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Publié le 17 mai 2023 , mis à jour le 17 août 2023
Malgré des prévisions météo catastrophiques, le dimanche 23 avril dernier, soixante courageux bénévoles de Terre de Liens et d’ailleurs ont amené leur ciré, leurs bottes et leur bonne humeur au Bois des folies, en Essonne, pour apporter une fois de plus leur soutien à l’installation d’Audrey et Keryann sur le site.
Nous avons été accueillis par un bon café et des viennoiseries, offerts par la mairie de la ville. Le maire s’est déclaré favorable au projet : dans la semaine qui a suivi le chantier, il a donné l'accord pour le permis de construire du bâtiment qui abritera le logement et la fromagerie d'Audrey et de son compagnon Alexandre.
Armés de gants, sacs poubelle, sécateurs et autres outils, nous avons débroussaillé, nettoyé, semé différentes graines (sarrasin, lentilles, lin, moutarde...) qui serviront à nourrir les cochons en plein air de Keryann.
À 14 h, pause déjeuner avec merguez et saucisses offertes par les fermiers, discussions nombreuses et visite du site…
Keryann nous emmène visiter son élevage de porcs en plein air. Les quatre truies sont à la ferme des parents de Kerryann : c’est ici qu’elles mettent bas, environ huit petits deux fois par an. Quand ils sont sevrés, ils arrivent ici, au Bois des folies où ils retournent les enclos, à la recherche de vers et de racines : ce sont de vrais déchaumeurs à pattes. Ils ont une jolie petite cabane, isolée à la laine de mouton ! C’est à l’âge de huit mois qu'ils partent à l’abattoir et seront vendus en caissettes aux amapiennes et amapiens .
Quant aux 100 brebis de race corse d’Audrey, elles patientent en attendant une salle de traite et une fromagerie. Cette année, elles ont généralement agnelé de un à deux petits mais deux brebis ont eu des triplés. Elles sont dehors toute l’année, et ne craignent pas le froid, étant polygastriques (ce qui leur garantit une sorte de « bouilloire interne ») et avec une belle toison. Elles se nourrissent d’herbe dans les parcs d’environ un hectare. La rotation se fait à peu près tous les cinq jours, « pour ne pas fatiguer la prairie, qu’elle puisse redémarrer ». Dès septembre, les brebis partent pâturer les champs bio des céréaliers voisins qui sèment des couverts pour le printemps suivant.
Les brebis d’Audrey sont sur la page Facebook Les brebis des possibles.
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