Une nouvelle aire de vision de gibiers, accessible aussi aux PMR, dans la forêt de Saint-Michel Freyr à Mochamps
Une nouvelle aire de vision de gibiers a poussé au cœur de la forêt de Saint-Michel Freyr. Celle-ci est aussi accessible aux PMR.
- Publié le 22-03-2024 à 08h55
C’est une réalisation remarquable qui est sortie de terre à Mochamps, dans la forêt de Saint-Michel Freyr, et fait le bonheur des amoureux de la nature et sa population. En l’occurrence, une aire de vision, qui offre notamment une vue imprenable sur celle-ci, quand bien même évidemment chevreuils et autres cerfs daignent montrer leur museau. Le travail a été réalisé par la SPRL Philippe Mignon, de Vaux-sur-Sûre, spécialisée dans les travaux forestiers, sur base des plans de l’architecte paysagiste Art Chi Vert, de Vaux-sur-Sûre aussi. Débuté en en novembre dernier, il s’est achevé en janvier.
Accessible aux PMR
"J’ai répondu à un appel d’offres de la Région wallonne, dans le cadre du PwDR (NDLR: Programme wallon de Développement Rural), note Philippe Mignon. La seule exigence était la dimension en largeur. L’aire de vision devait bien sûr aussi s’inscrire dans le paysage. Pour le reste, j’avais carte blanche. On l’a réalisée à partir de bois qu’on a coupé sur place."
Celle-ci est aussi accessible aux PMR, grâce à l’aménagement d’une rampe d’une dizaine de mètres, et d’une fenêtre à hauteur de regard d’une personne en chaise.
Et maintenant 100 mares
Le coût de l’ouvrage a été pris en charge par la Pairi Daiza Foundation et la Région, gestionnaires de la forêt de Saint-Michel Freyr et ses 15 000 hectares.
Philippe Mignon est par ailleurs en terrain connu au sein de celle-ci. "Récemment, mon équipe y a aussi creusé quatre plans d’eau d’un ou deux hectares chacun, précise-t-il. Et on va aussi créer une centaine de mares. Toujours face au soleil et sur des terrains à la pente faible, pour permettre aux amphibiens et batraciens de se développer".
L’entrepreneur, qui en était à sa première aire de vision à proprement parler après avoir déjà créé des miradors (et, pour la petite histoire, propriétaire d’une réserve naturelle de 12 hectares qu’il a développée à Sibret en véritable passionné de nature qu’il est), voit en outre déjà plus loin: "On m’a déjà contacté pour créer d’autres aires de vision, sourit-il. Le travail ne manque pas. J’ai 6 ou 7 ouvriers (NDLR: dont son fils Cédric), et j’en recherche pour étoffer l’équipe." Et ainsi offrir plus de rêve encore aux amoureux des grands espaces verts qui en redemandent aussi.