Une étude publiée en 2017 par un chercheur de l’université de Leuven a pourtant mis en évidence un lien entre le prix de l’immobilier et la proximité d’un aéroport (de Bruxelles en l’occurrence). Selon cette étude, les maisons situées dans une zone de bruit moyenne de 55 et 59 dB perdent 5,2% de leur valeur ; entre 60 et 64 dB : – 6,7% ; entre 65 et 69 dB : – 9,8% ; et entre 70 et 74 dB : – 35,5%.
Mais la situation de l’aéroport de Liège n’est pas la même puisque la Région wallonne a racheté toutes les maisons situées dans la zone de bruit la plus exposée (zone A), certaines ont été détruites et les autres ont été insonorisées et remises en location. Dans les zones B, C et D, la Région a financé les travaux d’insonorisation des immeubles existants. Ce qui contribue à limiter la perte de valeur immobilière entraînée par les nuisances sonores.
"En zone C et D, en tout cas, l’aéroport n’a plus d’influence sur le prix des maisons, estime Thierry David, agent immobilier. Pour une commune comme Saint-Georges-sur-Meuse, il y a une forte demande. La situation est avantageuse : Liège est à 15 minutes, Namur à moins d’une demi-heure et beaucoup de commerces se sont installés à la sortie de l’autoroute."