Lescop : "Radio"

C’est avec joie que vous ramène 10 ans en arrière, dans le lieu de tous les dangers :

La forêt, tube cold wave français, si si, signé Lescop : “Il aurait fallu que je sois à Manchester ou à Los Angeles pour devenir ce que j’aurais aimé être. Eh bien, non, on a lu des livres, vu des films, entendu des chansons qui font aussi notre spécificité” déclare-t-il aux Inrocks quand paraît son premier album.

Le jeune homme sous bonnes influences, et adorateur de Daniel Darc, n’est pas un novice, avant de voguer solo et sous alias hommage à son arrière-grand-mère bretonne, il faisait partie du groupe de rock rochelais Asyl, en qualité de chanteur.

Mais revenons-en à Lescop, sans le groupe, il est quand même bien accompagné : par Johnny Hostile, moitié de John et Jehn, et créateur du label Pop noire, tout un programme.

Avec son premier album Lescop crée un son, avec le deuxième, en 2016, il annonce l’ambition : Echo, un disque de déambulations au cours desquelles on rencontre un intriguant personnage.

David Palmer est son nom. Fort de ses multiples activités, notamment au cinéma, mais aussi de ses collaborations, en écrivant pour d’autres, Lescop a de nouveau envie de changement et se réinvente en groupe, avec Serpent (je vous épargne le jeu de mot sur la mue).

De Serpent au solo, il n’y qu’un pas qui sonne donc le retour de Lescop avec un nouveau titre de circonstance : Radio. Un album devrait arriver début 2024.