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Auvergne une région magnifique à explorer. Vous y verrez les villages d'Auvergne. Les traditions et cuisine auvergnates. L'histoire et les légendes d'Auvergne, Des photos du siècle dernier. Les blogs et site qui parlent de notre région. Les personnalités auvergnates. La littérature du terroir. Des histoires drôles. Des photos de votre jeunesse . Et enfin une impression de faire partie de ce site tant les situations et évènements vous ressemblent. Bonne visite Vous pourrez également me soumettre des articles concernant votre village ou hameaux . Me parler des histoires locales M'envoyer des photos de familles anciennes en précisant bien le lieu ou la situation Voici mon adresse émail. retrauzon43@gmail.com

Coubon

La commune de COUBON se situe en Haute-Loire à proximité du Puy en Velay en région Auvergne Rhône Alpes  Traversée par la Loire, Coubon se situe aussi à quelques kilomètres du Puy-en-Velay (7,7 kms) et de Brives-Charensac (4,6 kms). La commune est traversée par la Laussonne affluent de la Loire.

La commune de COUBON se situe en Haute-Loire à proximité du Puy en Velay en région Auvergne Rhône Alpes

Traversée par la Loire, Coubon se situe aussi à quelques kilomètres du Puy-en-Velay (7,7 kms) et de Brives-Charensac (4,6 kms). La commune est traversée par la Laussonne affluent de la Loire.

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L’Église Saint-Georges de Coubon :
Dépendance depuis 1090 de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier; elle a été agrandie en 1834. De l’édifice primitif qui abritait la chapelle Sainte-Catherine fondée vers 1340 par Guillaume Dalmas de Poinsac, seule subsiste la façade de style roman.

Dépendance depuis 1090 de l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier; elle a été agrandie en 1834. De l’édifice primitif qui abritait la chapelle Sainte-Catherine fondée vers 1340 par Guillaume Dalmas de Poinsac, seule subsiste la façade de style roman.

 

Coubon entre dans l’histoire en 1090. L’évêque du Puy Adhémar de Monteil va conduire la première croisade et fait don de l’Eglise St Georges de Coubon à l’abbé Guillaume IV. Un bénitier en granit daterait du 11ème siècle, de la première église. Quelques éléments subsistent de la chapelle Ste Catherine fondée par les Poinsac au 14ème siècle, chapelle où ils auront leur sépulture. L’église sera reconstruite en 1837.Coubon est à cette époque une étape stratégique. C’est ici que la route du Puy à Avignon franchit La Loire, itinéraire déjà fréquenté par les légions romaines.
Après son intégration au royaume de France en 1229 par un traité entre Saint Louis et le Comte de Toulouse, le Velay est rattaché à la province du Languedoc et à la sénéchaussée de Beaucaire. Le pays est représenté aux assemblées du Languedoc, mais est régi pour ses affaires internes par une assemblée annuelle propre: les États du Velay. La vie politique du Velay est régulièrement marquée par les luttes de pouvoir entre l’évêque et la noblesse.
Les habitants du Velay continuèrent de suivre exclusivement le droit romain et à parler la langue d’Oc.
Du Royaume à la République……
Du XIV au XVIe siècle (soit de Louis XI à Henri IV…), la vie des hommes est rythmée par les famines, les grandes épidémies de peste qui ravagèrent la région. Le Velay est secoué par les guerres civiles et les guerres de religions, particulièrement violentes.
Les grandes familles du Velay, les Chalencon, Rochebaron, Chapteuil, Saint Vidal, Polignac, s’affrontent et les conflits d’intérêts n’épargnent pas les populations locales.
Le compoix de 1696 (cadastre) dénombre alors 19 maisons à Coubon, et plusieurs maisons de maîtres. La maison carrée de Jean Louis Baud qui deviendra le manoir des sœurs St Charles puis sera incorporé dans la maison de retraite. La maison et curtilhage de Vidal Pommarel deviendra la mairie. Un béal longe La Loire et alimente plusieurs moulins à eau, utilisés pour moudre le grain ; le seigneur local bénéficiait du droit de ban en contrepartie de l’utilisation de l’eau de La Loire.
Dans l’ensemble, la Révolution Française est plutôt mal perçue par la population Vellave qui reste très attachée à ses valeurs religieuses et qui n’a pas apprécié les violences et les dévastations des envoyés de la Convention.
La Révolution a profondément modifié le découpage du territoire. Le département de la Haute-Loire, comme presque tous les départements français, date des débuts de la Révolution Française. Son nom et ses limites ont été fixés par des décrets de l’Assemblée constituante des 21 et 26 janvier 1790. Terre de culture occitane, le comté épiscopal du Velay, longtemps rattaché à l’ancienne province du Languedoc, forme aujourd’hui les deux tiers Est du département de la Haute-Loire.
Quant aux communes, elles ont été, elles aussi, créées en 1790 en même temps que les départements, les districts (futurs arrondissements) et les cantons. Mais on ne connaît pas le document qui a délimité les communes de la Haute-Loire. Il est difficile d’en dresser la liste pour la période révolutionnaire et on ne connaît bien cette liste qu’à partir de 1802. Elle comprend 277 communes.
Après la Révolution, la Commune de COUBON était constituée d’une partie du territoire de Solignac, Taulhac, Ours et Mons et de la totalité des territoires de Bouzols, Latour, Volhac et Charentus. Elle comptait un peu plus de 2 200 habitants et était l’une des plus étendue de la Haute-Loire.
Développement industriel
La faïencerie d’Orzilhac
C’est en 1777 que Joseph Ignace Lashermes (alors marchand de dentelle au Puy en Velay) crée la faïencerie. L’argile rose du Mont St Maurice utilisée à la faïencerie, alimenta en partie la production sur une vingtaine d’années. Il recruta pour la faire fonctionner deux faïenciers lyonnais. Cette faïencerie cesse son activité en 1796.
Certaines pièces sont exposées au Musée Crozatier du Puy.
Chemin de fer : la ligne Le Puy Langogne, la gare de Coubon Volhac
A l’orée du 20ème siècle, de grands espoirs sont nés pour le développement industriel, et apparaît le chemin de fer qui devait désenclaver les campagnes. La création d’une ligne de chemin de fer entre Le Puy en Velay et Langogne fut décidée en 1881.

Monument aux Morts
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L’atmosphère  d’une demeure du 19° siècle
Le château de Coubon présente un exemple d’architecture du 19° siècle, à mi-chemin entre  Viollet Le Duc et  Gustave Eiffel. Une architecture qui reproduit, en effet, un style néo- médiéval, tout en adoptant des techniques de l’ère industrielle.  Un peu d’histoire

Le château de Coubon présente un exemple d’architecture du 19° siècle, à mi-chemin entre  Viollet Le Duc et  Gustave Eiffel. Une architecture qui reproduit, en effet, un style néo- médiéval, tout en adoptant des techniques de l’ère industrielle.

Un peu d’histoire

Le château a été construit en 1887 par Jean-Bélisaire Moreau, un important architecte du Bourbonnais. Il est le seul château de Haute-Loire construit par cet architecte.

D’un modeste logis noble du 18° siècle, l’architecte a fait une demeure plus vaste, dans le style architectural néo-médiéval, ici éclectique, qu’il a souvent pratiqué.

Ce qui fait l’intérêt le plus manifeste de cette demeure est l’aménagement intérieur qui offre un exemple de décor de la fin du 19° très homogène et complet avec, en particulier, une utilisation de bois d’essences variées dans les pièces de réception du rez-de-chaussée.

Le château de Coubon a fait l’objet d’une inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 2019.

Au hasard dans le village
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Château de Gendriac :
A 3 km au Nord de Coubon ; le château se distingue par son donjon pittoresque perché sur un piton volcanique. Depuis le XIIème siècle, ce fut la propriété des Azon qui le cédèrent ensuite aux Béraud. Ces derniers descendant d’une branche cadette des Mercoeur, s’allièrent aux Dalmas de Poinsac. Jeanne Béraud de Gendriac épousa le 20 janvier 1526 Thèofréde de Poinsac, elle était la filleule de Diane de Poitiers alors favorite d’ Henri II.

A 3 km au Nord de Coubon ; le château se distingue par son donjon pittoresque perché sur un piton volcanique. Depuis le XIIème siècle, ce fut la propriété des Azon qui le cédèrent ensuite aux Béraud. Ces derniers descendant d’une branche cadette des Mercoeur, s’allièrent aux Dalmas de Poinsac. Jeanne Béraud de Gendriac épousa le 20 janvier 1526 Thèofréde de Poinsac, elle était la filleule de Diane de Poitiers alors favorite d’ Henri II.

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