INSTRUMENT MICROCHIRURGICAL A USAGE DE PINCE OU DE CISEAUX
La présente invention concerne un instrument microchirurgical à usage de pince ou de ciseaux.
Plus précisément, elle concerne un tel instrument d'un type comportant deux bras longitudinaux rigides gui sont articulés mutuellement autour d'un axe transversal défini et présentent d'une part des extrémités proximales respectives et d'autre part des extrémités distales respectives, lesdites extrémités distales étant décalées longitudinalement par rapport audit axe et propres à coopérer dans une action de pincement ou de coupe, respectivement, par rotation relative des deux bras autour dudit axe dans un premier sens correspondant à un rapprochement mutuel desdites extrémités distales, les bras présentant des zones d'actionnement manuel respectives à la rotation relative autour dudit axe dans ledit premier sens alors que sont prévus des moyens de sollicitation élastique des bras à la rotation relative autour dudit axe dans un deuxième sens inverse dudit premier sens et correspondant à un écartement mutuel desdites extrémités distales.
Dans leur mode de réalisation actuellement connu, les instruments de ce type se caractérisent par le fait que l'axe transversal d'articulation mutuelle des deux bras longitudinaux rigides est situé entre les extrémités proximales et les extrémités distales, généralement plus près des extrémités distales que des extrémités proximales ; les zones d'actionnement manuel des bras sont alors situées aux extrémités proximales, et les moyens de sollicitation élastique des bras sont constitués par deux lames de ressort dont
chacune prolonge approximativement longitudinalement un bras respectif, dont elle est solidaire par l'extrémité proximale de celui-ci; les deux lames sont incurvées l'une vers l'autre à partir des extrémités proximales des bras et s'articulent l'une sur l'autre à une certaine distance de ces extrémités proximales.
Une telle structure présente un certain nombre d'inconvénients résultant de la proximité de l'axe d'articulation mutuelle des bras et des extrémités distales de ces derniers.
Si l'instrument est un porte-aiguille , c'est-à-dire une pince destinée à la manipulation d'une aiguille portant un fil de suture, cette proximité entraîne un risque important de coincement du fil dans l'articulation, c'est-à-dire de rupture de ce fil dont la fragilité est grande.
Si l'instrument est une paire de ciseaux, dont les bras présentent à leurs extrémités distales la forme de lames susceptibles de coopérer dans une action de coupe par croisement mutuel, la proximité de l'axe d'articulation et des lames complique la géométrie de ces dernières.
En outre, que l'instrument soit concu en tant que pince ou en tant que paire de ciseaux, la proximité de l'axe d'articulation vis-à-vis des extrémités distales des bras associe nécessairement à un écartement mutuel déterminé de ces extrémités distales un décalage angulaire relativement grand entre les deux bras. II en résulte d'une part que le mouvement des bras dans le premier sens, c'est-à-dire dans le
sens d'un rapprochement mutuel des extrémités distales, se traduit par une tendance de ces dernières à chasser longitudinalement ce qui se trouve entre elles, qu'il s'agisse d'une aiguille si l'instrument est une pince porte-aiguille, d'un muscle ou d'un tissus si l'instrument est une pince ou une paire de ciseaux, ce qui nuit à la précision d'intervention, pourtant cruciale dans le domaine microchirurgical.
Il en résulte d'autre part qu'un écartement mutuel déterminé des extrémités distales des bras correspond à un écartement mutuel beaucoup plus important des extrémités proximales de ces bras, puisque ces extrémités proximales sont plus éloignées de l'axe d'articulation que les extrémités distales ; de même, à une amplitude déterminée de mouvement de rapprochement mutuel ou d' écartement mutuel des extrémités distales correspond une amplitude bien plus importante de mouvement de rapprochement mutuel ou d'écartement mutuel des extrémités proximales où se situent les zones d'actionnement manuel des bras ; il en résulte un encombrement important de l'instrument dans la main du chirurgien, ce qui se traduit par un certain inconfort d'utilisation et par une difficulté à contrôler avec précision la position relative des extrémités distales des bras ; en outre, on remarque que cet encombrement important dans la main du chirurgien se localise suivant un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation, alors que l'instrument présente parallèlement à cet axe des dimensions bien moindres, si bien qu'il est difficile pour le chirurgien de faire tourner l'instrument sur lui
même dans sa main, et l'oblige à faire tourner l'ensemble de la main avec l'instrument lorsqu'une rotation de celui-ci sur lui-même est souhaitée.
Cet inconvénient est encore accru du fait de la réalisation des moyens de sollicitation élastique des bras sous la forme des deux lames de ressort précitées; en effet, pour limiter l'encombrement longitudinal de l'instrument, il est prévu que les deux lames de ressort soient logées dans la main du chirurgien de même que les zones d'actionnement manuel des bras ; or, pour assurer leur fonction, les lames de ressort sont orientées de telle sorte qu'elles présentent perpendiculairement à un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation des bras leurs faces les plus étendues, ce qui assure un calage de l'instrument dans la main ; on considère généralement ce calage comme un inconvénient dans la mesure où il devient pratiquement impossible de faire tourner l'instrument sur lui-même dans la main, même si la possibilité d'une préhension ferme de l'instrument est par ailleurs souhaitable.
Le but de la présente invention est de proposer, pour un instrument microchirurgical à usage de pince ou de ciseaux du type indiqué en préambule, une structure permettant de remédier à l'ensemble de ces inconvénients.
A cet effet, la présente invention propose un instrument du type indiqué en préambule, se caractérisant en ce que ledit axe transversal d'articulation mutuelle des bras est situé aux extrémités proximales de ces derniers, et en ce que lesdites zones d'actionnement manuel des bras sont situées entre ledit axe et les extrémités distales des bras.
On pourra remarquer que l'on a déjà proposé, pour des usages en microchirurgie, des pinces du type BRUCELLES, comportant deux bras longitudinaux élastiquement déformables, solidarisés mutuellement à l'une de leurs extrémités ; de telles pinces ne peuvent connaître les mêmes usages que les instruments du type visé par la présente invention, en raison de la souplesse inhérente de leurs bras et du fait de l'absence d'un axe défini de rotation relative de ces derniers, ce qui exclut tout à la fois un usage supposant l'application d'efforts relativement importants par les extrémités distales des bras et un usage nécessitant un contrôle précis des positions relatives de ces extrémités distales ; en particulier, la réalisation de ciseaux au moyen d'une telle structure paraît exclue.
Par contre, en conservant un axe défini matériellement, par exemple par un tourillon, à titre d'articulation mutuelle des bras et en conservant à ces derniers une rigidité aussi bonne que possible, la présente invention propose une structure applicable à des instruments de haute précision, susceptibles en outre d'appliquer des efforts importants au niveau des extrémités distales.
A ces avantages, la structure de l'invention ajoute un écartement maximal de l'axe d'articulation des bras vis-à-vis des extrémités distales de ces derniers, c'est-à-dire l'élimination de tout risque de coincement du fil si l'instrument est réalisé en tant que pince porte-aiguille et la possibilité de réaliser des lames tranchantes de forme géométrique comparativement plus simple s'il s'agit de réaliser des ciseaux.
En outre, la proximité des zones d'actionnement manuel des bras par rapport aux extrémités distales de ces derniers permet de contrôler au mieux la position relative de ces dernières et de réduire considérablement l'encombrement de l'instrument dans la main du chirurgien ; en particulier, l'instrument peut présenter des dimensions voisines dans toute les directions transversales, que les extrémités distales soient écartées mutuellement au maximum ou rapprochées mutuellement au maximum, ce qui facilite considérablement la préhension de l'instrument par le chirurgien et autorise une rotation de l'instrument sur lui-même dans sa main de façon particulièrement commode, souple et régulière ; en fait, l'orientation de l'instrument autour d'une direction longitudinale dans la main devient pratiquement indifférente, ce qui entraîne une souplesse d'utilisation particulièrement grande de l'instrument.
Selon un mode de réalisation préféré de l'instrument selon l'invention, les moyens de sollicitation élastique des bras comportent au moins un ressort de compression interposé entre les bras, entre ledit axe et lesdites extrémités distales ; par exemple, les moyens de sollicitation élastique comportent au moins une lame de ressort approximativement longitudinale, incurvée dans un plan moyen perpendiculaire à l'axe et présentant deux zones d'extrémité en appui contre l'un des bras suivant des directions circonférentielles respectives centrées sur ledit axe et une zone intermédiaire en appui contre l'autre bras suivant une direction circonférentielle centrée sur ledit axe, entre ledit axe et lesdites extrémités distales.
Alors, les moyens de sollicitation élastique ne constituent aucune entrave à la libre manipulation de l'instrument, quelle que soit leur raideur.
Pour certaines applications, l'instrument selon l'invention peut comporter des moyens d'immobilisation, à volonté, des deux bras à l' encontre d'une rotation relative autour dudit axe dans ledit deuxième sens, dans une position relative de rapprochement mutuel maximal desdites extrémités distales ; alors, avantageusement, ces moyens d'immobilisation peuvent comporter, entre ledit axe et lesdites extrémités distales, d'une part une gâche solidaire de l'un des bras et d'autre part un verrou monté à coulissement longitudinal sur l'autre bras et accessible manuellement dans la zone d'actionnement manuel de ce bras pour être amené à volonté dans une position d'engagement avec la gâche, pour réaliser ladite immobilisation, ou dans une position de dégagement vis-à-vis de la gâche, pour supprimer ladite immobilisation ; lorsque les moyens de sollicitation élastique des bras comportent une lame de ressort disposée comme on l'a indiqué précédemment, cette lame de ressort prend avantageusement appui par l'intermédiaire du verrou sur le bras portant ce verrou, ce qui permet d'assurer de façon particulièrement commode et sous un encombrement réduit un encliquetage du verrou dans ses positions respectivement d'engagement et de dégagement vis-à-vis de la gâche, à l'encontre de tout coulissement longitudinal accidentel.
Avantageusement, des moyens sont prévus pour limiter l'écartement mutuel des extrémités distales des bras, de même que des moyens de guidage mutuel des bras à la rotation relative autour de leur axe d'articulation mutuelle sans possibilité de translation relative
parallèlement à celui-ci ; avantageusement, ces moyens de limitation de l'écartement mutuel des extrémités distales des bras et ces moyens de guidage mutuel des bras à la rotation relative sont définis par différentes surfaces de saillies transversales que les deux bras présentent solidairement l'un vers l'autre, suivant des directions circonférentiellesrespectives centrées sur l'axe d'articulation mutuelle, entre cet axe et leurs extrémités distales et de préférence plus près de ces extrémités distaies que de l'axe ; si un verrou est prévu comme on l'a indiqué plus haut, l'une de ces saillies constitue avantageusement la gâche de ce verrou.
Ainsi, il est possible de disposer d'un instrument particulièrement complet et mettant en oeuvre cependant un faible nombre de pièces, ce qui permet de le réaliser sous un encombrement réduit et moyennant un faible coût.
En outre, on comprend que l'ensemble du mécanisme de l'instrument peut être dissimulé entre les bras de celui-ci, si bien qu'il est possible de donner à cet instrument une esthétique simple, fonctionnelle, qui peut être invariable d'un instrument à usage de pince, quel que soit le type de cette pince, à un instrument à usage de ciseaux, quel que soit l'usage de ces ciseaux, si l'on excepte naturellement la forme des extrémités distales des bras, laquelle est adaptée à la fonction de l'instrument ; ainsi, grâce à la structure préconisée par la présente invention, il devient possible de réunir une gamme esthétiquement homogène d'instruments adaptés à des fonctions différentes sans nuire pour autant aux qualités fonctionnelles de ces instruments.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à plusieurs exemples de mise en oeuvre non limitatifs, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue latérale d'un porte-aiguille conforme à la présente invention.
- La figure 2 montre une vue de ce porteaiguille pour partie en coupe par un plan longitudinal médian, perpendiculaire à l'axe d'articulation mutuelle des deux bras du porte-aiguille et repéré en II-II à la figure 1.
- La figure 3 montre une vue du porteaiguille dans le sens de la flèche longitudinale III de la figure 1.
- Les figures 4 et 5 montrent une vue du porte-aiguille en coupe par des plans transversaux repérés respectivement en IV-IV et V-V à la figure 2.
- La figure 6 montre une vue du porteaiguille dans le sens longitudinal repéré par la flèche VI à la figure 1, opposé au sens de la flèche III.
- La figure 7 montre une vue du porteaiguille en coupe par un plan longitudinal parallèle à l'axe d'articulation mutuelle des deux bras et repéré en VII -VII à la figure 4.
- La figure 8 montre une vue latérale d'une pince à becsplats, coudés, conforme à la présente invention.
- La figure 9 montre une vue de cette pince pour l'essentiel en coupe par un plan longitudinal médian, perpendiculaire à l'axe d'articulation mutuelle
des deux bras de la pince et repéré en IX-IX à la figure 8.
- La figure 10 montre, en une vue analogue à celle de la figure 8 mais limitée à l'extrémité distaie des bras, une pince à muscle droit supérieur réalisée conformément à la présente invention.
- La figure 11 montre une vue des extrémités distales de cette pince en coupe par un plan longitudinal médian, perpendiculaire à l'axe (non représenté) d'articulation mutuelle de ses deux bras et repéré en XI-XI à la figure 10.
- La figure 12 montre un agrandissement localisé de la figure 11.
- La figure 13 montre une vue de la pince de la figure 10 suivant la flèche longitudinale XIII avec agrandissement supérieur à celui de la figure 12.
- La figure 14 montre une vue partielle de cette pince suivant la flèche longitudinale XIV, de sens opposé à la flèche XIII , à la même échelle qu ' à la figure 1 3 . - La figure 15 montre, en une vue partielle analogue à celle de la figure 10, une pince à griffes réalisée conformément à la présente invention.
- La figure 16 montre cette pince à griffes en une vue analogue à celle de la figure 11, c'est-à-dire en coupe par un plan longitudinal médian perpendiculaire à l'axe d'articulation mutuelle (non représenté) des deux bras de la pince et repéré enXVI-XVI à la figure 15.
- La figure 17 montre un détail fortement agrandi de la figure 16. - La figure 18 montre, en une vue encore plus fortement agrandie et suivant une flèche repérée en XVIII,
parallèle à l'axe non représenté d'articulation mutuelle des deux bras de la pince, une griffe de l'extrémité distale de l'un des bras de cette dernière.
- La figure 19 montre, en une vue partielle analogue à celle des figures 10 et 15 , des ciseaux pour greffe de cornée (gauche) réalisés conformément à la présente invention.
- La figure 20 montre, en une vue limitée analogue à celle des figures 11 et 16, une vue de ces ciseaux pour l'essentiel en coupe par un plan longitudinal médian perpendiculaire à l'axe (non représenté) d'articulation mutuelle de leurs bras et repéré en XX -XX à la figure 19.
- La figure 21 montre une vue de ces ciseaux dans le sens de la flèche longitudinale XXI de la figure 19.
- La figure 22 montre une vue des extrémités distales des bras de ces ciseaux en coupe par un plan repéré en XXII -XXII à la figure 20. - La figure 23 montre, en une vue analogue à celle des figures 10 ,15 ,19 et limitée aux extrémités distales des bras, une autre paire de ciseaux conforme à la présente invention.
- La figure 24 montre, en une vue limitée analogue à celle des figures 11 ,16 ,20 , ces ciseaux pour l'essentiel en coupe par un plan longitudinal médian perpendiculaire à l'axe (non représenté) d'articulation mutuelle de leurs bras et repéré en XXIV-XXIV la figure 23.
- La figure 25 montre un agrandissement localisé de ces ciseaux vusdans le sens de la flèche XXV la figure 23, laquelle flèche est parallèle à l'axe d'articulation mutuelle des bras des ciseaux. - La figure 26 montre une vue de ces ciseaux, dans le sens de la flèche longitudinale XXVI de la figure 23.
Sur l'ensemble des figures, les différents instruments conformes à l'invention ont été illustrés à l'état fermé, c'est-à-dire alors que les extrémités distales des bras sont rapprochées mutuellement au maximum ; sauf exception expressément mentionnée, la description qui va suivre sera faite en référence à cet état ; toutefois, aux figures 2,9 , 11 , 16 , 20 , 24, on a illustré en outre l'extrémité distale de l'un des bras respectifs en position d'ouverture, c'est-à- dire d'écartement maximal vis-à-vis de l'extrémité distale de l'autre bras respectif, supposé quant à lui immobile pour des raisons de facilité de dessin . En outre, on remarque à l'examen de l'ensemble des figures que les différents instruments selon l'invention qui ont été illustrés présentent une même forme extérieure, si l'on excepte les extrémités distales des bras, destinées à coopérer dans une action de pincement ou de coupe et adaptées à cette fonction, ainsi que de grandes analogies de structure si bien que l'on s'attachera en premier lieu à décrire l'ensemble des points communs entre les différents instruments illustrés, avant de détailler les spécificités propres à chacun d'eux.
Par conséquent, on se réfère en premier lieu à l'ensemble des figures 1 à 26 où l'on a illustré des instruments dont chacun comporte deux bras 1 et 2 allongés suivant une même direction longitudinale 3 et pour l'essentiel juxtaposésmutuellement transversalement à cette direction longitudinale 3 ; suivant un même sens longitudinal 4, les deux bras 1 et 2 présentent successivement :
- des zones d'extrémité proximale respectives 5, 6 qui s'interpénétrent comme il apparaîtra plus loin et par lesquelles les deux bras 1 et 2 sont articulés mutuellement autour d'un axe 7 transversal, c'est-à-dire perpendiculaire à la direction longitudinale 3 ; comparées à la dimension longitudinale horstout des bras 1 et 2, laquelle est avantageusement de l'ordre de 12 cm mais pourrait naturellement être supérieure ou inférieure à cette valeur, les zones d'extrémité proximale 5 et 6 des bras 1 et 2 présentent une dimension longitudinale faible, de préférence inférieure à 1 cm sans que cette indication doive être considérée comme limitative ;
- des zones respectives 8, 9 destinées à la préhension de l'instrument et constituant des zones respectives d'actionnement manuel des deux bras 1 et 2 à la rotation relative autour de l'axe 7 dans le sens d'un rapprochement mutuel des zones de ces bras 1 et 2 autres que leurs zones d'extrémité proximale 5 et 6, par application manuelle aux deux zones 8 et 9 d'efforts respectifs de sens 10 et 11 antagonistes, transversaux, et plus précisément approximativement perpendiculaires à un plan longitudinal 12 incluant l'axe 7 ; à cet effet,
les zones d'actionnement manuel 8 et 9 présentent une dimension longitudinale avantageusement supérieure à la moitié de la dimension longitudinale hors-tout des bras, et par exemple de l'ordre des 2/3 de cette dimension, c'est-à-dire de l'ordre de 7 à 8 cm dans l'exemple indiqué plus haut, bien que ces chiffres ne constituent qu'une indication non limitative ; en outre, dans les zones d'actionnement manuel 8 et 9, les deux bras 1 et 2 considérés dans la position de fermeture de l'instrument présentent ensemble, dans un quelconque plan transversal de coupe, un contour extérieur constant, par exemple circulaire de façon non représentée ou, de préférence, elliptique comme on l'a par contre illustré par exemple aux figures 3 à 6, 13 , 21, 26 ; alors, le grand axe de l'ellispe est situé dans le plan 12 alors que le petit axe de cette ellispe est situé suivant un plan longitudinal 13 perpendiculaire au plan 12 ainsi qu'à l'axe 7 (ce plan 13 se confond avec les plans de coupe II-II, IX-IX, XI-XI, XVI-XVI, XX-XX, XXIV-XXIV) ; ce contour des bras 1 et 2 dans leurs zones d'actionnement manuel 8 et 9 est défini par des faces extérieures 14 et 15 que les bras 1 et 2 présentent respectivement dans ces zones 8 et 9, les faces 14 et 15 étant l'une et l'autre symétriques par rapport au plan 13 alors qu'elles sont symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 12 et se raccordent le long de celui-ci à des faces respectives planes 16 et 17 qui sont placées en regard l'une de l'autre lorsque l'instrument est en position de fermeture et sont alors soit disposées suivant le plan 12 le long duquel elles sont accolées, d'une façon non illustrée, soit disposées à proximité immé
diate du plan 12 mais en retrait par rapport à celui-ci, auquel elles sont parallèles, de la façon illustrée par exemple aux figures 2, 3 à 6,9 ,11 à 13 ,16 ,17 ,20, 21,24 ,26 ; dans ce cas, l' écartement relatif entre les faces 16 et 17 perpendiculairement au plan 12 reste cependant de préférence limité à une valeur inférieure au millimètre ; pour faciliter la préhension de l'instrument par les zones d'actionnement manuel 8 et 9 des bras 1 et 2, les faces 14 et 15 de ces derniers présentent avantageusement un revêtement ou un traitement anti-dérapant, d'une façon connue en elle-même ; à titre d'exemple non limitatif, les dimensions transversales de l'instrument dans les zones d'actionnement manuel 8 et 9 des bras 1 et 2 sont avantageusement inférieures à 1 cm ; dans le cas d'une section elliptique, on a choisi une dimension de l'ordre de 8 mm suivant le plan 12, c'est-à-dire parallèlement à l'axe 7, et une dimension de l'ordre de 7 mm perpendiculairement au plan 12, l'instrument étant supposé en position de fermeture, mais ces chiffres actuellement préférés ne constituent qu'une indication non limitative ;
- des zones intermédiaires respectives 18 et 19 dans lesquelles les faces 16 et 17 se poursuivent coplanairement alors que, par contre, aux faces 14 et 15 succèdent respectivement, dans le sens 4, des faces coniques 20 et 21 qui convergent dans le sens 4 en conservant une symétrie par rapport aux plans 12 et 13, l'instrument étant supposé en position de fermeture, de façon à définir un amincissement extérieur progressif de l'instrument dans le sens 4 ;
- des zones d'extrémités distales respectives qui diffèrent d'un instrument à l'autre alors que les zones précédemment décrites 5, 6, 8, 9, 18, 19 peuvent quant à elles être identiques d'un instrument à l'autre ; les zones d'extrémités distales respectives des bras 1 et 2 ont été désignées par les références 22 et 23 en ce qui concerne le porte-aiguille illustré aux figures 1 à 7 , 24 et 25 en ce qui concerne la pince à becsplats illustrée aux figures 8 et 9 , 26 et 27 en ce qui concerne la pince à muscle droit supérieur illustrée aux figures 10 à 14, 28 et 29 en ce qui concerne la pince à griffes illustrée aux figures 15 à 18, 30 et 31 en ce qui concerne les ciseaux illustrés aux figures 19 à 22, 32 et 33 en ce qui concerne les ciseaux illustrés aux figures 23 à 26 ; les formes respectives de ces différentes zones distales seront décrites plus loin en détail ; on remarquera cependant que, de façon commune à tous les instruments illustrés, à proximité immédiate de la transition entre les zones intermédiaires 18 et 19 et les zones d'extrémités disdistales précitées succèdent respectivement aux faces 16 et 17, éventuellement disjointes lorsque la pince est en état de fermeture, des faces planes 34 et 35 des bras 1 et 2, lesquelles faces 34 et 35 sont situées suivant des plans respectifs incluant l'axe 7 et se confondant avec le plan 12 lorsque l'instrument est fermé, si bien qu'un appui mutuel des faces 34 et 35 le long de ce plan 12 intervient alors pour limiter le pivotement relatif des bras 1 et 2 autour de l'axe 7 dans le sens 10, 11 d'un rapprochement mutuel, notamment des extrémités distales respectives des deux bras.
Avantageusement, les différentes zones respectives des bras 1 et 2 qui viennent d'être décrites sont réalisées en une seule pièce d'un matériau aussi rigide que possible, par exemple d'un acier traité, et des moyens sont prévus pour empêcher tout déplacement relatif des bras parallèlement à l'axe 7 de leur articulation mutuelle, de telle sorte que les extrémités distales des bras ne puissent se déplacer l'une par rapport à l'autre que dans un mouvement de rotation relative autour de l'axe 7, d'une façon parfaitement contrôlée par le chirurgien.
Dans le mode de réalisation préféré illustré, à titre d'exemple non limitatif, de tels moyens sont prévus d'une part au niveau des zones d'extrémité proximale respectives 5 et 6 des deux bras 1 et 2, et d'autre part dans les zones d'actionnement manuel 8 et 9 de ces bras, et plus précisément à proximité immédiate de la transition de ces zones 8 et 9 avec les zones intermédiaires 18 et 19, respectivement. Plus précisément, dans sa zone d'extrémité proximale 5, le bras 1 présente la forme de deux pattes longitudinales plates 36 et 37, présentant des plans moyens respectifs 38 et 39 perpendiculaires à l'axe 7 ; ces deux pattes 36 et 37 sont disposées symétriquement l'une de l'autre par rapport au plan 13 et présentent l'une vers l'autre, c'est-à-dire vers ce plan, des faces respectives 40 et 41 planes, mutuellement parallèles, perpendiculaires à l'axe 7 et symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 13 ; on remarque que les deux pattes 36 et 37 forment une saillie vers l'autre bras 2 par rapport à la face 16 du bras 1, de tel
le sorte que l'axe 7 soit sécant des faces 40 et 41 ; suivant l'axe 7, les deux pattes 36 et 37 sont percées d'alésages respectifs 42 et 43, cylindriques de révolution autour de l'axe 7 avec un même diamètre. Dans sa zone d'extrémité proximale 6 , le bras 2 présente quant à lui la forme d'une patte unique
44 longitudinale, également plate, dont le plan 13 constitue un plan moyen ; cette patte 44 forme une saillie vers le bras 1 par rapport à la face 17 du bras 2 et elle est sécante de l'axe 7 ; perpendiculairement à celui-ci, elle présente dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 13 deux faces 45, 46 planes, mutuellement parallèles, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 13, avec un écartement mutuel perpendiculairement à ce plan sensiblement identique à l'écartement mutuel des faces 40 et 41 avec lesquelles les faces
45 et 46 sont respectivement en contact avec possibilité de glissement relatif moyennant un minimum d'entraves ; suivant l'axe 7, la patte 44 est percée de part en part d'un alésage 47 cylindrique de révolution autour de l'axe 7 avec un diamètre identique auxdiamètrès respectifsdes alésages 42 et 43, et les trois alésages 42, 47, 43 ainsi alignés suivant l'axe 7 reçoivent un tourillon commun 48, d'un diamètre sensiblement identique au diamètre commun des alésages 42, 47, 43 ; ce tourillon 48 est immobilisé par tout moyen approprié, connu d'un Homme du métier, dans l'alésage 42 et/ou l'alésage 43, auquel cas il est monté par contre libre à l'intérieur de l'alésage 47, ou bien le tourillon 48 est solidarisé par tout moyen connu d'un Homme du métier avec la patte 44 à l'intérieur de l'alésage 47 alors
qu'il est par contre libre vis-à-vis des deux alésages 42 et 43, de telle sorte que ce tourillon 48 assure un guidage des deux bras 1 et 2 à la rotation relative autour de l'axe 7 moyennant un minimum d'entraves. Naturellement, d'autres moyens pourraient être prévus pour assurer le guidage des deux bras 1 et 2 à la rotation relative autour d'un axe 7 parfaitement défini dans sa position par rapport aux deux bras 1 et 2, dans les zones d'extrémités proximales 5 et 6, sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Dans les zones d'actionnement manuel 8 et 9 des deux bras 1 et 2, et plus précisément à proximité immédiate du raccordement de ces zones 8 et 9 avec les zones intermédiaires 18 et 19, les moyens prévus dans l'exemple illustré pour empêcher un mouvement relatif des bras parallèlement à l'axe 7 sont définis par des saillies transversales 49 et 50 que les bras 1 et 2 présentent respectivement l'un vers l'autre, de façon solidaire mais avantageusement sous une forme rapportée par exemple par vissage comme on l'a schématisé respectivement en 51 et 52 ; les deux saillies 49 et 50 sont disposées suivant des directions moyennes respectives situées dans le plan 13, circonférentielles et centrées sur l'axe 7 d'articulation mutuelle des bras 1 et 2, lesquelles directions sont assimilables à des directions rectilignes, respectivement 53 et 54, perpendiculaires au plan 12 lorsque l'instrument est fermé ; chacune des saillies 49 et 50 est symétrique par rapport au plan 13, et ces deux saillies sont décalées longitudinalement l'une par rapport à l'autre de telle sorte que la saillie 49, située à la jonction entre la zone d'actionnement manuel 8 du bras 1 et
la zone intermédiaire 18 de celui-ci, pénètre au-delà de la face 16 dans un évidement 55 gue le bras 2 présente en regard, en creux par rapport à sa face 17, suivant la direction moyenne circonférentielle 53 de la saillie 49, et que la saillie 50, située entre la saillie 49 et l'axe 7 bien qu'étant néanmoins plus proche des extrémités distales des bras que de cet axe 7, pénètre au-delà de la face 17 dans un évidement 56 prévu dans la face 16 du bras 1, suivant la direction moyenne circonférentielle 54 de cette saillie 50, étant bien entendu que l'instrument est considéré à l'état fermé ; les saillies 49 et 50 sont reçues librement dans les évidements respectivement correspondants 55 et 56 pour ne pas constituer d'entrave au pivotement relatif des bras 1 et 2 autour de l'axe 7.
On remarquera que l' évidement 56 se prolonge longitudinalement dans le sens 4 plus loin qu'il n'est nécessaire pour recevoir la saillie 50, et reçoit également, de façon toutefois solidaire du bras 1, la pièce rapportée définissant la saillie 49 dans l'exemple de mise en oeuvre préféré qui a été illustré.
Vers la saillie 50 suivant une direction longitudinale, c'est-à-dire en sens inverse du sens 4, la saillie 49 se termine par un rebord approximativement longitudinal 57 présentant la forme générale d'un étrier dont une zone plate 58 est disposée sensiblement perpendiculairement au plan 13, symétriquement de part et d'autre de celui-ci, à l'intérieur de l' évidement 55 du bras 2 si l'on suppose l'instrument fermé, et relie deux autres zones plates 59 et 60 disposées quant à elles parallèlement au plan 13, dans des posi
tions respectives symétriques l'une de l'autre par rapport à ce plan, aussi bien dans l'évidement 55 du bras 2, si l'on suppose l'instrument fermé, que dans l' évidement 56 du bras 1 ; la forme des zones 59 et 60 du rebord 57 est plus particulièrement visible à la figure 8.
La zone 58 du rebord 57 présente vers le plan 12, l'instrument étant supposé fermé, une face plane 61 parallèle à ce plan 12 alors que les zones 59 et 60 du rebord 57 présentent vers le plan 13 des faces respectives planes 62 et 63 parallèles à ce plan 13 et symétriques l'une de l'autre par rapport à lui.
Complémentairement, la saillie 50 présente longitudinalement vers la saillie 49, c'est-à-dire dans le sens 4, un rebord approximativement longitudinal 64 disposé dans l' évidement 56 lorsque l'instrument est à l'état fermé ; le rebord 64 s'engage entre les zones 59 et 60 du rebord 57 de la saillie 49 et entre en contact avec les faces respectives 62 et 63 de ces zones par des faces planes, respectivement 65 et 66, parallèles au plan 13 et tournées dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, avec un écartement mutuel des faces 65 et 66 perpendiculairement au plan 13 sensiblement identiques à l' écartement relatif des faces 62 et 63 parallèlement à ce plan de telle sorte que s'établissent entre la face 65 et la face 62, d'une part, entre la face 66 et la face 63, d'autre part, des contacts avec possibilité de glissement relatif qui assurent aux deux bras 1 et 2,le plus près possible de leurs extrémités distales respectives, une interdiction de déplacement relatif parallèlement à
l'axe 7 sans opposer toutefois d'entrave à la rotation relative des deux bras autour de cet axe 7 ; en outre, en regard de la face 61 de la zone 58 du rebord 57 suivant une direction circonférentielle centrée sur l'axe 7 et assimilable à une direction 67 rectiligne et perpendiculaire au plan 12 lorsque l'instrument est fermé, le rebord 64 présente une face plane 68 au moins approximativement parallèle au plan 12 et espacée de la face 61 perpendiculairement à ce plan lorsque l'instrument est à l'état fermé tout en étant susceptible de se rapprocher de la face 61 jusqu'à entrer en contact avec elle lorsque, par pivotement relatif des bras 1 et 2 autour de l'axe 7, dans le sens d'un écartement relatif des zones d'actionnement manuel 8 et 9 des bras, de leurs zones intermédiaires 18 et 19 et de leurs extrémités distales respectives, on ouvre l'instrument ; les faces respectives 61 et 68 de la zone 58 du rebord 57 et du rebord 64 constituent ainsi des surfaces de butée limitant le décalage angulaire entre les bras 1 et 2 à l'ouverture de l'instrument, c'est-à-dire également l'écartement mutuel des extrémités distales des bras 1 et 2 lors de cette ouverture ; aux figures 2,9 , 11 , 12, 16, 17, 20, 24, on a illustré partiellement la position limite ainsi imposée à l'extrémité distale 23, 25, 27, 29, 31, 33 du bras 2 par rapport à l'extrémité distale 22, 24, 26, 28, 30, 32 du bras 1 à l'ouverture de l'instrument ; on remarquera que l'on retrouve à l'identique les rebords 57 et 64 des saillies 49 et 50 dans les modes de réalisation illustrés sur l'ensemble des figures 1 à 18, si bien que les extrémités distales des bras des instruments respectivement
correspondants sont écartées l'une par rapport à l'autre de façon identique lorsque ces instruments sont ouverts, par exemple d'une distance maximale, mesurée aux extrémités distales, de l'ordre de 6 mm; cette indication n'est toutefois nullement limitative ; par contre, dans le cas des deux modes de réalisation illustrés respectivement aux figures 19 à 22 et aux figures 23 à 26, correspondant à des ciseaux, la saillie 49 est identique, y compris quant à son rebord 57, à la saillie 49 qui vient d'être décrite mais la face 68 de la saillie 50 est moins décalée par rapport à la face 16 du bras 1 puisqu'elle est en fait pratiquement coplanaire avec cette face 16 ; l'écartement entre les faces 68 et 61, perpendiculairement au plan 12, lorsque l'iiistrument est fermé est par conséquent plus faible, si bien que la venue en butée mutuelle des faces 68 et 61 correspond à un décalage angulaire moindre des bras 1 et 2 autour de l'axe 7, c'est-à-dire à un écartement mutuel plus faible des extrémités distales 30 et 31 ou 32 et 33 des bras 1 et 2 dans le cas de ces deux modes de réalisation ; à titre d'exemple non limitatif, la valeur maximale de cet écartement mutuel, mesurée aux extrémités distales, peut être de l'ordre de 3 mm; par contre, on retrouve dans le cas de ces deux modes de réalisation toutes les autres dispositions déjà décrites plus particulièrement en référence aux modes de réalisation des figures 1 à 8, et que l'on retrouve également dans les modes de réalisation des figures 9 à 19. Les moyens qui viennent d'être décrits, destinés à empêcher un itoivement relatif des bras 1 et 2 parallèlement à l'axe 7 et à limiter le débattement angulaire de ces bras autour de cet axe, correspondent à un mode de réalisation actuellement préféré ; ils pourraient toutefois être remplacés par d'autres moyens ayant la même fonction, sans que l'on sorte pour autant
du cadre de la présente invention ; dans certains cas, notamment lorsqu'une moindre précision est requise, la coopération des faces 45 et 46 de la patte 44 du bras 2 avec les faces 40 et 41 des pattes 36 et 37 du bras 1 pourrait être suffisante pour empêcher un mouvement relatif des extrémités distales des bras 1 et 2 parallèlement à l'axe 7, d'autres moyens dont la réalisation est du domaine des aptitudes d'un Homme du métier pouvant également être prévus à cet effet ; de même, on pourrait par exemple prévoir de limiter le débattement angulaire relatif des bras 1 et 2 à l'ouverture de l'instrument en agissant non pas plus près des extrémités distales que de l'axe 7 comme il est préféré et comme cela a été décrit, mais à proximité de cet axe 7, par exemple en utilisant à cet effet les pattes 36, 37, 44 qui constituent pour les deux bras 1 et 2 des rétrécissements respectifs, suivant une direction parallèle à l'axe 7 ; de ce fait, en particulier, la patte 44 se raccorde à la zone d'actionnement manuel 9 du bras 2 par l'intermédiaire de deux faces
69 et 70 planes, coplanaires, perpendiculaires au plan 13 ainsi qu'au plan 12 lorsque l'instrument est fermé, et disposéesrespectivement de part et d'autre de la patte 44 ; de même, entre les pattes 36 et 37, au raccordément de ces dernières avec la zone d'actionnement manuel 8, le bras 1 présente une face 71 plane, perpendiculaire au plan 13 ainsi qu'au plan 12 lorsque l'instrument est fermé ; longitudinalement en regard des faces 69, 70, 71, respectivement, les pattes 36, 37, 44 présentent des faces planes respectives 73, 74, 75 perpendiculaires au plan 13 ainsi qu'au plan 12 lorsque l'instrument est fermé ; les faces 73 à 75 sont respec
tivement écartées longitudinalement des faces 69 à 71 lorsque l'instrument est ainsi fermé, mais sont susceptibles de s'en rapprocher suivant des directions circonférentielles respectives jusqu'à venir buter respectivement contre ces faces par gauchissement relatif, lors du pivotement relatif des bras 1 et 2 autour de l'axe 7 dans le sens de l'ouverture de l'instrument, c'est-à-dire d'un écartement mutuel des extrémités distales ; cet effet peut être utilisé pour limiter le débattement angulaire des deux bras 1 et 2 à l'ouverture, à la place de la coopération entre les faces 61 et 68 des saillies 49 et 50 ; lorsque, par contre, on ne désire pas utiliser une telle butée mutuelle des faces 69 à 71 et des faces 73 à 75 pour limiter le débattement angulaire des bras 1 et 2, comme c'est le cas dans l'exemple illustré, on donne à l'écartement longitudinal relatif entre les faces 69 et 73, 70 et 74, 71 et 75 lorsque l'instrument est fermé une valeur suffisamment importante pour que ne s'établisse aucun contact entre ces faces jusqu'à ce que la face 68 du rebord de la saillie 50 vienne en butée contre la face 61 du rebord de la saillie 49. On conçoit aisément que l'application manuelle d'efforts dans les sens indiqués en 10 et 11 sur les zones respectives 8 et 9 d'actionnement manuel des bras 1 et 2 permette d'amener ces derniers dans une position relative de fermeture de l'instrument. Pour provoquer l'ouverture de celui-ci sont prévus des moyens de sollicitation élastique de préférence constitués par au moins un ressort de compression interposé entre les bras 1 et 2 entre l'axe 7 de leur articulation mutuelle et leurs extrémités distales
respectives, bien que d'autres modes de sollicitation élastique des bras puissent être prévus sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Dans l'exemple illustré, les moyens de sollicitation élastique sont disposés entre les zones respectives 8 et 9 d'actionnement manuel des bras 1 et 2, entre l'axe 7 et la saillie 50 la plus proche de celui-ci, et sont plus précisément logés pour partie dans un évidement 76 que la face 17 du bras 2 présente entre la saillie 50 et le raccordement de la zone d'actionnement manuel 9 avec la zone d'extrémité distaie 6, et pour partie dans un prolongement longitudinal de l' évidement 56 jusqu'au niveau du raccordement de la zone 8 d'actionnement manuel du bras 1 avec la zone d'extrémité proximale 5 de celui-ci dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 7 , ou dans un évidement 77 indépendant de l' évidement 56 et aménagé dans la face 16 entre cet évidement 56 et le raccordement de la zone 8 d'actionnement manuel du bras avec la zone d'extrémité proximale 5 de celui-ci dans le cas des modes de réalisation des figures 8 à 26.
Plus précisément, dans l'exemple illustré, les moyens de sollicitation élastique des bras dans le sens de l ' ouverture de l' instrument comportent au moins une lame de ressort, ici unique et désignée par la référence 78, disposée approximativement longitudinalement suivant un plan moyen coïncidant avec le plan 13, dans lequel elle est incurvée de façon à présenter deux zones d'extrémité 79 et 80 en appui contre le bras 1 respectivement à proximité du raccordement de la zone 8 d'actionnement manuel de celui-ci avec la zone d'ex
trémité proximale 5 de celui-ci et à proximité de la saillie 50, et une zone intermédiaire 81 en appui antagoniste contre l'autre bras 2, approximativement à mi-distance, longitudinalement, entre les zones d'extrémité 79 et 80, dans l'évidement 76.
Ces appuis s'effectuent par l'intermédiaire de génératrices respectives de la lame de ressort 78, lesquelles génératrices sont parallèles à l'axe 7, sur des faces d'appui respectives 82 (pour la zone d'extrémité 79), 83 (pour la zone d'extrémité 80) et 84 (pour la zone intermédiaire 81) parallèles au plan 12 lorsque l'instrument est fermé, de telle sorte que la lame de ressort applique ainsi aux bras 1 et 2, par ses zones 79, 80, 84, des efforts antagonistes suivant des directions respectives circonférentielles, centrées sur l'axe 7.
Plus précisément, la face d'appui 82 pour la zone d'extrémité 79 de la lame de ressort 78 sur le bras 1 est solidaire de ce dernier, parallèle à la face 16 mais en retrait par rapport à celle-ci vers l'intérieur du prolongement de l'évidement 56 dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 7 ou vers l'intérieur de l'évidement 77 dans le cas des modes de réalisation des figures 3 à 26 ; de même, la face d'appui 84 de la zone intermédiaire 81 de la lame de ressort 78 sur le bras 2 est solidaire de ce dernier, parallèle à la face 17 de ce bras, en retrait par rapport à cette face 17 pour constituer une face de fond de l'évidement 76 ; cette face de fond 84 de l'évidement 76 est raccordée à la face 17 du bras 2, respectivement de part et d'autre du plan 13, par deux
faces planes 85 et 86, plus particulièrement visibles à la figure 5, lesquelles faces 85 et 86 sont parallèles au plan 13 et symétriques l'une de l'autre par rapport à celui-ci et constituent pour la lame de ressort 78 des butées empêchant cette lame 78 de se déplacer parallèlement à l'axe 7 par rapport au bras 2 , sans toutefois constituer d'entrave à un libre débattement élastique de la lame 78 suivant des directions circonférentielles centrées sur l'axe 7 ; les faces 85 et 86 sont par ailleurs raccordées entre elles par deux faces transversales 88 et 89 qui raccordent également la face 84 à la face 17 et définissent des extrémités de l'évidement 76 ; longitudinalement en regard des faces 88 et 89, les zones d'extrémités 79 et 80 de la lame de ressort 78 sont recourbées vers l'intérieur de l'évidement 76 de telle sorte que les faces 88 et 89 constituent pour la lame de ressort 78 des butées empêchant pratiquement tout débattement longitudinal de la lame de ressort 78 à l'intérieur de l'évidement 76, par rapport au bras 2 ainsi que par rapport au bras 1.
La face 83 d'appui de l'extrémité 80 de la lame de ressort 78 sur le bras 1 est, comme la face d'appui 82 de la zone d'extrémité 79 sur ce même bras 1 , disposée parallèlement à la face 16 du bras 1, en retrait par rapport à cette face 16 et par exemple, comme il est illustré, coplanairement avec la face d'appui 82.
Toutefois, la face d'appui 83 est réalisée différemment d'une part dans le mode de réalisation des figures 1 à 7, et d'autre part dans le cas des modes de réalisation des figures 8 à 26.
Dans le cas des modes de réalisation des figures 8 à 26, la face d'appui 83 est définie par une cloisoi. transversale 87 solidaire du bras 1 , et séparant mutuellement les évidements 56 et 77, à proximité de la saillie 50, si bien que la face d'appui 83 est fixe par rapport au bras 1.
Par contre, dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 8, la face d'appui 83 est mobile longitudinalement par rapport au bras 1 , tout en conservant son parallélisme vis-à-vis de la face 16 de celui-ci et son écartement vis-à-vis de cette face 16, c'est-à-dire sa coplanéarité avec la face d'appui 82 dans l'exemple illustré.
En effet, dans le mode de réalisation des figures 1 à 7, la face d'appui 83 de l'extrémité 81 de la lame de ressort 78 sur le bras 1 est définie par une face d'un verrou 90 monté à coulissement longitudinal le long du bras 1 pour pouvoir occuper par rapport à celui-ci d'une part une position de verrouillaqe dans laquelle il est illustré aux figures, et dans laquelle il vient en prise avec une gâche constituée de façon préférée par la saillie 50 pour immobiliser les deux bras 1 et 2 à l'encontre d'une rotation relative autour de l'axe 7 dans leurs positions de fermeture de l'instrument, et d'autre part une position de dégagement vis-à-vis de la gâche pour libérer les deux bras 1 et 2 vis-à-vis d'une telle rotation, naturellement dans les limites autorisées par les butées constituées par les faces 61 et 68 respectivement du rebord 57 de la saillie 49 et du rebord 64 de la saillie 50.
A cet effet, le verrou 90 est accessible dans la zone 8 d'actionnement manuel du bras 1, par un bouton de ccmmande 91.
Plus précisément, comme il ressort des figures 1, 4, 5, le prolongement longitudinal de l'évidement 56 au-delà de la saillie 50 vers l'extrémité proximale 5 du bras 1 présente une face de fond 92 plane, parallèle à la face 16 du bras 1 et située en retrait par rapport à cette face 16, ainsi d'ailleurs que par rapport à la face d'appui 82 de la zone d'extrémité 79 de la lame de ressort 78, et deux faces latérales 93 et 94 planes, symétriques l'une de l'autre par rapport au plan 13 auquel elles sont parallèles en étant espacées mutuellement perpendiculairement à ce plan d'une distance identique à la distance séparant perpendiculairement à ce plan les faces 85 et 86, de telle sorte que les faces 93 et 94 relient la face de fond 92 de l'évidement 56 à la face 16 du bras 1 dans les prolongements coplanaires respectifs des faces 85 et 86 de l' évidement 76.
Complémentairement, le verrou 90 est délimité transversalement, outre par la face d'appui 83, par une face plane 95 parallèle à la face 83 et appliquée contre la face 92, en un contact glissant, et par deux faces planes 96 et 97 perpendiculaires aux faces 83 et 95 et disposées parallèlement entre elles, respectivement de part et d'autre du plan 13 et symétriquement l'une de l'autre par rapport à celui-ci, en contact respectivement avec la face latérale 93 et avec la face latérale 94 avec possibilité de coulissement relatif ; dans un sens longitudinal inverse du sens 4, les faces 83, 95, 96, 97 du verrou 90 sont raccordées entre elles par une face transversale plane
98 alors que, dans le sens 4, c'est-à-dire vers la saillie 50, elles sont raccordées entre elles par une face transversale plane 99 portant de façon solidaire, en saillie longitudinalement dans le sens 4 par rapport à elles, deux bras longitudinaux 100 et 101 disposés symétriquement l'un de l'autre par rapport au plan 13, respectivement le long des faces latérales 93 et 94 de l'évidement 56 en laissant subsister entre eux un espace intermédiaire 202 longitudinal, ouvert dans le sens 4 vers la saillie 50 pour communiquer au verrou la forme d'une fourche lorsqu'il est vu suivant une direction circonférentielle centrée sur l'axe 7 ; les deux bras 100 et 101 sont délimités d'une part par des prolongements coplanaires de la face 83 et d'autre part, vers la face 92 de fond de l'évidement 56, par des faces respectives planes 102 et 103 coplanaires, parallèles à la face 95 mais en retrait par rapport à cette dernière vers la face 83 de telle sorte qu'il subsiste un espace respectivement entre chacune de ces faces 102 et 103 et la face 92 de l'évidement 56.
Complémentairement, comme il ressort également plus particulièrement des figures 4 et 7 , la saillie 50 s'étend respectivement de part et d'autre du plan 13, perpendiculairement à celui-ci, sur une dis- tance inférieure à la distance séparant de ce plan les faces latérales 93 et 94 de l'évidement 56 et, plus précisément, au plus égale à la distance séparant de ce plan les deux bras 100 et 101 de telle sorte que ces derniers, en position de verrouillage, s'engagent respectivement de part et d'autre de la saillie 50, reçue dans l'évidement 56 lorsque les bras 1 et 2 occupent leur position relative de fermeture de l'instrument ; dans cette position, la saillie 50 présente
le long de la face 92 de fond de l'évidement 56 deux rebords 104 et 105 situés respectivement de part et d'autre de cette saillie 50 suivant une direction parallèle à l'axe 7, et qui s'intercalent entre la face de fond 92 et, respectivement, la face 102 du bras
100 et la face 103 du bras 101, pratiquement sans jeu ; il en résulte le verrouillage désiré de l'instrument en position de fermeture, dès lors que le verrou 90 est retenu plaqué par sa face 95 contre la face 32 de fond de l'évidement 56.
A cet effet, le bouton 91 est disposé pour l'essentiel en regard de la face 14 de la zone d'actionnement manuel 8, dans une disposition symétrique par rapport au plan 13, et il est relié de façon solidaire au verrou 90 par une zone étranglée 106 également symétrique par rapport au plan 13 mais présentant perpendiculairement à celui-ci des dimensions inférieures à celles du reste du bouton 91 de même qu'à la distance séparant perpendiculairement au plan 13 les faces 96 et 97 du verrou 90 ; la zone étranglée 106 traverse le bras 1, de la face 14 à la face de fond 92 de l'évidement 56, via une lumière longitudinale 107 délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 13 par deux faces planes 108 et 109, parallèles au plan 13 et disposées symétriquement l'une de l'autre par rapportà celui-ci, avec un écartement mutuel inférieur à l'écartement mutuel des faces 96 et 97 du verrou et à celui des faces latérales 93 et 94 de l'évidement 56 de même qu'aux dimensions que le bouton 91 présente perpendiculairement au plan 13 au contact de la face 14 de la zone d'actionnement manuel 8 en étant toutefois supérieur aux dimensions de la zone étranglée 106 perpendi
culairement au plan 13 ; ainsi, le verrou 90 et le bouton 91 enferment entre eux, respectivement de part et d'autre de la zone étranglée 106, des zones marginales de la lumière 107 avec possibilité de coulissement longitudinal le long de ces zones sans autre possibilité de mouvement.
Longitudinalement, la lumière 107, l'évidement 56, le verrou 90 présentent des dimensions respectives telles que, par coulissement de la zone étranglée 106 du bouton 91 dans la lumière 7 et coulissement du verrou 90 dans l'évidement 56, on puisse amener le verrou 90 soit dans sa position de verrouillage dans laquelle les bras 100 et 101 viennent immobiliser la saillie 50 à l'intérieur de l'évidement 56 comme il est illustré, soit dans une position dans laquelle les doigts 100 et 101 sont intégralement décalés longitudinalement par rapport à la saillie 50 pour libérer cette dernière en vue d'une rotation relative des deux bras 1 et 2 autour de l'axe 7 dans le sens d'un écartement mutuel des extrémités distales 22 et 23 de ces bras.
En s'appuyant contre la face 83 par son extrémité 80, la lame de ressort 78 s'oppose à un coulissement intempestif de l'ensemble verrou 90 - bouton 91 dans un sens ou dans l'autre ; de préférence, comme il est illustré, on assure une immobilisation du verrou 90 dans deux positions correspondant respectivement à l'accouplement des bras 100 et 101 avec les rebords 104 et 105 de la saillie 50 et à la libération de cette saillie 50 ; à cet effet, la face 83 présente deux dépressions 110 et 111 disposées de telle sorte que la lame de ressort 78 s'y engage par son extrémité 80,
dans une relation d'appui élastique suivant une direction circonférentielle centrée sur l'axe 7, respectivement dans l'une et l'autre des positions précitées du verrou 90. Naturellement, d'autres modes de verrouillage mutuel des bras 1 et 2 d'un instrument conforme à la présente invention pourraient être adoptés sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette invention ; on remarquera cependant la forme extrêmement simple sous laquelle on a regroupé, dans le mode de réalisation des figures 1 à 8, de tels moyens avec des moyens destinés à limiter l'écartement mutuel des extrémités distales des bras en position d'ouverture de l'instrument et des moyens pour empêcher un déplacement relatif des extrémités distales des bras parallèlement à l'axe de leur articulation mutuelle.
De même, bien que l'on ait illustré et décrit des moyens de verrouillage des deux bras en position de fermeture de l'instrument exclusivement dans le cas du mode de réalisation des figures 1 à 8, un
Homme du métier comprendra aisément que l'on pourrait prévoir de tels moyens également dans le cas des instruments illustrés aux figures 10 à 26, de même que l'instrument illustré aux figures 1 à 8 pourrait être démuni de moyens de verrouillage.
Ayant ainsi décrit les points communs effectifs ou potentiels entre les différents instruments illustrés aux figures 1 à 26, on va à présent décrire les spécificités propres de chacun d'eux, à savoir la forme de leurs extrémités distales respectives, à titre d'exemplesnon limitatifsd'instruments microchirurgicaux pouvant être réalisés conformément à la présente invention.
Dans le cas de l'instrument illustré aux figures 1 à 7 , à savoir un porte-aiguille , les extrémités distales 22 et 23 des bras 1 et 2 de l'instrument présentent une forme générale rectiligne suivant une direction moyenne 112 située dans le plan 12 et s'écartant du plan 13 dans le sens 4, en formant avec le plan 13 un angle α par exemple compris entre 30 et 45° ; les extrémités distales 22 et 23 présentent dans ce cas la forme de becs effilés, présentant l'un vers l'autre des faces respectives planes 113 et 114 prolongeant coplanairement respectivement les faces 34 et 35, c'est-à-dire s'accolant mutuellement dans la position de fermeture de l'instrument illustréenotamment à la figure 2 ; de façon connue en soi, les faces 113 et 114 peuvent être munies d'un évidement ou d'un bossage facilitant la tenue d'une aiguille courbe. Les extrémités distales 24 et 25 de la pince illustrée aux figures 8 et 9 présentent quant à elles également une forme rectiligne de direction moyenne 115 divergeant dans le sens 4 par rapport au plan 13 en formant par rapport à celui-ci un angle β de l'ordre de 30 à 45°, la direction moyenne 115 étant également située dans le plan 12 si l'on suppose l'instrument fermé ; dans le cas de cet instrument, les extrémités distales 24 et 25 présentent l'une vers l'autre des faces respectives planes 116 et 117 dépourvues de tout relief et de tout creux, prolongeant coplanairement respectivement les faces 34 et 35 de façon à s'accoler mutuellement suivant le plan 12 lorsque l'instrument est fermé.
Les extrémités distales respectives 26 et 27 des bras 1 et 2 de la pince à muscle droit supérieur illustrée aux figures 10 à 14 présentent également une forme générale rectiligne de direction moyenne 118 divergeant dans le sens 4 par rapport au plan 13, en formant toutefois par rapport à celui-ci un angle γ compris entre 45 et 60° ; l'instrument étant considéré à l'état fermé, la direction moyenne 118 est également située suivant le plan 12 le long duquel les extrémités distales 26 et 27 sont accolées par des faces planes respectives 119 et 120 prolongeant coplanairement respectivement les faces 34 et 35; toutefois, dans le cas de ce mode de réalisation d'un instrument conforme à la présente invention, et comme il ressort plus particulièrement de l'examen des figures 13 à 14 , les extrémités distales respectives 26 et 27 des bras 1 et 2 présentent en bout, suivant des directions respectives circonférentielle centrées sur l'axe 7, respectivement deux griffes 121 en saillie sur la face 119 et juxtaposées perpendiculairement à la direction 118, et une griffe 122 en saillie sur la face 120, laquelle griffe 122 vient s'intercaler entre les deux griffes 121 lorsque la pince est à l'état fermé mais se dégage totalement de ces griffes 121 lorsque la pince est à l'état ouvert. Les extrémités distales respectives 28 et
29 des bras 1 et 2 de la pince à griffe illustrée aux figures 15 à 18 présentent quant à elles une direction moyenne longitudinale, avec une forme rectiligne effilée dans le sens longitudinal 4 ; lorsque la pince est à l'état fermé, les extrémités distales 28 et 29 sont en contact mutuel, suivant le plan 12, par des faces respectives
123 et 124 prolongeant coplanairement respectivement les faces 34 et 35 ; comme il ressort mieux des figures 17 et 18, la face 123 porte en saillie, en bout, une griffe 125 disposée suivant le plan 13 alors que la face 124 présente en saillie, en bout, deux griffes 126 disposées symétriquement l'une de l'autre par rapport au plan 13 pour se placer respectivement de part et d'autre de la griffe 125 lorsque la pince est à l'état fermé ; lorsque la pince est à l'état ouvert, les griffes 126 dégagent totalement la griffe 125.
Dans le cas de ces différents instruments, illustrés aux figures 1 à 18, les extrémités distales des bras constituées par conséquent des becs susceptibles de coopérer dans une action de pincement par contact mutuel suivant une direction circαnférentielle centrée sur l'axe 7 et, éventuellement, imbrication mutuelle de griffes du fait d'une rotation relative des bras tendant à fermer l'instrument.
Les deux modes de réalisation illustrés aux figures 19 à 26 correspondent quant à eux à des cas dans lesquels les extrémités distales des bras présentent la forme de lames susceptibles de coopérer dans une action de coupe par croisement mutuel suivant une telle direction circonférentielle et contact mutuel suivant une direction parallèle à l'axe 7 du fait d'une rotation relative des bras 1 et 2 dans le sens de la fermeture de l'instrument.
Plus précisément, dans le cas du mode de mise en oeuvre illustrée aux figures 19 à 22 , les extrémités distales 30 et 31 des bras 1 et 2 sont étroitement juxtaposées suivant une direction parallèle à l'axe 7 (non visible sur ces figures) lorsque l'ins
trument est à l'état fermé ; alors, elles sont dirigées suivant une direction moyenne commune 127 qui, lorsque l'instrument est vu perpendiculairement au plan 13 comme c'est le cas à la figure 21, paraît rectiligne et diverge par rapport au plan 12 dans le sens 4 , du même côté de ce plan 12 que le bras 1 en fermant par rapport au plan 12 un angle δ par exemple de l'ordre de 30° ; par contre, lorsque l'instrument est vu perpendiculairement au plan 12 comme c'est le cas à la figure 20 ou encore longitudinalement comme c'est le cas à la figure 22, les extrémités distales 30 et 31 juxtaposées suivant une direction parallèle à l'axe 7 lorsque l'instrument est fermé présentent une direction moyenne curviligne, divergeant progressivement à partir du plan 13, du côté de celui-ci correspondant à l'extrémité distale 31 du bras 2.
Dans ce cas, pour autoriser les mouvements de pivotement relatif des deux bras 1 et 2 autour de l'axe 1, les extrémités distales 30 et 31 présentent l'une vers l'autre des faces respectives 128 et 129 définies par des génératrices respectives circulaires, centrées sur l'axe 7 alors que, l'instrument étant supposé à l'état ouvert comme on l'a schématisé partiellement à la figure 21, ces extrémités distales 30 et 31 présentent l'une vers l'autre des tranchants respectifs 130 et 131 antagonistes, orientés suivant des directions circonférentielles centrées sur l'axe 7 et de façon opposée suivant ces directions circonférentielles. La détermination de la géométrie précise des faces 128 et 129 et des tranchants 130 et 131 des
extrémités distales respectives 30 et 31 des bras 1 et 2 de l'instrument illustré aux figures 19 à 22 est du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier, connaissant notamment la distance séparant ces faces ou tranchants vis-à-vis de l'axe 7 d'articulation mutuelle des deux bras et la forme des incisions à réaliser au moyen des ciseaux.
Les figures 23 à 26 illustrent un autre type de ciseaux, dans lequel les extrémités distales respectives 32 et 33 sont disposées, lorsque l'instrument est fermé, suivant une même direction moyenne située dans le plan 12 mais divergeant progressivement par rapport au plan 13 dans le sens 4, du côté de l'extrémité distale 32 du bras 1, avec une forme curviligne ; lorsque les ciseaux sont à l'état fermé, les zones distales 32 et 33 en forme de lames sont juxtaposées parallèlement à l'axe 7 par des faces respectives 132, 133 définies par des génératrices circonférentielles centrées sur l'axe 7 alors que, lorsque les bras 1 et 2 sont dans une position d'ouverture des ciseaux, ces extrémités distales en forme de lames 32 et 33 présentent l'une vers l'autre, suivant des directions circonférentielles centrées sur l'axe 7, des tranchants respectifs 134 et 135 ; dans ce cas également, la détermination des formes respectives 132 et 133 et des tranchants 134 et 135 est du domaine des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Comme on l'a dit plus haut, les modes de mise en oeuvre de la présente invention qui viennent d'être décrits ne sont nullement limitatifs et, en particulier, on pourrait orienter différemment les
becs ou lames constituant les extrémités distales respectives des instruments qui ont été décrits, par exemple pour réaliser une pince à muscle gauche supérieur à partir de la pince décrite en référence aux figures 11 à 14, ou des ciseaux pour greffe de cornée (droite) à partir des ciseaux décrits en référence aux figures 19 à 22.