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Published on Feb 14,2023
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Published on Feb 14,2023
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Home Explore LETTRE DE LA LITTERAIRE 60
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de la Société Littéraire de Liège numéro 60 janvier 2023

Editeur responsable: Nadine Hanquet - Cercle e la Société Littéraire de Liège - Place de la République Française 5 - 4000 Liège - Bureau de dépôt: Chaudfontaine - Revue trimestrielle du Cercle de la Société Littéraire de Liège SRLFS

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SOMMAIRE

“LES TÉMÉRAIRES ” 4

La méditation, c’est bon pour le cerveau 6

Hommage à l’historien Richard Forgeur 8

Balade pédestre à Plombières 10

La route des LA MARCK, une saga féodale 12

Avis de tempête fiscale sur l’immobilier 14

Dans les pas d'Antonio Vivaldi 15

Les femmes dans les Conseils d’administration 17

Les élections américaines de novembre 2022 et

le fonctionnement des institutions fédérales,

implications pour l’Europe 19

Les 150 ans d’hypnose à l’Université de Liège 23

Le XXe Congrès du Parti Communiste Chinois (PCC)

ses implications pour les relations avec l’Union

européenne. Entre ruptures et continuités 25

Les changements climatiques en Belgique 26

Evénements familiaux de la Société Littéraire

Fiançailles:

Monsieur Léopold GÉRARD, fils de Monsieur et Madame

Arnold GÉRARD, avec Mademoiselle Constance

CARAKÉHIAN

Décès:

Madame Baudouin RABAU, née Brigitte HANQUET, le 12

mai 1949, décédée le 18 novembre 2022. Par le passé, elle s’engagea à plusieurs reprises pour lancer et soutenir différentes

activités de notre Cercle : tournois de Tennis, balades pédestres, etc… ce dont nous lui sommes toujours reconnaissants.

Baudouin RABAU est membre coopérateur depuis 2006 et a

été membre du Conseil d’administration et de la Commission

de Ballottage.

Baronne Jacques DELRUELLE, née Baronne Janine

GHOBERT le 24 avril 1931, décédée le 18 décembre 2022,

et fut notamment présidente du Conseil de Noblesse, Juge

émérite de la Cour constitutionnelle, Sénateur honoraire,

ancien Membre de la Chambre des représentants, membre

actionnaire de la Société Littéraire depuis le décès de son

époux en juillet 2022. Avant d’entrer en politique, elle présida

de nombreuses associations sociales et caritatives et fut notamment Présidente de l’ONE. Elle fut aussi dame d’honneur de la

Reine Fabiola. Il sera rappelé que le Baron Jacques Delruelle

fut président de notre Cercle entre 1991 et 1997 et la Baronne

Jacques Deruelle le seconda utilement dans cette tâche.

Monsieur Christian MONSEUR, né le 6 juillet 1945, décédé

le 20 décembre 2022, membre permanent depuis 1992.

\"la Lettre” revue du Cercle de la Société Littéraire de Liège

Revue trimestrielle Tirage :

700 exemplaires

ONT COLLABORÉ À LA RÉDACTION: Olivier HAMAL, Geneviève IWEINS

d’EECKHOUTTE, Marie-Amélie HERMAN, Christophe DE FOSSA, Thibaut

WAUTHION, Marc PETIT, Paul-André DE FOSSA, Baudouin CAPELLE,

Marie-Pascale WAHIS, Eric-Charles MINET, André LAMALLE, Jean-Pierre

SCHENKELAARS, Philippe ALEXANDRE, Jean-François NYS, Yves POUPART

(pour la mise en page)

CERCLE DE LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LIÈGE scrlfs

Place de la République française, 5

4000 Liège

e-mail: [email protected]

OGERgraphiste

Erratum :

dans la Lettre n° 59 à la page 11, dernière photo, il faut lire M.

Baudouin de HEPCÉE, Mmes Giorgio ZAMAGNI et Adrien

MAERTENS de NOORDHOUT

Naissances :

Isaline de BECO, née le 5 décembre 2022, fille de Monsieur

et Madame Geoffroy de BECO, petite-fille de Monsieur et

Madame Philippe de BECO

P:03

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Une année que nous espérons pleines de

joie, bonheur et espérance pour vous et

vos proches.

Mais c’est aussi l’occasion de souhaiter les

mêmes voeux pour notre Cercle qui fête cette

année son 244ième anniversaire. Dans 6 ans, ce

sera le 250ième, soit un quart de siècle ce qui

est plutôt rare dans le monde associatif tant en

Belgique qu’à l’étranger.

Tel pourra être le cas car depuis sa fondation en 1779, la

Société Littéraire a su faire face aux évènements notamment de l’histoire avec la révolution liégeoise de 1789,

les périodes difficiles qui ont suivi, les changements de

régime et deux guerres mondiales.

Ceci pour les événements extérieurs mais il y a aussi eu

les soubresauts intérieurs comme l’incendie de 1859 et

la reconstruction de l’immeuble, la création de la Société

civile en 1888, à la fin du XIXe, la scission du Cercle

Albert et Elisabeth qui finira par réintégrer la Littéraire

quelques dizaines d’années plus tard, les hauts et les bas

au niveau du nombre de nos membres, des activités développées ou encore de nos finances. N’oublions pas non

plus dans les années soixante du siècle précédent les velléités de certains de vendre notre hôtel de maître, ce qui

fit l’objet d’affrontements certains entre les supporters

et les opposants à cette vente, ces derniers finissant par

l’emporter.

Fort heureusement depuis une quarantaine d’années,

notre Cercle a retrouvé une certaine prospérité sous bien

des aspects (nombre de membres, multiplication et diversification des activités etc) et nombre de défis importants ont pu être relevés comme la restauration de

l’entièreté de notre hôtel de maître et la transformation

sur le plan de notre statut juridique d’une Société civile

en une Société coopérative.

Chose importante, tout au long de ces siècles, la Littéraire

a pu compter sur un certain nombre de ses membres et de

surcroit bénévolement pour assurer sa pérennité. Mais la

Littéraire, ses membres et ses responsables ont su aussi

se remettre en question et s’adapter aux évolutions sociétales. Ne mentionnons que le fait d’avoir accepté que

les dames puissent devenir membres à part entière ou encore le fait que nos activités se font

aujourd’hui, pour la plupart, en présentiel et en

visio-conférence.

Mais nous sentons aujourd’hui que nous sommes

à une croisée de chemin liée au fait que nombre

d’enfants et petits-enfants de nos membres ont

quitté Liège pour s’établir ailleurs en Belgique

ou encore à l’étranger en raison de leur parcours professionnel ou autre. Quelques fois parents et

grands-parents suivent… Cela raréfie notre potentiel de

recrutement dans notre public traditionnel. Par ailleurs,

nous devons aussi nous réinventer pour pouvoir attirer

un public plus jeune à même d’assurer l’avenir, phénomène récurrent.

La Littéraire compte aujourd’hui près de 520 membres

toutes catégories confondues : actionnaires, membres

permanents et d’honneur. Ce n’est pas assez, sans compter qu’en termes financiers, nous ne tenons pas à majorer excessivement le montant des cotisations pour que le

Cercle reste accessible au plus grand nombre.

C’est pourquoi dans les prochaines semaines nous allons

vous écrire pour faire de vous des ambassadeurs de la

Littéraire et vous inviter à solliciter vos enfants et petits-enfants (voir d’autres de vos parents) ainsi que vos

connaissances pour qu’ils deviennent membres de la

Littéraire. L’éloignement même à l’étranger n’est plus un

bon argument pour renoncer ou ne pas devenir membre.

Pour les personnes résidant à l’étranger nous avons arrêté une cotisation à 120€ et la plupart de nos activités

peuvent être suivies en visio conférence.

Nous croyons aussi que maintenir un lien avec Liège est

important. Ne jamais oublier ses racines !

Nous vous remercions d’avance pour l’accueil que vous

réserverez à notre démarche.

En attendant le plaisir de vous rencontrer à nos prochaines

activités, recevez, Chère Madame, Cher Monsieur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Olivier HAMAL

Président

Éditorial

Chère Madame,

Cher Monsieur,

2023 est arrivé !

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“LES TÉMÉRAIRES ”

Quel auteur, quel communicateur surtout !

Les salons de la Littéraire affichaient complet

pour la conférence que nous a donnée Bart

Van Loo le mercredi 7 septembre dernier et

ce fut mérité.

D’emblée, l’auteur nous a partagé

sa passion pour la période des bourguignons,

qu’il nous présente comme étant le « momentum » à l’origine de la Belgique. Il l’institue le

19 juin 1369 avec le mariage de Philippe le Hardi avec

Marguerite de Male, comtesse de Flandre. Il conclut

avec Charles Quint, dernier souverain véritablement

bourguignon (qui abdiqua en 1555).

Il le fit avec fougue, détails et anecdotes choisies qui

captivèrent un public rapidement conquis. L’historien

relève la pertinence des sources écrites, savoure

la manière de partager une passion pour cette période fondatrice de notre pays, mêlant histoire des

grands, des humbles et des arts. Soulignons la mise

en contexte des événements, des arbres généalogiques de France, Flandre et Bourgogne avec force

détails qui relient chacun à la grande Histoire. Bart

Van Loo nous communique son admiration devant

nombre d’œuvres d’art réalisées par des « flamands»,

un terme qui désignait alors les gens de chez nous :

Jean Malouel, Jacques de Baerze, Jan Van Eyck, Rogier

van der Weyden, Claes Suter.

Passionné, passionnant, l’auteur nous a encouragés à

rendre visite et hommage lors de nos prochaines pérégrinations sur les pas des artistes soutenus par les

bourguignons. Gand, Dijon : nous voici ! Son prochain

ouvrage devrait nous emmener sur leurs traces – à

suivre !

Aujourd’hui encore « een echte bourgondiër » désigne

en néerlandais, un bon vivant, quelqu’un qui sait profiter de la vie et surtout d’une table aux mets appétissants et variés. Inspiré par cette étymologie, Bart Van

Loo nous décrit les banquets d’alors, le tranchoir qu’on

partageait avec un «co-pain », les magnifiques menus,

les chapelets de saucisses fourrés et moult détails qui

résonnent encore à nos tables.

Auteur apprécié en Flandre, Bart Van

Loo est un francophile, convaincu par

notre histoire commune, et traduit pour

la première fois en français avec son

livre : Les Téméraires (Flammarion, 2020

- 29€ - https://boutique.siloe-liege.be/

livre/9782081509825-les-temerairesquand-la-bourgogne-defiait-l-europe-van-loo-bart/).

En néerlandais, allemand ou anglais, la couverture

présente un portrait de Charles le Téméraire et affiche

« De Bourgondiers », en français, nous lisons « Les

Téméraires » avec en couverture une tapisserie aux

mille fleurs conservée à Berne.

Bien sûr, Liège est un cas qui se distingue des autres

« Plats Pays » de cette époque par le caractère ecclésiastique de sa principauté. Deux points d’orgue : la

révolte de 1408 où Jean de Bavière fit appel aux bourguignons pour étouffer la révolte liégeoise et surtout

celle de 1468 sous Louis de Bourbon que Charles le

Téméraire mata par un véritable massacre de sinistre

mémoire. Etait-ce pour se faire pardonner qu’il offrit

en 1471 à la cathédrale Saint-Lambert l’exceptionnel

reliquaire, aujourd’hui joyau du Trésor de notre cathédrale ?

Dédaignée par la France dont on sait qu’elle veille à

édifier ses légendes plutôt que la réalité historique

vécue à ses Marches, la Bourgogne méritait un tel livre!

Un excellent moment pour les salons de la Littéraire !

Geneviève IWEINS d’EECKHOUTTE

Mercredi 7 septembre 2022 - Dîner Conférence

par Bart VAN LOO à l'occasion de la présentation de son dernier roman

P:05

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ETAIENT PRESENTS: M. Renaud ADAM, M. et Mme Didier ANCIAUX de FAVEAUX, M. et Mme Charles BEAUDUIN, M. André BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, M.

de BIDLOT THORN, Mme Isabelle de BROUX, Mme Brigitte BURY, M. et Mme Christian CABUT, M. et Mme Baudouin CAPELLE, M. et Mme Gaëtan CARNOY, M. et Mme

Bernard-Michel CARNOY, Comte et Comtesse Henri de CAUSANS, M. et Mme Michel CHAPELLE, Mme Marie-Christine COLIN-LEFEBVRE, M. et Mme Jean-Marie

de COUNE, M. et Mme Jean-Pierre CRAHAY, M. et Mme Paul-André DEFOSSA, Mme Jaroslav DEDEK, M. François DELOOZ, M. et Mme Michel DERRIKS, M. Henri

DESSALLE, M. Maxime DUMOULIN, M. et Mme Baudouin DUPRIEZ, M. Bertrand DURY, Mme Ivette FAFCHAMPS, M. et Mme Frédéric FALISSE, M. Jean-Paul FIRKET, M.

Nicolas FLAWINNE, Mme Christine de FRAIPONT, M. et Mme Christian FUNKEN, M. Frédéric GEORGES, M. Philippe GHILAIN, Mme. Marie GILLET, M. et Mme JulesAndré GOFFIN, M. Frédéric GOTHIER, M. et Mme Jacques HACOURT, M. et Mme Pierre HALKIN, M. Olivier HAMAL, Mme Nadine HANQUET, M. et Mme Marc HENRY

de HASSONVILLE, Mme Mireille HORMAN, M. et Mme Michaël IWEINS d’EECKHOUTTE, M. et Mme Christian JAMAR de BOLSÉE, Mme Nicolas JOASSART, M. et Mme

Georges KELLENS, Mme Didier GRISARD de la ROCHETTE, M. et Mme Jean-Claude LAHAUT, M. et Mme Marc LALOUX, M. et Mme Benoît LALOUX, Chev. et Mme

LAMARCHE, M. et Mme François LAMARCHE, Mme Bernadette de LAMINNE de BEX, M. et Mme Charles-Henry LE ROUX, M. et Mme Jean LEBRUN, M. et Mme Eric

vander LINDEN, M. Charles LOISEAU, M. Benoit LOORE, Mme MAERTENS de NOORDHOUT, M. Julien MAQUET, M. et Mme Eric-Charles MINET, M. et Mme Joseph

MOUCHETTE, M. Lionel NAGANT de DEUXCHAISNES, M. Marc PETIT, Mme Jacqueline van de PUT, M. RÉARD, M. et Mme Jean-Luc REZETTE, M. Philippe RIGAUX,

Mme Hélène de RODE, M. Thierry SALÉE, Baronne de SCHAETZEN, Baron Jean-Pierre SCHENKELAARS, M. Dorsan SCHENKELAARS, M. et Mme Marc SIMONIS, M. et

Mme SNYERS, M. et Mme William SPINEUX, M. et Mme Patrick de TERWANGNE, M. Paul THONON, M. et Mme Hervé TOUSSAINT, M. et Mme Patrick de VALENSART

SCHOENMAECKERS, M. André VAN DURME, M. Bart VAN LOO, M. et Mme Dominique VERHULST, Baronne Marie-Paule de VILLENFAGNE d’INGIHOUL, M. et Mme

Albert van VYVE, Baron et Baronne WAHIS, M. et Mme Eric de WALQUE, Mme Jean van der WIELEN, M. et Mme Pierre WOLPER, Mme Philippe von WREDE, M. et

Mme Jean-François van ZUYLEN.

M. Olivier HAMAL et Mme Christine DEFRAIGNE

Mme LAMARCHE, M. et Mme Pierre HALKIN

Mme Michaël IWEINS d’EECKHOUTE

Baron Jean-Pierre SCHENKELAARS et son petit-fils Dorsan

Mmes Bernard-Michel CARNOY et Bernadette de LAMINNE de

BEX

Mme Jaroslav DEDEK et M. Philippe GHILAIN

MM. Jean-Marie de COUNE et

Frédéric GOTHIER

P:06

PAGE 6

Ce mardi 11 octobre, nous avons eu la chance

d’entendre notre membre le Dr Steven Laureys

dans une conférence intitulée « La méditation

c’est bon pour le cerveau ».

Comme il a commencé par nous l’expliquer, notre cerveau, bien que

toujours avec nous est un organe encore assez

méconnu. S’il pèse environ 1,5kg et est composé de 16.000.000.000 de neurones (notre intestin

en compterait lui près de 10.000.000, ce qui lui vaut

son surnom de 2e cerveau), nous commençons seulement à savoir étudier, grâce aux différentes techniques

d’imagerie cérébrale, les interactions de ceux-ci et le

fonctionnement du cerveau.

Le professeur Laureys nous a également présenté

les différents travaux du centre GIGA (Centre de recherche biomédicale interdisciplinaire) qu’il dirige au

sein du CHU de Liège en étroite collaboration avec

différentes instances ainsi qu’universités étrangères.

Ses domaines de recherches sont dans des sujets

aussi variés que les expériences de mort imminente,

les traumas crâniens et commotions cérébrales chez

les sportifs, la neuroplasticité et la rééducation neurologique de personnes paraplégiques suite à des accidents, la neuroplasticité d’artistes et de sportifs de

haut niveau, de personnes en transes spirituelles, des

astronautes, des entrepreneurs, des personnes sous

hypnoses médicales (avec le Pr Faymonville), et bien

sûr des personnes en méditation. Comme vous pouvez le voir, tous les cerveaux l’intéressent y compris

peut-être le vôtre.

Mais revenons-en à la méditation qui était tout de

même le sujet principal de la conférence qu’il donnait en nos salons. C’est suite à une rencontre avec

Matthieu Ricard en novembre 2013 qu’il commença à

s’intéresser à l’impact que pouvait avoir la méditation

sur nos cerveaux. Il l’invitera à Liège en mai 2015 afin

d’étudier son cerveau en lui faisant passer une batterie

de tests allant de l’IRM à l’électroencéphalogramme.

Cela a permis au professeur Laureys de

réaliser que la pratique active de la méditation avait un effet physiologique sur

le cerveau : augmentation de la matière

grise dans différentes zones et augmentation des connexions cérébrales entre

les deux hémisphères.

Nous pouvons également voir que lors d’une méditation, les échanges neuronaux augmentent à la fois en

nombre et en intensité.

La méditation a également des bienfaits. Elle a non

seulement des effets antidépresseurs et anxiolytiques,

mais également, elle permettrait l’élongation de nos

télomères que le manque de sommeil et la « rumination » a contrario raccourciraient.

Contrairement à ce que nombreux peuvent penser,

la méditation ne consiste pas à ne penser à rien, au

contraire elle nous demande la capacité d’observer

nos perceptions, nos pensées et nos émotions sans

nous attacher sur un point en particulier. Elle nous apprend à vivre le moment présent.

La méditation est une pratique qui s’apprend et qui

se maitrise petit à petit comme un sport. Nous avons

pu nous essayer à celle-ci grâce à un petit exercice

respiratoire accessible à tous. Différentes techniques

existent et c’est en essayant et en pratiquant de manière quotidienne que nous pouvons apprendre à la

maitriser à notre échelle.

Marie-Amélie HERMAN

Mardi 11 octobre 2022 - Dîner Conférence

“La méditation,

c’est bon pour le cerveau »

une conférence par le Professeur Dr Steven Laureys

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Découvrez l’entièreté du reportage en scannant le QR code PAGE 7

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. Didier ANCIAUX de FAVEAU, Mme Laurence ARNOULD, Vicomte et Vicomtesse Patrick de BIOLLEY, M. et Mme Luc BOULANGER, Mme

Gaspard BRAHAM, Mme Charles-Henri de BROGNIEZ, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme Alexandre CAEYMAEX, M. et Mme Bernard-Michel CARNOY, M.

Dominique DESTREE, Melle Muriel DRISSE, M. et Mme Frédéric FALISSE, M. Denis GALAND, M. François GEVERS, Mme Stéphanie GONZALEZ, M. et Mme Jean-Paul

GRANDJEAN, Mme Jean GREGOIRE, M. et Mme Bernard GREGOIRE, Mme Jacques HACOURT, M. Yves HAERDEN, M. et Mme Pierre HALKIN, M. et Mme Patrick

de HALLEUX, M. Olivier HAMAL, Mme Nadine HANQUET, M. et Mme Marc HENRY de HASSONVILLE, M. et Mme Philippe HERMAN, Melle Marie-Amélie HERMAN,

Mme Manon HERMANN, M. et Mme Michaël IWEINS d’EECKHOUTTE, M. et Mme Christian JAMAR de BOLSÉE, Mme Nicolas JOASSART, Mme Igor KLAPKA, Melles

Helena et Alexandra KLAPKA, Mme Chantal KRAFT de la SAULX, Mme Michel LALOUX, Chev. et Mme LAMARCHE, M. et Mme Sébastien LAMBIN, Mme Bernadette

de LAMINNE de BEX, Mme Thérèse de LAMINNE de BEX, M. Steven LAUREYS, M. et Mme Jean LEBRUN, Mme Emmanuel LIBBRECHT, M. et Mme Adrien MAERTENS

de NOORDHOUT, M. et Mme Pierre le MAIRE, Baron et Baronne Gérard de MOFFARTS, M. Philippe MOTTARD, M. Lionel NAGANT de DEUXCHAISNES, M. et

Mme NOËL, M. et Mme Réginald ORTS, M. Baudouin PAQUOT, M. Yves POUPART, M. et Mme Michel PÂQUES, Mme Martine REGOUT, M. Jean-Marc RIGAUX, M.

Philippe RIGAUX, Mme Hélène de RODE, Mme Carine ROLAND, Mme Damien de SCHAETZEN, M. et Mme Georges SENIOUTOVITCH-BEREJNY, M. et Mme Renaud

STERNOTTE, Mme Géraldine TROISFONTAINE, M. et Mme Bernard ULLENS de SCHOOTEN, Mme Jacques VERMEIRE, M. et Mme Dominique VOISIN, Mme Laetitia

van VYVE, Mme Eric de WALQUE, M. Michel WATELET, M. et Mme Pierre WOLPER.

M. Adrien MAERTENS de NOORDHOUT et Baron Gérard de

MOFFARTS

Vicomte Patrick de BIOLLEY et Mme Adrien MAERTENS de

NOORDHOUT

Mmes Philippe HERMAN et Marc HENRY de HASSONVILLE

Mme Igor KLAPKA et ses filles Alexandra et Helena

M. Christian JAMAR de BOLSÉE, Mmes Damien de SCHAETZEN

et Nicolas JOASSART

Mmes Bernard ULLENS de SCHOOTEN et Michel LALOUX

M. Steven LAUREYS et Olivier HAMAL

Mme Jean-Paul GRANDJEAN, M. Michel WATELET, Mme

Michel PÂQUES et M. Steven LAUREYS

Melle Marie-Amélie HERMAN

P:08

PAGE 8

Décédé le 8 août 2012 à l’âge de 85 ans, Richard Forgeur a

consacré toute sa vie au riche patrimoine de Liège, sa ville

natale. N’ayant pas d’héritier direct, il a légué par testament

l’ensemble de sa fortune à la Fondation roi Baudouin.

L

e Fonds Richard Forgeur a donc fêté cette année

son dixième anniversaire et la Société Littéraire

a organisé à cette occasion dans ses salons, le

14 octobre 2022, à l’initiative de son président

Olivier Hamal, une séance académique en l’honneur

de cet historien liégeois de tout premier plan, que son

ami Albert Lemeunier, disparu moins d’un an après lui,

avait décrit si justement lors de ses obsèques à l’église

Saint-Jacques : « Au revoir l’ami au long manteau

brun, au petit chapeau vert, aux yeux bleus, au sourire accueillant, à l’humeur égale. Pour longtemps ta

silhouette de père tranquille restera dans nos cœurs ».

Né à Liège le 1er avril 1927, Richard Forgeur appartenait à une famille de juristes. Licencié en histoire,

lauréat du Concours universitaire, il consacra son mémoire de licence aux collégiales au cours de la Période

moderne. Il fit un bref passage à l’Institut royal du

Patrimoine artistique, mais c’est aux Archives de l’État à

Liège qu’il voua la plus grande partie de sa carrière en

tant qu’archiviste paléographe. Membre effectif honoraire de la Commission royale des Monuments et Sites,

il fut Vice-Président de la Société d’Art et d’Histoire du

Diocèse de Liège, de l’asbl « Musée d’Art religieux et

d’Art mosan et de la Société royale « Le Vieux Liège ».

Il fut en outre membre de la Société des Bibliophiles

liégeois de 1958 jusqu’à sa mort.

Disposant d’un budget annuel de quelque 150.000 €,

le Fonds Richard Forgeur a déjà trouvé de nombreux

partenaires publics ou privés. La Région wallonne finance en partie bon nombre de projets de restauration à condition que le propriétaire assure le solde

du coût des travaux, ce qui bloque certains dossiers

intéressants. Grâce à l’appui du Fonds Forgeur, divers

projets restés depuis longtemps dans les tiroirs ont pu

et pourront être menés à bien.

On peut citer la remise en peinture de l’intérieur de

l’église du Mont Cornillon, le nettoyage et la mise en

valeur de la grande verrière du bras méridional du

transept de la cathédrale de Liège, représentant le

Couronnement de la Vierge, la Conversion de saint

Paul et la présentation du prévôt Léon d’Oultres par

saint Lambert à saint Paul, le nettoyage de la façade de

l’église Sainte-Catherine, en Neuvice, la restauration de

la tribune d’orgue de l’église Sainte-Lucie de Mortroux,

la reconstitution de la rosace du temple protestant de

Spa ou encore le rafraîchissement de la synagogue de

la rue Léon Frédéricq à Liège. L’hôtel de notre Société

littéraire de Liège bénéficie lui aussi de l’aide du Fonds

Forgeur pour la restauration en cours de sa façade et

de son toit. Le Fonds a également contribué à la rénovation de la façade de la maison du peintre-décorateur Jules Alexandre, érigée en 1902-1903 par Victor

Rogister, un des architectes liégeois Art nouveau des

plus connus.

C’est le président du Comité de gestion du Fonds

Richard Forgeur, M. Michel Foret, Gouverneur honoraire de la Province de Liège, qui a présenté ce

bilan des dix premières années du Fonds Richard

Forgeur. Les autres membres de ce comité sont MM.

Bruno Deprez et Albert Fraikin ainsi que Mme Anne

De Breuck. M. Pierre-Yves Kairis, expert auprès de la

Fondation Roi Baudouin, a pour sa part souligné la richesse de la bibliographie de ce Pic de la Mirandole

liégeois, notamment ses précieux feuillets relatifs aux

différentes églises de Liège et au palais des princesévêques. L’assistance présente le 14 octobre a également eu l’occasion de visionner un film consacré

à Richard Forgeur par Jean-Pierre Marziale et Éric

Ortmans, de RTC Télé Liège.

Christophe DE FOSSA

Vendredi 14 octobre 2022 - Dîner Conférence

Hommage à

l’historien Richard Forgeur

P:09

Découvrez l’entièreté du reportage en scannant le QR code PAGE 9

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. et Mme BEAUDUIN, M. et Mme Philippe de BECO, M. Gérard BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, M. de BIDLOT THORN, M. Laurent BRUCK,

M. Christian de CONINCK, M. Jean-Marie de COUNE, Mme Hélène DECONINCK, M. et Mme Christophe DE FOSSA, M. DEHIN, Mme Natalie DEMARET, M. Paul

DEMARET, M. Bruno DEPREZ, M. Flavio DI CAMPLI, M. Bruno DUMONT, M. Pascal DUMONT, M. Christian DURY, M. Nicolas EVRARD, M. Michel FORET, M. Albert

FRAIKIN, M. Lucien FRANÇOIS, M. Jacques GALLOY, M. Philippe GILSON, M. Frédéric GOTHIER, M. Bernard GREGOIRE, M. Olivier HAMAL, Mme Nadine HANQUET,

M. Marc HENRY de HASSONVILLE, Mme Anne JACQUEMIN, M. Pierre-Yves KAIRIS, M. Ilias KALOYANNIS, M. et Mme Louis-Bernard KOCH, M. Maurice KORN, Mme

Marylène LAFFINEUR-CRÉPIN, M. Benoît LALOUX, M. Hervé LISOIR, Chev. MAERTENS de NOORDHOUT, M. Adrien MAERTENS de NOORDHOUT, M. Julien MAQUET,

M. Jean-Pierre MARZIALE, M. Michel MIKOLAJCZAK,M. Fabrice MULLER, M. Eric ORTMANS, M. PALMERS, M. Marc PETIT, Mme Leatitia PUCCIO, M. Jean-François

RANSCELOT, M. Gilles RIGOTTI, Mme Monique SNYERS, Mme Yvette STAINIER, M. Philippe STORMS, M. Michel TEHEUX, M. Michel TRIGOLET, Mme Anne TRUYERS,

M. Emmanuel VANDERHEYDEN, M. Jean-Marie VERDIÈRE, M. et Mme ZALATEU, Mme Marie ZIANE.

M. Michel FORET

M. Christophe DE FOSSA

MM Hervé LISOIR, Pierre-Yves KAIRIS, Albert FRAIKIN, Lucien FRANÇOIS, Bruno DEPREZ et Michel FORET

M. Hervé LISOIR

MM. Jean-François RANSCELOT, Philippe de BECO, Bernard

GREGOIRE

M. Pierre-Yves KAIRIS

M.Olivier HAMAL

P:10

PAGE 10 Découvrez l’entièreté du reportage en scannant le QR code

Au fil de la Gueule, des prairies, des moutons et

du Grain d’Orge

Par un superbe dimanche ensoleillé d’octobre, une petite trentaine de membres

ont été conviés à rejoindre le village de

Plombières pour une balade pédestre organisée par le Cercle des Epicuriens éclairés.

Le village de Plombières – qui s’appelait Bleyberg

jusqu’au 20 septembre 1919 – se situe à environ 6

km au sud-ouest du point frontière avec l’Allemagne

(Aachen) et les Pays-Bas (Vaals), à quelques encablures

du lieu-dit « Les trois frontières ».

La Gueule n’est autre que le nom donné à la rivière

tortueuse qui traverse la zone. Les mineurs ont créé un

superbe gouffre par lequel la rivière est détournée ;

ce gouffre vaut réellement le détour et mériterait à lui

seul une visite …

Pendant plusieurs siècles, des minerais de plomb et

de zinc ont été extraits et traités sur le site minier.

Entre 1988 et 1998, la zone a été assainie pour 34 millions BEF en raison des grandes quantités de plomb,

de zinc et de cadmium. En 2004, la Région wallonne a

fait de cette zone une réserve naturelle protégée de 13

hectares en raison de la présence de plantes zincifères

et d’animaux (notamment certains papillons) qui se

nourrissent de plantes qui aiment le zinc. La réserve

naturelle de Plombières est un espace protégé où la

nature est prioritaire. Elle est gérée au quotidien par

l’ASBL Natagora grâce à l’implication de volontaires.

Après ce rapide survol géographique, historique et

botanique, nous voilà partis à la découverte d’une

zone champêtre où la nature bocagère est bien préservée. Nous découvrons un ancien site minier, des

fonds de vallée, des prés fleuris et les berges de la

Gueule. Nous empruntons de nombreux chemins et

prairies. La région est en effet parsemée de prairies

sur un sol riche en carbonate de zinc. Elle est traversée par des sentiers touristiques qui passent par les

anciennes lignes de chemin de fer. Les Ravel 38 et 39

viennent d’être asphaltés par la Province de

Liège, les abords étant herbacés et prolongés

par des arbres et arbustes. Gageons que les

autorités provinciales veilleront, à l’avenir, à

entretenir les Ravel afin d’éviter que la nature

n’envahisse ces chemins bucoliques et ne reprenne rapidement ses droits.

Nous croisons des touristes à pied ou à vélo et des

familles qui profitent – comme nous – de l’été indien.

Après deux bonnes heures de marche, nous nous

sommes arrêtés chez Isabelle et Yves Poupart où

un verre de jus de pomme et l’inévitable gâteau de

Verviers nous attendaient.

Après cette halte très salutaire (un peu de pluie s’était

entretemps invitée à la dérobée), nous repartons pour

une petite heure de marche, dans des sous-bois et

prairies où paissent de nombreux moutons qui assurent ainsi l’entretien naturel et écologique des lieux.

Un mouton mâle attire particulièrement notre attention. Son cou est entouré d’un étrange ruban coloré.

Nous sommes perplexes … Au dire d’un Président honoraire, cela signifie que le bélier a fait acte de procréation et qu’il n’y a donc pas lieu de le réutiliser «

pour la bonne cause » en 2022.

Les derniers kilomètres nous ont ramenés à notre

point de départ. Direction : la Brasserie Grain d’Orge à

Hombourg, où un repas copieux nous a été servi dans

une ambiance très festive et des plus conviviales, bière

locale oblige ... Vivement une nouvelle balade champêtre en 2023 !

Marc PETIT

Dimanche 16 octobre 2022

Balade pédestre à Plombières

A l'initiative du cercle des Epicuriens éclairées

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ÉTAIENT PRÉSENTS: Mme Françoise COLLARD, M. et Mme Jean-Luc van der EECKEN, Mme Christine de FRAIPONT, M. et Mme

Jacques HACOURT, M. et Mme Marc HENRY de HASSONVILLE, Mme Nicolas JOASSART, Mme Chantal KRAFT de la SAULX,

Mme Fabienne LE DOCTE, Chev. MAERTENS de NOORDHOUT, M. et Mme Baudouin PAQUOT, M. et Mme Marc PETIT, Mme

Béatrice PETIT et M. Ferdinand HANQUET, M. et Mme Yves POUPART, Mme Monique PRION, Mme Hélène de RODE, M. Damien de

SCHAETZEN, M. et Mme Pierre WOLPER.

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PAGE 12

L’agence wallonne du Patrimoine (AWaP) a

inauguré en 2006 une collection d’ouvrages

intitulée Itinéraires du Patrimoine wallon. Il

s’agit d’une série de guides de découvertes

pour le grand public. Ces livres sont des outils touristiques pratiques richement illustrés.

Le onzième tome de cette série est consacré

à La route des La Marck, une saga féodale (Namur, 2022,

286 pages, 14 €). Son auteur, Frédéric Marchesani, attaché

à l’AWaP, est venu nous le présenter, en présence de notre

sociétaire, le duc (Léopold) d’Arenberg, qui en a signé l’édifiante préface et qui portait ce projet depuis de nombreuses

années tout comme notre président Olivier Hamal.

L

’histoire de la fascinante dynastie des comtes de

La Marck est riche et multiple et cet Itinéraire

nous propose toute une série de lieux qui lui sont

liés, châteaux et forteresses que cette famille

a construits ou habités en des endroits stratégiques

tels que Juliers, Berg, Clèves, Schleiden, Aigremont,

Herbeumont, Liège, Logne, Mirwart, Neufchâteau,

Rochefort, Harzé, La Roche, Agimont, Lummen, Sedan,

Bouillon, Franchimont, Seraing-le-Château, Enghien,

Héverlée, Bouchout et bien d’autres…

La Maison de La Marck trouve son origine en Westphalie,

dans les forêts de l’Eifel (à Altena) au 12e siècle et elle

va se déployer dans les Pays-Bas bourguignons puis

habsbourgeois, du 13e au 18e siècle, ce qui nous invite à découvrir de nombreux sites leur ayant appartenu en Brabant, Limbourg ou Luxembourg, mais aussi

en Allemagne et en France, sans oublier la principauté

de Liège dont le cardinal Érard de La Marck fut le fastueux prince-évêque de 1505 à 1538.

De l’alliance en 1298 d’Évrard II de La Marck avec

Mathilde (de la première Maison) d’Arenberg sont issues sept branches dont ne subsiste aujourd’hui que la

troisième Maison d’Arenberg qui a pour chef de nom

S.A.S. Léopold, 13e duc d'Arenberg. Ces sept branches

sont Clèves (Allemagne), Nevers (France), Ravenstein

(Bruxelles), Arenberg (Allemagne), Sedan (France),

Lummen (Limbourg) et Rochefort (Luxembourg).

Les La Marck se sont éteints en ligne

masculine au 18e siècle mais leur sang

coule encore dans les veines de bien

des familles dont celle qui a hérité de ses

titres : les ducs et princes d’Arenberg par

l’union en 1748 de Louise-Marguerite de

La Marck, dernière du nom, avec le duc

Charles-Raymond d’Arenberg. La boucle était ainsi

définitivement bouclée après l’alliance en 1298 de

Mathilde d’Arenberg avec Évrard II de La Marck et

celle en 1547 de Marguerite de La Marck-Arenberg

avec Jean V de Ligne, général des armées de Charles

Quint, dont le fils aîné hérita du nom et des armes de

La Marck Arenberg (D'or à la fasce échiquetée d'argent

et de gueules, au lion naissant de gueules armé et lampassé d'azur mouvant de la fasce).

L’étude fouillée et très documentée de Frédéric

Marchesani a mis l’accent sur les plus emblématiques

des traces architecturales que les générations des La

Marck ont laissées dans les régions où leur influence

politique, guerrière, religieuse ou culturelle fut prépondérante. Les frontières féodales ne sont plus celles

d’aujourd’hui ; l’Itinéraire sort dès lors des limites de

l’actuelle Région wallonne, témoignant de la dimension européenne de cette prestigieuse dynastie.

L’ouvrage est structuré selon nos provinces belges

mais l’histoire des La Marck dépasse largement nos

frontières. Comme le souligne le duc Léopold dans

sa préface, Rapprocher le public de son passé, de

son histoire, de sa terre natale est devenu un défi

d’envergure qu’il s’agit de relever à l’époque de l’information instantanée qui provoque une « infodémie

» dont nous ne mesurons pas encore exactement les

conséquences quant à notre manière d’appréhender

le monde, d’autant plus que l’enseignement de l’Histoire n’a plus la cote.

Concluons en paraphrasant le marquis de Trazegnies :

« Ne pas connaître le passé de son pays ou de sa famille, c’est comme rouler sans rétroviseurs. On devine

à quoi cela peut aboutir… »

PAUL-ANDRÉ DE FOSSA

Jeudi 10 novembre 2022 – Dîner Conférence

La route des LA MARCK,

une saga féodale

une conférence de Frédéric MARCHESANI, attaché à l’AWaP

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ÉTAIENT PRÉSENTS: M. Marc ANCION, Duc d’ARENBERG et son fils, Mme Lieve BICKÉ, M. de BIDLOT THORN, Mme Jean-Claude BIENFAIT, M. Benjamin BRAGHINI,

M. Didier BRONNE, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme Paul-André DE FOSSA, M. DEHIN, Mme Marie DEMAN, M. Paul DEMARET, Mme Véronique DUYSBURGH, M.

John EYERS, M. Philippe GILSON, M. et Mme Sébastien HAGUETTE, M. Olivier HAMAL, Mme Isabelle van den HOVE, M. Emmanuel JOOS de ter BEERST, M. Christian

KELLEN, M. et Mme Louis-Bernard KOCH, M. Benoît LALOUX, M. François LAMARCHE, M. Erard de LEUZE, M. Julien MAQUET, M. Frédéric MARCHESANI, M. Michel

MIKOLAJCZAK, M. Claude de MOREAU de GERBEHAYE, M. Denis MORSA, Mme Michèle MOZIN-BODSON, M. PALMERS, M. et Mme Michel PAQUET, Mme JeanPierre PAQUOT, Chev. et Mme François de PIERPONT, Mme Monique PRION, M. et Mme Thierry PROUMEN, Mme Jacques RANDAXHE, Mme Christine RENARDY,

M. et Mme Jean-Luc REZETTE, M. Jean-Pierre ROLAND, Baronne de SCHAETZEN, Baron Jean-Pierre SCHENKELAARS, M. SNYERS, M. Philippe STORMS, M. François

THIRY, M. Lambert WERS.

M. Erard de LEUZE et Mme Jacques RANDAXHE

M. et Mme Jean-Luc RÉZETTE

MM. Paul-André DE FOSSA et Philippe de BIDLOT THORN

S.A.S. le Duc d'Arenberg

M. Philippe STORMS

M. Frédéric MARCHESANI et Olivier HAMAL

M. Benoît LALOUX, Mme Jean-Claude BIENFAIT, M. DEHIN et

Baronne de SCHAETZEN

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L’évolution de la fiscalité immobilière et comment les bailleurs pourraient être mis à contribution sur base de la réforme fiscale envisagée

par le Ministre des Finances

L

’étause resserre sur les propriétaires

de biens immobiliers. La chasse est

ouverte.

Tous sont répertoriés, non seulement via leur

déclaration fiscale annuelle, mais aussi via l’obligation

(pas toujours strictement observée) d’enregistrer les

baux à loyer. C’est ainsi que le montant des loyers est

présumé être porté à la connaissance de l’Administration fiscale.

Une première série de dispositions vient d’être prise,

concernant l’indexation des loyers : impossibilité d’indexer le montant du loyer si l’immeuble concerné n’est

pas muni d’un certificat PEB ou si le certificat relève de

la catégorie F ou G, ce qu’on appelle les « passoires

énergétiques », possibilités d’indexation variable pour

les catégories A à E.

Le prochain train de mesures concernera très probablement la taxation des loyers réels (locations de logements). C’est en tout cas là-dessus que se penche notre

ministre fédéral des finances, Vincent Van Peteghem.

La réforme, qui semble inéluctable, se dessine pour

après 2024.

Il est vrai que, pour un gouvernement constamment à

la recherche de nouvelles recettes fiscales, les revenus

immobiliers pourraient constituer un pactole intéressant.

Reste à définir les modalités selon lesquelles cette

taxation s’appliquera. Et ce n’est pas le plus simple.

D’abord la cible : va-t-on viser le ‘petit’ propriétaire

qui, à côté de sa propre maison, possède

un immeuble dont le loyer complète sa

maigre pension ? Celui-là devrait être

épargné et même peut-être payer moins!

Certains multi-propriétaires sont dans le

collimateur, en particulier ceux qui possèdent, en personne physique, plusieurs

biens immobiliers et dont la gestion pour différentes

raisons est assimilée à une gestion professionnelle

(et donc, dont les revenus peuvent être considérés

comme des revenus professionnels). Attention, si vous

avez hérité d’un patrimoine important, vous n’êtes pas

concerné.

Voilà, le décor est planté. A présent, le niveau de la

taxation : le chiffre de 25% sur le montant du loyer

circule avec insistance. Les revenus immobiliers ne

seraient donc plus cumulés avec les autres revenus à

l’impôt des personnes physiques et taxés au taux marginal. Simultanément, et en écho à cette taxe, une déduction des charges viendrait amortir le poids de cette

taxation, en autorisant la déduction des frais qu’implique la gestion d’un immeuble : soit de façon forfaitaire (assiette de taxation diminuée forfaitairement de

30%) soit via déduction des frais réels (mais lesquels ?),

une option à choisir par le contribuable.

Par ailleurs serait aussi prévu pour encourager

l’épargne mobilière et/ou immobilière, un abattement

de 6.000 € par contribuable.

On le voit, l’élaboration de cette réforme va encore

faire couler beaucoup d’encre, sans compter qu’elle

doit s’inscrire dans le cadre plus large d’une réforme

fiscale qui doit venir au secours des revenus les plus

faibles, par le relèvement très attendu des barèmes fiscaux. Mais à n’en pas douter, elle aura bien lieu.

Baudouin CAPELLE

Mardi 8 novembre 2022

Avis de tempête fiscale

sur l’immobilier

ÉTAIENT PRÉSENTS: Baron et Baronne ANCION, M. BEGASSE de DHAEM, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme Christian CABUT, M. et Mme Baudouin CAPELLE, M. et

Mme Jean-Luc van der EECKEN, M. Michel EVERARD de HARZIR, M. Olivier HAMAL, M. Alexandre HANQUET, M. Baudouin HARMANT, M. Jean de LAME, M. Christian

NACHTERGAELE, M. et Mme Marc PETIT, M. et Mme Jean-Luc REZETTE, M. Emmanuel ROGMAN, M. Frédéric SIMONIS, M. et Mme Renaud STERNOTTE, M. et Mme

Benoit VANDER BORGHT, M. et Mme Philippe WALLEZ.

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Jeudi 17 novembre 2022 - Conférence de Jean-Marc Onkelinx

“Dans les pas d'Antonio Vivaldi”

les derniers Feux du Baroque vénitien

une conférence organisée par le Cercle des Epicuriens éclairés.

M. et Mme Beauduin CAPELLE M. et Mme Jean-Luc van der EECKEN Mme et M. Benoît VANDER BORGHT

Une conférence de Jean-Marc Onkelink, c'est toujours

un festival d'enthousiasme, de découvertes et de

joie... pour les yeux et pour les oreilles !

S'agissant, ce soir du 17 novembre, de Vivaldi, nous

avons pérégriné de Venise à Vienne en passant par

Rome sur les traces du « prêtre roux », dont la vie peu

banale garde bien des pans de mystère...

Après un rappel du sens et des origines du mot « baroque » (l'harmonisation des contraires), nous avons été invités à une écoute active du

Printemps des « Quatre saisons », musique à programme que nous

avons suivie parallèlement au poème cité par Vivaldi lui-même.

Nous avons ensuite été initiés au symbolisme de l'architecture baroque,

fruit du Concile de Trente, où les fondements solides et stables assurent

un ancrage (comme la basse continue en musique) et où les volutes

des étages supérieurs créent un mouvement vers le ciel (qui devient un

mouvement vers les aigus dans les oeuvres musicales).

Après avoir suivi Vivaldi à Rome, où prévaut la notion d' « émotion juste »

privilégiée par Corelli, nous voilà de retour à l'Ospedale della Pietà de

M. Gaëtan CARNOY, Mme Jaroslav DEDEK et M. Ferdinand

HANQUET

M. Yves POUPART présentant M. Jean-Marc ONKELINX

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Venise, véritable pépinière de jeunes talents féminins, les orphelines y

étant formées intensément à la musique dès leur plus jeune âge.

Au travers de multiples extraits musicaux, nous apprenons à apprécier la pensée spirituelle de Vivaldi lorsque ce dernier déploie une vision d'éternité dans le Stabat Mater, à distinguer une sonate d'église

d'une sonate de chambre ainsi qu'un concerto grosso d'un concerto

de soliste, et à prendre conscience des progressions harmoniques qui

rendent cette musique facile à écouter et à mémoriser sans la rendre

simpliste pour autant.

Après un dernier extrait de « Et in terra pax », où nous pouvons sentir la

paix qui descend sur nous en même temps que s'élève notre âme, JeanMarc Onkelinx nous rappelle que Bach s'est souvent inspiré de Vivaldi

en adaptant plusieurs de ses oeuvres, si bien qu'on peut se poser la

question suivante : qu'aurait été Bach sans Vivaldi ? Un génie, certes,

mais avec une autre coloration ?...

Merci au conférencier et aux organisateurs pour cette soirée riche en

apprentissages et initiations qui nous ont permis de « nous corriger en

nous divertissant » !

Marie-Pascale de Wouters

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. Albert BECKERS, Mme Marc BERREWAERTS, M. et Mme Jean-François BRICHANT,

Chev. Philippe de BROGNEZ, Mme Charles-Henri de BROGNIEZ, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme

Etienne CAPRASSE, M. Gaëtan CARNOY, M. Philippe CHARPENTIER, Mme Jaroslav DEDEK, M. DEHIN,

M. Patrick DELCOUR, M. Paul DEMARET, M. et Mme Michel DERRIKS, M. Henri DESSALLE, M. et Mme

Paul-Marie DESSART, M. et Mme Frédéric FALISSE, M. François FIVET, Mme Christine de FRAIPONT, M.

François GEVERS, M. Philippe GILSON, M. et Mme Marc HENRY de HASSONVILLE, Mme Eric CARNOY,

Mme Nicolas JOASSART, M. et Mme Louis-Bernard KOCH, Mme LAMARCHE, Mme Thierry LAMARCHE,

M. et Mme Jean LEBRUN, M. Erard de LEUZE, M. Charles LOISEAU, M. Pierre MINET, M. et Mme Henry

NAVEAU, M. Jean-François NYS, M. ONKELINX, Baron et Baronne Nicolas d’OTREPPE de BOUVETTE, M.

Ferdinand HANQUET et Mme Béatrice PETIT, M. et Mme Yves POUPART, M. et Mme Michel PÂQUES, M. et

Mme William SPINEUX, M. et Mme François THIRY, Baronne Marie-Paule de VILLENFAGNE d’NGIHOUL, M.

Albert van VYVE, Baron et Baronne WAHIS.

M. et Mme Paul-Marie DESSART

Baron et Baronne WAHIS (Marie-Pascale de WOUTERS)

Mme et M. Louis-Bernard KOCH entourant Mmes Marc

BERREWAERTS

Mmes François THIRY et François LAMARCHE

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Mardi 15 novembre 2022 – Dîner Conférence

“Les femmes dans les Conseils

d’administration des sociétés

du Bel 20”

et leur apport dans la gouvernance des entreprises.

L’oratrice, la comtesse Diégo du MONCEAU

de BERGENDAL nous a été présentée par

notre membre, Mademoiselle Raphaëlle

MATTART

Celle-ci nous a brossé en quelques

mots le portrait de cette descendante des familles Solvay et UCB

(Union chimique belge), née Evelyn JANSSEN,

avant de lui passer la parole pour nous entretenir du «

bénéfice de la présence des femmes dans les Conseils

d’administration ».

Madame du MONCEAU, formée à l’UCLouvain et à

Harvard, est une pionnière, entrée dès 1984 au Conseil

d’UCB pour en en terminer en tant que Présidente en

2017.

Rescapée d’une lourde chute de cheval qui lui a endommagé la moëlle épinière, notre conférencière remarche et s’accroche.

Bercée dans son enfance entre « formalisme en ville et

vie informelle à la campagne », elle a été imprégnée

par des liens très forts entre entreprise et vie familiale.

Le décès prématuré de son père laisse sa mère, sa

soeur Bridget et elle face à un lourd challenge visant à

rester informées de la vie des affaires de leur famille, à

une époque où ce n’était pas la norme !

Par la suite, et grâce à un grand nombre de formations,

elle cherche à enrichir ses fonctions d’administrateur,

tout en voulant rester proche de l’exécutif, sans en être.

Elle s’y attèle par le biais de rencontres régulières, de

visites dans les entreprises, d’intérêt manifesté à la recherche et au développement.

Dans ce contexte, l’analyse de l’adéquation entre body

language et discours lui est d’une aide certaine dans tous ces contacts ; son attention

à l’intelligence émotionnelle, mêlée à de

l’ambition teintée de sincère humilité sont

des guides dans le recrutement et la promotion de collaborateurs.

Evolution et changement du cadre des sociétés.

Jusque dans les années ’80, la production restait

belge, les administrateurs se recrutaient aisément

entre autres parmi d’anciens politiciens, d’anciens ambassadeurs, …

Par la suite, la diversification et la mondialisation ont

imposé des connaissances variées, plus pointues, progressivement trouvées à l’étranger.

Le rôle des femmes.

50% des habitants de la planète sont des femmes.

Pourquoi donc se passer de leurs compétences ?

Evelyn du MONCEAU leur trouve une approche souvent différente, grâce à une intelligence émotionnelle

supérieure, plus d’humilité et une tendance à réduire

les conflits.

2011 : la Belgique impose 33% de présence féminine

dans les conseils, empruntant le pas des pays nordiques qui l’avaient imposée déjà plus tôt.

Rapide coup d’œil sur l’évolution de la situation :

- Belgique : 2008, 8% de femmes sont présentes au

sein des conseils du Bel 20, des moyennes ou petites

entreprises, tandis qu’en 2020, on arrive à 35%

- Europe : en 2021, on arrive à 31%, fortement freiné

par des pays comme Chypre par exemple

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ÉTAIENT PRÉSNTS: M. Jules BEAUDUIN, M. et Mme Charles BEAUDUIN, M. Gérard BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, Mme Jean-Claude BIENFAIT, M. Didier

BRONNE, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme François CLERFAŸT, M. Patrick DALLEMAGNE, M. Alain DELIEGE, M. Thierry DERRIKS, Baron et Baronne Jean-Michel

FOIDART, M. et Mme GEORGES-HENRY, M. François GILBERT de CAUWER, Mme Didier GRISARD de la ROCHETTE, M. et Mme Philippe GRISARD de la ROCHETTE,

M. et Mme Alexandre GROSJEAN, Mme Diahne GROSJEAN, M. et Mme Jacques HACOURT, M. Didier HAGE, M. Olivier HAMAL, M. et Mme Ludovic HAMAL, M.

Amaury de HARENNE, M. et Mme Philippe HENROTTE, M. Marc HENRY de HASSONVILLE, M. Alain JAMAR de BOLSÉE, Chev. et Mme John KRAFT de la SAULX,

M. et Mme Benoît LALOUX, M. Jean de LAME, Mme Bernadette de LAMINNE de BEX, Chev. MAERTENS de NOORDHOUT, M. et Mme Adrien MAERTENS de

NOORDHOUT, Melle Raphaëlle MATTART, M. François MESSIAEN, M. Pierre MINET, M. Eric-Charles MINET, Comtesse Diego du MONCEAU de BERGENDAL, Mme

Anne-Joëlle PHILIPPART, M. Marc SCHREINEMACHER, M. Marc STASSEN, M. et Mme Dominique VOISIN.

- USA : pas de législation en la matière, mais la pression vient des actionnaires, 2004 : 17% de présence féminine qui monte en 2020 à 28%

Quant au management exécutif des mêmes sociétés belges, il est à 14%

féminin. C’est en améliorant la présence des femmes dans les équipes

de leadership qu’on aboutira progressivement à une amélioration de

leur présence aux niveaux supérieurs.

Un outil d’évaluation, le GDI (Gender Diversity Index) existe. Il est destiné à évoluer et à s’adresser aux cas des genres en général, sujet qui

va encore évoluer à l’avenir En la matière, tant UCB que Solvay sont

de bons élèves, nous glisse notre oratrice, et ajoute que si la diversité

est importante, la nécessité d’inclusion ne l’est pas moins pour que les

femmes et les bons éléments en général restent !

Chez Solvay dirigé par Ilham KADRI, notre conférencière du mois de

mai, existe la volonté de reconnaissance des diversités au sein d’un environnement réceptif, à court terme (2030).

Diversité des nationalités.

L’internationalisation des entreprises nécessite de trouver de trouver de

nouveaux candidats ou de nouvelles candidates disposant d’une vision

globale, mais également de renforcer l’attachement et l’ancrage national pour y conserver des centres de décisions.

Conclusion de notre invitée.

Belle est la progression de présence féminine en général au sein des

conseils, importante est la position du leadership pour arriver à une

vraie parité, nécessaire est l’élargissement de la diversité au-delà du

débat homme/femme, et grande est sa conviction que les choses vont

s’améliorer au vu du vivier de belles ressources qui existe.

Eric-Charles MINET

Mmes Raphaëlle MATTART et Anne-Joëlle PHILIPPART

Mme Jacques HACOURT,

MM. Benît LALOUX et Pierre MINET

M. François CLERFAŸT

Mme et M. Ludovic HAMAL et M. Thierry DERRIKS

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Ce 6 décembre 2022, nombre de nos

membres ont été confrontés à des barrages

de police et à des manifestants particulièrement bruyants. S’agissait-il d’une nouvelle

tentative de l’ex-président TRUMP d’assiéger le Capitole de la place Saint-Lambert à

l’annonce de la conférence de notre membre

Paul DEMARET donnée ce soir-là au siège de notre société ?

Ce vacarme, calmé heureusement vers 20 heures, n’était dû

en réalité qu’à la victoire de l’équipe du football du Maroc

sur celle du Portugal en 8ème de finale du Mondial.

Notre ancien président Michel MIKOLAJCZAK

avait tenu à se déplacer de Bruxelles pour présenter avec le talent qui est le sien le conférencier sous toutes les facettes d’une personnalité

particulièrement attachante, au-delà de son brillant

cursus personnel et professionnel.

Après une courte introduction rappelant les fondements de la démocratie américaine reposant sur la

liberté d’opinion, de presse et l’indépendance de la

justice, Paul DEMARET décrit les traits généraux du

système fédéral mis en place par la constitution américaine de 1787, caractérisée par un compromis entre

les pouvoirs donnés à l’Administration Fédérale et aux

Etats, ce qui a pour conséquence de très lourdes difficultés pour modifier la constitution par voie d’amendement.

I. LES ORGANES FÉDÉRAUX

1 LE POUVOIR LÉGISLATIF : LE CONGRÈS

Composition et élection

Il est composé :

- de la Chambre des représentants : 435 membres au

mandat de deux ans

- du Sénat composé de 100 membres au mandat de

six ans, renouvelable par tiers tous les

deux ans. Les Etats-Unis sont ainsi perpétuellement en période électorale.

Les élections fédérales et présidentielle

sont fondées sur des règles étatiques qui

en outre décrivent les circonscriptions

électorales, étant donné que des règles fédérales n’ont pas été adoptées pour régir ces matières

Le Congrès est chargé d’élaborer, de discuter et de

voter les lois dans le cadre de pouvoirs limitativement

énumérés par l’Article I, Section 8 de la Constitution.

Sont accordés au Congrès 17 pouvoirs spécifiquement

énumérés, ainsi que des pouvoirs non spécifiés considérés comme nécessaires et appropriés pour exercer

les pouvoirs énumérés.

Ainsi il exerce un pouvoir sur le budget fédéral des

Etats-Unis, le commerce et la défense du pays. Il peut

soumettre des amendements à la Constitution.

Il assume également des pouvoirs législatifs supplémentaires par le biais de la « clause de commerce »

concernant le pouvoir de règlement des activités commerciales entre les Etats.

Il dispose également du pouvoir de lever les impôts.

Le pouvoir ainsi de diriger les dépenses des fonds

fédéraux est essentiel au système de freins et contrepoids, en donnant au pouvoir législatif une grande

autorité sur le pouvoir exécutif qui doit demander au

Congrès l’intégralité de son financement et l’approbation du budget fédéral annuel du Président.

Un projet de loi adopté par le Congrès doit, pour pouvoir entrer en vigueur, être approuvé par le Président.

Un véto du Président peut être surmonté par un vote à

la majorité des deux tiers du Congrès.

Retenons que la Chambre des Représentants a égale-

6 décembre 2022 – Dîner Conférence

Les élections américaines

de novembre 2022

et le fonctionnement des institutions fédérales, implications pour l’Europe

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ment le pouvoir de proposer l’inculpation du Président,

et le Sénat de le démettre à la majorité des deux tiers.

L’actualité toute récente nous apprend que la Chambre

des Représentants vient de charger le pouvoir judiciaire aux fins de poursuites de l’ex-président TRUMP.

La Chambre a le droit d’initiative en matière d’impôts

et le pouvoir de déclarer la guerre et de financer les

forces armées.

Le mode de votation

Il est en principe à majorité simple, sauf majorité des

deux tiers du Sénat requise pour approuver un traité

international.

Le « Filibuster » : il s’agit d’une procédure étonnante

qui permet aux sénateurs via une majorité de 60 sur

100 de bloquer la passage d’une loi en dehors du domaine budgétaire et des nominations - ce qui pourrait

empêcher le Président BIDEN de mettre en place et de

faire passer ses grands projets de loi.

2. LE POUVOIR EXÉCUTIF : LE PRÉSIDENT

Élections et durée du mandat

Tous les 4 ans, les grands électeurs servent à élire le

Président des Etats-Unis, lors d’une élection au suffrage indirect ; conséquence possible, le Président

peut être élu sans qu’il ait recueilli la majorité du suffrage populaire.

Le Président dispose d’un mandat de 4 ans, renouvelable une fois, sauf procédure d’ « Impeachment »

aboutissant à la condamnation et à la démission du

Président par le Sénat.

Pouvoirs

Le Président américain dispose à lui seul du pouvoir

exécutif.

Ses pouvoirs sont cependant limités :

Commandant en chef des forces armées, il n’a pas

le pouvoir de déclarer la guerre, pouvoir qui appartient au Congrès. Toutefois, depuis la Seconde Guerre

mondiale, les Etats-Unis ont entrepris de nombreuses

opérations militaires de par le monde à l’initiative du

seul Président et aucun Président n’a considéré que le

Congrès avait le pouvoir constitutionnel de contrôler

le Président en ce domaine. Mais il reste au Congrès la

faculté de refuser le financement de telles opérations

extérieures, faculté que le Congrès hésite à utiliser.

Il peut conclure des traités internationaux moyennant

l’accord du Sénat à la majorité des 2/3.

C’est le système complexe de freins et de contrepoids

« checks and balance » visant à assurer l’équilibre des

trois pouvoirs.

C’est ainsi que le Président propose les candidats aux

postes gouvernementaux, membres ou non du cabinet (exécutif) mais leur nomination dépend du Sénat

(législatif).

Il en va de même pour les juges de la Cour Suprême.

La Cour suprême peut déclarer inconstitutionnelle une

loi adoptée par le Congrès et ratifiée par le Président.

Sauf sur le plan international, le Président ne peut normalement agir seul que s’il peut s’appuyer sur une délégation législative du Congrès

En relation avec les contre-pouvoirs évoqués, les pouvoirs du Président sont alors maximums lorsque le

parti qui le soutient détient la majorité à la Chambre

et au Sénat et lorsque la majorité de la Cour suprême

partage son interprétation de la Constitution.

3. LE POUVOIR JUDICIAIRE

Nomination

Les membres de la Cour suprême (et les autres juges

fédéraux) sont nommés (à vie) par le Président avec

l’accord du Sénat.

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Compétences

L’interprétation de la Constitution et du droit fédéral

par la Cour suprême est contraignante et s’impose aux

organes fédéraux ainsi qu’aux États et à leurs tribunaux.

La Cour suprême assure le maintien des valeurs sur

lesquelles les Etats-Unis furent fondés étant donné que

son interprétation des pouvoirs respectifs du gouvernement fédéral, des Etats, du Congrès et du Président,

ainsi que des libertés publiques peut varier selon sa

composition et l’époque.

Depuis l’arrêt Marbury v. Madison de 1803, la Cour

suprême contrôle a posteriori la constitutionnalité

des lois votées par le Congrès et sanctionnées par le

Président.

Jusqu’à présent, les tribunaux fédéraux et la Cour suprême ont eu à cœur de préserver le fonctionnement

régulier des institutions fédérales face à des tentatives

de pressions politiques, comme l’illustrent les échecs

récents et répétés de l’ex-président TRUMP devant les

tribunaux fédéraux et la Cour suprême.

En dernier ressort, l’indépendance des tribunaux fédéraux constitue un pilier essentiel de la démocratie

américaine.

II. LES ÉTATS FÉDÉRÉS

Les Etats fédérés disposent d’un pouvoir d’auto-organisation.

Ils disposent de tous les pouvoirs non attribués au

gouvernement fédéral ou non explicitement déniés

par la Constitution Fédérale aux Etats.

III. LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS DE

NOVEMBRE 2022

Au plan fédéral, ces élections portaient sur le renouvellement complet de la Chambre des Représentants

et le renouvellement partiel du Sénat à raison d’un

tiers (dans ce cas de 35 Sénateurs). Des élections se

tenaient également dans de nombreux États (élection

de 36 gouverneurs et d’autres autorités étatiques ainsi

que d’assemblées étatiques).

Les Démocrates ont gardé le contrôle du Sénat, mais

ont perdu de peu le contrôle de la Chambre.

Les questions les plus importantes aux yeux des votants constituaient majoritairement pour les républicains le problème de l’inflation, et du côté démocrate

le problème de la législation sur l’avortement.

Ces élections ont donné au parti démocrate des résultats bien meilleurs que ceux qui étaient attendus

et surtout du côté républicain, ils ont consacré un

échec de plusieurs candidats médiocres soutenus par

l’ex-Président TRUMP, ce qui réduit son emprise sur

le parti et ses chances de reprendre la Présidence en

2024, improbables suite aux poursuites judiciaires qui

pourraient lui être intentées.

IV. LES CONSÉQUENCES DES ÉLECTIONS DE

NOVEMBRE 2022 SUR LA COMPOSITION ET LE

FONCTIONNEMENT DES INSTITUTIONS FÉDÉRALES

En ce qui concerne la Chambre, le parti démocrate

ayant perdu la majorité, le programme législatif du

Président sera plus difficile à mettre en œuvre et requerra le soutien de certains républicains modérés.

Durant ses deux premières années de mandat, le

Président BIDEN a cependant obtenu au moins trois

succès importants sur le plan des soins de santé, des

investissements dans le domaine des infrastructures et

des mesures fiscales pour lutter contre l’inflation ainsi

que pour accélérer la transition énergétique.

En ce qui concerne le Sénat, le parti démocrate garde

sa majorité cependant étroite, ce qui permet au

Président de garder la possibilité de procéder aux nominations de son choix, y compris dans le judiciaire.

Il faut relever I’importance des élections du 6 décembre en Géorgie qui, au second tour ont attribué

l’ultime siège au Sénat.

Intéressant, il y a quelques jours le Sénat, par une majorité spécifique « Filibuster », a adopté un projet de loi

protégeant le mariage homosexuel dans l’ensemble

des Etats-Unis en réaction vraisemblablement à l’arrêt

de la Cour suprême en matière d’avortement à propos

duquel il n’y a aucune loi fédérale règlementant ce

droit.

IMPLICATIONS POUR l’EUROPE

Les candidats républicains n’ayant pas reçu le succès

escompté, les relations entre les Etats-Unis et l’Europe

se poursuivront sur le mode «business as usual» avec

une administration US, formellement respectueuse

des institutions multilatérales et consciente de l’importance (relative) de ses partenaires européens, mais qui

continuera de mener une politique « America first »,

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comme il en va de tout État puissant.

Sur le plan sécuritaire, il faut relever que l’Europe dépend encore, près de 80 ans après la fin de la seconde

guerre mondiale, des Etats-Unis.

L’Europe de la défense reste à l’état de concept; il faut

regretter l‘absence d’une véritable intégration politique et la difficulté de mettre en place dans la durée

de véritables programmes militaires européens communs.

D’un côté, pourquoi dès lors nombre d’Etats européens cesseraient-ils de faire confiance aux Etats-Unis

via l’OTAN pour les défendre.

D’un autre côté, les Etats-Unis ne vont-ils pas se lasser

des atermoiements européens et de leur faible contribution à la guerre en Ukraine ?

Les seuls domaines où l’Union européenne peut faire

le poids vis-à-vis des Etats-Unis (et de la Chine) sont

l’économique et le commercial, lorsqu’elle peut utiliser

ce levier que lui procure son grand marché, en appliquant ses règles de concurrence, ses règles relatives à

la protection des données, en contrôlant les abus des

réseaux sociaux et en adoptant des sanctions économiques.

V. CONCLUSION

Quant à l’Europe et à son futur :

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni

de réussir pour persévérer. » (Guillaume le Taciturne).

André LAMALLE

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. et Mme Philippe ALEXANDRE, M. Gérard BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, M. Didier BRONNE, Mme Isabelle de BROUX, M. et Mme

Christian CABUT, M. Gaëtan CARNOY, Mme Jaroslav DEDEK, M. et Mme DEHIN, M. Philippe DELAUNOIS, M. Alain DELIEGE, M. Paul DEMARET, M. Paul-Marie

DESSART, Mme Jean-Pierre FRANCOTTE, M. François GEVERS, M. et Mme Philippe GHILAIN, M. Bernard GREGOIRE, M. Olivier HAMAL, Mme Nadine HANQUET, M.

Amaury de HARENNE, M. et Mme Patrick HENRY, M. Marc HENRY de HASSONVILLE, M. Baudouin de HEPCÉE, M. Jean-Claude LAHAUT, M. et Mme André LAMALLE,

M. François LAMARCHE, M. et Mme Eric vander LINDEN, M. François MESSIAEN, M. Michel MIKOLAJCZAK, M. Pierre MINET, M. Philippe NOLLET, M. et Mme

Michel PÂQUES, Mme Anne-Joëlle PHILIPPART, Mme Jean-Luc REZETTE, Mme Hélène de RODE, Mme Monique SNYERS, M. Marc STASSEN, M. Philippe STORMS,

M. Paul THONON.

M. Philippe NOLET et Mme Jaroslav DEDEK

Mmes André LAMALLE, Philippe ALEXANDRE et Jean-Pierre

FRANCOTTE

Mme Anne-Joëlle PHILIPPART et M. Amaury de HARENNE M. Michel Mikolajczak

pésentant l'orateur M. Paul Demaret

MM. Paul DEMARET et Olivier HAMAL M. André LAMALLE

P:23

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Jeudi 24 novembre 2022 – Dîner Conférence

par le professeur Anne-Sophie NYSSEN, rectrice de l’Université de Liège et le professeur

Marie-Elisabeth FAYMONVILLE.

Les 150 ans d’hypnose à

l’Université de Liège

De Joseph Delboeuf (1831-1896) à aujourd’hui

Le jeudi 24 novembre la Littéraire accueillait

pour la première fois la nouvelle rectrice de

l’Université de Liège, le professeur AnneSophie Nyssen. Elle était accompagnée par

le docteur Marie-Élisabeth Faymonville.

Geoffrey Grandjean se fit un plaisir de présenter ses deux collègues de l’Université, mettant en exergue que le nouveau

recteur est en fait, et pour la première fois en

plus de deux cents ans d’histoire, une rectrice. AnneSophie Nyssen, enseigne dans le Département de

Psychologie, Ergonomie et intervention au travail de

la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de

l'Éducation. Elle a basé son programme rectoral sur

des valeurs humanistes de solidarité, de gouvernance

participative, d’égalité des genres et de lutte contre

les discriminations. Son activité académique s’est focalisée sur la psychologie dans le monde du travail.

Ses recherches l’ont amenée à étudier l’hypnose. C’est

dans ce domaine qu’elle collaborera avec le professeur

Marie-Élisabeth Faymonville. Docteur en médecine et

anesthésiste au CHU, elle étudiera dès 1992 l’intérêt

de l’hypnosédation dans le cadre de l’anesthésie et

la lutte contre la douleur. Ensemble, elles créeront un

cours sur l’hypnose, comme elles coordonneront ensemble un ouvrage passionnant sur les 150 ans de travaux scientifiques en matière d’hypnose à l’Université

de Liège.

Leur exposé se divisera en deux parties : d’abord

l’histoire de l’hypnose, ensuite les explications scientifiques et ses applications cliniques.

L’histoire de l’hypnose, et tout particulièrement son

étude scientifique, nous rappellera la professeure

Nyssen, remonte au siècle des Lumières. Plusieurs

auteurs en font découvrir les applications au monde

médical. Leurs recherches portent sur des

théories explicatives du phénomène hypnotique : « forces magnétiques », « état de

somnambulisme artificiel », « rôle du sujet

hypnotisé », « conscience particulière », «

hypersuggestibilité ». C’est au XIXe s. que

Joseph Delboeuf, docteur en philosophie

et en physique, d’abord professeur de psychologie

expérimentale à l’université de Gand puis à Liège,

contemporain de Freud et Charcot (qu’il rencontrera),

s’intéressera, en vrai scientifique, à l’hypnose comme

moyen privilégié d’étudier « l’influence et le pouvoir

de l’esprit sur le corps ». Non médecin lui-même, il ne

parviendra cependant pas à convaincre l’Académie

de médecine ! L’hypnose aura pourtant sa place dans

l’anesthésie quand il n’y avait que l’éther comme anesthésiant. Quand viendront les produits anesthésiants

modernes, elle disparaitra avant d’être remise à l’honneur par les travaux de la professeure Faymonville dès

1990.

Mais l’hypnose, c’est quoi, s’interrogera pour nous la

professeure Faymonville ? Les patients viennent à sa

consultation, chacun avec ses mythes et croyances.

Non ! l’hypnose n’est pas une obéissance aveugle à

l’hypnotiseur qui agit par le pouvoir du regard, pouvoir qui ne marcherait que sur les quelques personnes

qui y croient. Ce n’est pas non plus une forme de sommeil, d’inconscience ou d’hystérie. L’hypnose pour que

« ça marche » il ne faut pas y croire, il faut être motivé !

Nous avons tous le talent de l’hypnose qui est le credo

de l’anesthésiste. L’hypnotiseur n’a pas un pouvoir, il a

une formation. L’hypnose n’est pas une thérapie en soi,

c’est plutôt un outil parmi d’autres. Son utilisation doit

être cadrée. On peut considérer l’hypnose comme une

expérience subjective, un processus de communication influencée, un mode de fonctionnement cérébral

particulier. Pour rappel, le niveau de conscience va de

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ÉTAIENT PRÉSENTS: M. Jean-Victor ADAM, Mme Jeni ATANASSOVA, M. Guy BECKERS, M. Gérard BEECKMANS de WEST-MEERBEECK, Melle Marie-Astrid

BERREWAERTS, M. Didier BRONNE, Mme Isabelle de BROUX, M. Alain DELIEGE, M. Dominique van DUYSE, M. et Mme Jean-Luc van DUYSE, M. et Mme Frédéric

FALISSE, Mme Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, M. Vincent GEENEN, M. Geoffrey GRANDJEAN, M. et Mme Jean-Paul GRANDJEAN, Mme Jean GREGOIRE, M. et Mme

Jacques HACOURT, M. Olivier HAMAL, M. et Mme Patrick HENRY, M. et Mme Marc HENRY de HASSONVILLE, Mme Benoît HUMBLET, M. et Mme Hassan JARFI, M. et

Mme Georges KELLENS, Chev. et Mme LAMARCHE, M. Yves-Henri LELEU, Melle Catherine MERCIER, Mme Dominique MORSOMME, Mme Anne-Sophie NYSSEN, M.

et Mme Michel PÂQUES, M. Jean-Paul PINON, M. Yves POUPART, M. et Mme Guillaume ROBEYNS, Mme Hélène de RODE, Baron Jean-Pierre SCHENKELAARS, M. et

Mme Georges SENIOUTOVITCH-BEREJNY, Mme Yvette STAINIER, M. et Mme Thierry URBIN CHOFFRAY, M. Michel WATELET.

l’éveil (la conscience maximale) au coma (la conscience minimale), en

passant par le locked-in syndrome » puis le sommeil (et ses différentes

phases) suivi de l’anesthésie avant le coma. À chaque étape correspond

une activation de zones cérébrales spécifiques. L’hypnose quant à elle,

se situe entre l’éveil et le « locked-in syndrome ». Dans ce mode de

fonctionnement cérébral, le jugement critique est suspendu, la perception du temps est modifiée, comme est modifié l’accès à la mémoire.

Encore faut-il distinguer conscience externe où l’attention est portée sur

la perception de l’environnement, et conscience interne ou mentale. En

hypnose la conscience interne augmente. On se focalise sur une expérience agréable pour ne pas être soumis à des stimuli désagréables.

Selon la définition de l’APS , il s’agit « d’un état de conscience impliquant

une attention soutenue et une perception de l’environnement moindre,

de même qu’une capacité accrue de répondre aux suggestions ».

Utilisée dans un cadre bien défini au CHU de Liège depuis 1992 par

des praticiens formés au service de patients bien informés et motivés,

l’hypnose a prouvé son intérêt en chirurgie pour plus de 10.000 personnes. Les bénéfices démontrés portent sur une diminution de l’anxiété, de la douleur, des nausées et vomissements en post opératoire, sur

la fatigue, le raccourcissement du temps de l’intervention et sur la durée

de la convalescence. D’autres domaines, comme les problèmes de douleurs chroniques ou encore le vécu des patients cancéreux peuvent

aussi bénéficier de l’apport de l’hypnose voire de l’autohypnose. Mais

les recherches continuent et explorent de nouveaux domaines comme

la complémentarité avec les expériences de réalité virtuelle.

Si la conférence, vous l’aurez compris, abordait un sujet hautement scientifique et complexe, elle a d’abord fait œuvre de pédagogie en rendant

compréhensible et accessible pour un large public une approche de

l’hypnose au service de patients affrontés à la douleur et à l’angoisse.

En cela l’enthousiasme et la complicité des deux oratrices n’auront pas

manqué de convaincre l’auditoire que l’école liégeoise d’hypnose active au CHU depuis les années 1990 s’inscrit résolument dans les pas de

150 ans d’hypnose à l’Université de Liège.

Jean-Pierre SCHENKELAARS

Chevalier LAMARCHE, M. Jean-Victor ADAM, Mmes

LAMARCHE et Benoît HUMBLET et le Lt Colonel Guy BECKERS

MM. Dominique van DUYSE, Geoffrey

GRANDJEAN et Yves POUPART

Baron Jean-Pierre SCHENKELAARS et M. Michel WATELET

M. Jean-Paul GRANDJEAN, Mmes Marc HENRY de

HASSONVILLE et Thierry URBAIN CHOFFRAY

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Notre orateur nous explique les 3 phases des

réformes à la fois politiques, économiques et

sociales qui permettront à la Chine de devenir

la super puissance que nous connaissons aujourd’hui.

L

e parti communiste gardant quant

à lui le contrôle sur l’ensemble de

toutes les activités du pays, on peut considérer

que ces réformes ont débuté en 1978 quand

le pays va vivre sa double réconciliation à savoir en

premier lieu : la réconciliation entre le peuple et ses

dirigeants, la seconde se déroule au sein même du

parti pour qui les priorités entre idéologie et économie doivent être inversées. Une nouvelle approche est

mise en place en vue d’assurer une croissance et un

développement à la Chine. Elle consiste entre autres

à transformer les méthodes de gestion, qui entraînent

une modification des modes de pensées.

Cette révolution aura pour conséquence la disparition

ou le démantèlement de milliers d’entreprises sans

pour autant voir de nombreuses institutions issues de

la période maoïste continuer à exister. La première

réforme débute en 1980 pour se prolonger jusqu’en

1992.

Elle verra les dirigeants s’obliger à transformer le type

d’économie auquel ils étaient habitués ; une ouverture sur le monde extérieur qui permet à nombre de

chinois de voyager à l’étranger. Ils en reviennent tous

impressionnés.

Cette modification de leur vision du monde va entraîner le développement d’un système de

gestion hybride qui favorisera l’émergence de collusion d’intérêts et de là, le

développement de la corruption.

La deuxième phase débutera en 1993

jusqu’en 2012, elle verra les réformes s’accélérer. On voit apparaître un capitalisme

d’état extrêmement violent. Dès la fin des années 90,

par suite de la fermeture de nombreuses entreprises,

le taux de chômage augmente et les conditions de travail se détériorent.

La chute du mur de Berlin amènera les dirigeants à

vouloir être de plus en plus partie prenante dans l’économie du pays. Il en résulte une corruption qui devient

très importante.

La troisième phase débute en 2012. Elle est toujours

encours. Xi Jinping, à son arrivée au pouvoir, est

confronté à la corruption devenue énorme. Il va réorganiser le parti pour en faire un élément mobilisateur. Pour cela il va recentraliser le pouvoir et mettre

la sécurité nationale au cœur de toutes les décisions.

Cette politique va ainsi durcir les règles tant au niveau

interne qu’à l’international.

Le discours prononcé le 16 octobre 2022 ne fait que

confirmer ce durcissement. Depuis lors, Xi Jinping a

été obligé d’assouplir quelque peu sa politique suite

aux très nombreuses manifestations en réaction à sa

politique « Zéro Covid » .

Philippe ALEXANDRE

Mardi 29 novembre 2022 – Dîner Conférence

Le XXe Congrès

du Parti Communiste Chinois (PCC)

ses implications pour les relations avec l’Union européenne.

Entre ruptures et continuités

par le professeur Eric FLORENCE

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Mercredi 26 octobre 202- Dîner Conférence

Les changements climatiques

en Belgique

suite aux inondations du mois de juillet 2021

Liège, mercredi 26 octobre : température extérieure 21°C ! Est-ce normal Monsieur le

Professeur ?

Et Xavier Fettweis, climatologue à

l’Université de Liège de débuter

sa conférence en faisant le parallèle entre les grandes inondations

de Liège de 1926 et celles de la vallée de la Vesdre

de la mi-juillet 2021 ; car si les inondations sont un

phénomène récurrent, leurs causes illustrent bien le

réchauffement climatique, celles du passé étant en

partie dues à la fonte des neiges en Ardennes, phénomène qui risque bien de ne plus se produire dans

le futur. Et en effet, avec une température moyenne

de la terre de 10°C il y a 20.000 ans, une température moyenne actuelle de 15°C et une température

estimée de 20°C pour la fin du siècle, de nombreux

changements risquent d’intervenir, et ce alors que plusieurs facteurs macro-temporels, telle la variation de

l’elliptique de la terre autour du soleil ou

la variation de l’inclinaison de la terre sur

son axe devraient nous conduire vers une

période de glaciation … dans 100.000 ans.

La cause de ces perturbations ? Les gaz

à effet de serre (GES) générés par l’activité humaine toujours grandissante, ou plus

précisément l’augmentation de la concentration des GES naturellement présents dans l’atmosphère, comme l’eau, le dioxyde de carbone (CO2) et

le méthane (sans lesquels, à leur concentration d’équilibre, la température à la surface de la terre serait de

-18°C) associée à l’apparition de nouveaux GES industriels, tel le fréon ou les CFC.

La prise de conscience de l’importance de l’activité

humaine sur le climat date pourtant de 1988 et de la

Conférence de Toronto, à l’issue de laquelle plusieurs

pays de l’ONU en appellent déjà à une réduction de

20 % des émissions de CO2 d'ici 2005, et décident,

M. Jean-Claude LAHAUT, Mme Isabelle DEMARET et Mme Pierre

WOLPER

MM. Philippe ALEXANDRE, Olivier HAMAL et Paul DEMARET M. Philippe STORMS, Mme Hélène

de RODE, M. Gaëtan CARNOY

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. et Mme Philippe ALEXANDRE, Mme Mouna BARKOU, M. et Mme Jean-Claude BIENFAIT, M. et Mme Luc BOULANGER, M. Gaëtan CARNOY,

Mme Jaroslav DEDEK, M. et Mme DEHIN, M. Paul DEMARET, Mme Isabelle DEMARET, M. Paul-Marie DESSART, M. et Mme Jean-Luc van DUYSE, M. Eric FLORENCE, M.

et Mme Philippe GHILAIN, M. Olivier HAMAL, M. Marc HENRY de HASSONVILLE, M. Baudouin de HEPCÉE, M. Jean-Claude LAHAUT, M. et Mme André LAMALLE, M.

François LAMARCHE, M. Pierre MINET, M. Jean-François NYS, M. et Mme Michel PÂQUES, Mme Jacques RANDAXHE, Mme Hélène de RODE, Mme Monique SNYERS,

M. Marc STASSEN, M. Philippe STORMS, M. Paul THONON, M. et Mme Pierre WOLPER.

P:27

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dans la foulée, de mettre sur pied le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat,

ou GIEC. Et à partir de 1990, c’est ce groupe qui se

penche sur ce problème, franchissant non sans mal

différentes étapes de prise de conscience, pour finalement aboutir en 2021 à une certitude absolue quant

à la responsabilité de l’être humain sur son environnement climatique. Ce même groupe a participé, en

décembre 2015, à l’Accord de Paris qui vise à limiter

à 1,5°C l’augmentation moyenne de la température,

qui est maintenant la norme à essayer de respecter.

Car alors que les experts du GIEC tirent progressivement la sonnette d’alarme, certaines administrations,

et non des moindres, tentent, ou ont tenté, par tous

les moyens de nier l’évidence, voire de publier des

contre-études fallacieuses.

Mais quelles pourraient être dès lors les conséquences

du réchauffement climatique au niveau de la Belgique,

et ce suivant les différents modèles existants, du plus

optimiste, à savoir celui de la COP 21 (Paris) et son

1,5°C d’augmentation de la température stable à l’horizon 2040-2050, au plus pessimiste, qui prévoit un accroissement de la température de plus de 4°C à la fin

de ce siècle ? Car si l’un et l’autre prévoient une augmentation des phénomènes extrêmes, la nature de

ceux-ci pourrait être totalement différente. Ainsi, outre

une augmentation du niveau des mers, problématique

pour nos amis du Nord du pays, une faible modification à la hausse de la température conduit à une récurrence des inondations, et ce avec un intervalle temps

de 10 à 20 ans sur toute la période du siècle, alors

qu’avec le modèle pessimiste, nous ne connaîtrions

plus qu’une seule inondation avant 2040 … avant que

la sécheresse ne prenne le dessus, avec son lot de problèmes annexes : disparition de la neige dans notre

pays, diminution du vent (éoliennes ?) entrainant une

stagnation des effets météo sur une même région,

risque accru de canicules et de feux de forêts, assèchement des sols entrainant la disparition de certains

types d’arbre sensibles au manque d’humidité (épicéa

et hêtre), adaptation des cultures, apparition de maladies tropicales suite à la prolifération d’insectes migrant depuis les régions chaudes actuelles, …

Bref, vous l’aurez compris, chers membres, chers amis,

le Professeur Fettweis, si cela était encore nécessaire,

nous a ouvert les yeux sur un problème qui nous

touche tous dès à présent mais qui deviendra de plus

en plus crucial et vital pour les générations à venir.

Jean-François NYS

les slides de la présentation (12/38) se trouvent via le QR code

ÉTAIENT PRÉSENTS: M. et Mme Philippe ALEXANDRE, Mme Jean-Claude BIENFAIT, M. Didier BRONNE, M. et Mme Gaëtan CARNOY, M. et Mme DEHIN, M. François

DEHIN, M. Henri DESSALLE, M. Xavier FETTWEIS, M. Jean-Paul FIRKET, M. et Mme Pierre-André FRANÇOIS, M. et Mme Denis GALAND, M. Bernard GREGOIRE, M.

et Mme Jacques HACOURT, M. et Mme Pierre HALKIN, M. Olivier HAMAL, Mme Nadine HANQUET, M. Marc HENRY de HASSONVILLE, Mme Nicolas JOASSART, M.

Didier KRINS, Chev. LAMARCHE, M. François LAMARCHE, M. Pierre MINET, M. Jérôme-Emmanuel de NEUVILLE, M. et Mme Jean-François NYS, M. Jean-Paul PINON,

M. Yves POUPART, Mme Hélène de RODE, M. et Mme Georges SENIOUTOVITCH-BEREJNY, M. SNYERS, M. Philippe STORMS, M. et Mme Paul THONON, Melle Axelle

THONON, Baronne Marie-Paule de VILLENFAGNE d’INGIHOUL, M. Albert van VYVE, M. et Mme Philippe WALLEZ, M. et Mme Pierre WOLPER.

MM. Olivier HAMAL, Xavier FETTWEIS et Jean-François NYS M. et Mme Paul THONON et leur fille Axelle MM. Albert van VYVE et

Jean-Paul PINON

P:28

CERCLE s du BRIDGE

Cercle de la Société Littéraire

de Liège - 1779

LE PROGRAMME (Consulter la “la petite Lettre” pour le suivit de l'agenda)

Club du Livre : réunion le 2e jeudi du mois de 12h00 à

13h00 suivie pour ceux et celles qui le désirent d’un déjeuner sandwiches dans la bibliothèque.

OCTOBRE 2022

Tonino BENACQUISTA “Porca miseria“ Roman

Raffaella ROMAGNOLO “Bella ciao“ Roman

Louis-Ferdinand CÉLINE “Guerre“ Roman

Ève de Castro “L’autre Molière:

le pacte secret de deux génies“ Roman

Judith PERRIGNON “Le jour où le monde a tourné\" Essai

David FOENKINOS “Numéro deux“ Roman

DÉCEMBRE 2022

Amanda STHERS “Le café suspendu“ Roman

Robert LITTEL “La peste sur vos deux familles“ Roman

Metin ARDITI “Tu seras mon père“ Roman

JANVIER 2023

Viola ARDONE “Le choix“ Roman

Mathieu BELEZI “Attaquer la terre et le soleil“ Roman

Le mercredi 27 septembre 2023 : challenge intercercles de Golf organisé par le Cabinet Littéraire

de Verviers au Royal Golf Club de Spa.

Dimanche 24 septembre : cocktail de rentrée et

d’accueil de nos nouveaux membres.

Le dimanche 1er octobre 2023 : à l’initiative des

Epicuriens éclaires balade pédestre

Le mardi 14 novembre 2023 : conférence avec le professeur Jean-Marc Onkelinx

Janvier 2024 : dîner de chasse avec Monsieur Benoit Petit

Président du Royal Saint-Hubert Club.

De nombreuses autres activités sont en cours de prépartion

et nous vous en informerons rapidement.

Le vendredi 10 février 2023 : déjeuner conférence

sur François-Charles de Velbrück prince-évêque

de Liège à l’occasion du 250ième anniversaire du

début de son règne avec comme orateur Monsieur

Antoine Leclere. Le déjeuner-conférence sera

suivi d’une visite du Trésor de la Cathédrale sous la

conduite de son conservateur Julien Maquet.

Le mercredi 15 février 2023 : dîner conférence avec comme

orateur Monsieur Philippe Ledent Chief économiste chez

ING et Philippe Wallez membre du Comité de direction

d’ING sur le thème Quelles perspectives pour vos investissements en 2023 dans un monde en pleine mutation

Le mardi 15 mars 2023 : inauguration des derniers travaux de restauration de notre immeuble en présence

de Madame Valérie De Bue, Ministre du Patrimoine de la

Région wallonne et de Madame Christine Defraigne première Echevine de la Ville de Liège, en charge du Patrimoine

suivi d’un dîner conférence à l’occasion duquel, elles nous

feront part de leur vision du patrimoine.

Le jeudi 20 avril 2023 : Dîner-conférence avec l’Ambassadeur van de Voorde, représentant permanent de la

Belgique auprès de l’Union européenne

Le mardi 23 mai 2023 : Mardis de l’Opéra avec I Lombardi

alla Prima Crociata de Verdi

Mai 2023 : journée à Gand à l’initiative du Cercle d’Art

et d’Histoire avec notamment visite du centre-ville (SaintBavon, hôtel de ville, beffroi, halle aux viande….), déjeuner

à l’hôtel Faligan (Société Littéraire) et l’après-midi tour des

canaux.

Lundi 29 mai 2023 : Balade des Cyles Littéraire

Fin mai-début juin 2023 : avec Huguette de Brogniez, balade à la Montagne Saint-Pierre, joyau naturel aux multiples

facettes et découverte de la floraison des orchidées sauvages suivi d’un cocktail dinatoire.

Dimanche 4 juin 2023 : activité culturelle intercercles à l’inviation de la Société Littéraire de Huy

Le dimanche 11 juin 2023 : Rallye automobile

Le mardi 20 juin 2023 : soirée marocaine en présence de

Son Excellence l’Ambassadeur du Maroc auprès de SM le

Roi des Belges Monsieur Mohamed AMEUR qui nous entretiendra sur les perspectives de développement économique et d’investissements dans son pays.

Juillet 2023 : avec le Cercle l’Union de Maestricht participation à un des grands spectacles d’été d’André Rieu sur

le Vrijthof.

Le samedi 16 septembre 2023 : concert dans le cadre des

Nuits de Septembre en la Salle académique de l’Université de Liège avec la violoniste Sophie de Bardonnèche, au

clavecin Justin Taylor et la gambiste Lucile Boulanger autour d’un mélange de compositions baroques de France et

d’Italie.

Bridge du lundi après-midi à la Littéraire à 14h00 : 12/12,

9/1, 23/1, 6/2, 20/2, 6/3, 20/3

Bridge du lundi soir à la Littéraire de 18h30 à 22h, tous les

15 jours : 19/12, 2/1, 16/1, 30/1, 13/2, 27/2, 13/3, 27/3

Bridge intercercles pour la saison 2022-2023 : 19/01

(Liège), 16/02 (Gand) et 30/03 (Verviers).

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