13.07.2015 Views

LES CATASTROPHES EN HAINAUT ET AU PAYS DE CHARLEROI

LES CATASTROPHES EN HAINAUT ET AU PAYS DE CHARLEROI

LES CATASTROPHES EN HAINAUT ET AU PAYS DE CHARLEROI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>LES</strong> <strong>CATASTROPHES</strong> <strong>EN</strong> <strong>HAIN<strong>AU</strong>T</strong> <strong>ET</strong><strong>AU</strong> <strong>PAYS</strong> <strong>DE</strong> <strong>CHARLEROI</strong>Au 16 ème siècle.Ici je reprends aussi les deux plus anciennes catastrophes connues de Liège1514 : Au pays de Liège à la fosse du Barbeau de Wez, suite à un coup de grisou 98 morts ?1515 : Toujours du coté de Liège mais à la fosse Hurbise de Glain un coup d’eau fait 88 morts ?1532 : Le puits de la fosse du Bouleau à Quaregnon relève 6 morts des suites d’un coup d’eau.1582 : A la veine Picarte de Frameries, 6 morts.1589 : 6 morts au trou Moreau à Frameries. En cause le grisou.1597 : Au charbonnage des six Paumes de Wasmes un coup de grisou fait 6 victimes et 4 blessésAu 17 ème siècle.14 août 1663 : 12 morts au puits Luquet à Elouge. Le grisou est mis en cause.Un seul accident est repris par divers auteurs, pour ce siècle. Cela me semble irréel, mais 1690/3 est passé ici !C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 1


Au 18 ème siècle.17 mai 1705 : A Pâturages le grisou fait 11 morts.1726 : Au puits Luquet à Elouges un coup de grisou fait 10 morts.1743 : Chez Duriau-Liberzée à la Bouverie 12 (15) morts par le grisou.1748 : A Frameries au puits N° 2 de l’Agarppe, le coup de grisou fait 12 victimes.1750 : Cinq paumes de Framerie 10 morts par effondrement du puits, dégâts dû au coup d’eau.1753 : Le 26 mai : au puits de la machine Auvergies à Warquignies le coup d’eau fait 5 morts.En mai 1754 : Dans les mines Desandrouin(s) de Jumet un coup de grisou fait prendre feu le puits et la cabanedu puits la chandelle en est la cause : Un mort et 7 blessés sur les 23 ouvriers charbonniers dela fosse.1756 : Le 14-03 : à la machine du Bois de Boussu, l’eau fait 9 morts.1758 : Puits Agrappe N° 2 de Frameries 8 morts le feu à pris dans le puits et durera jusqu’en 1772.1760 : Au puits Luquet à Elouges le grisou tue 10 personnes.1760 : Le 17 mai : fosse de Clayeau à Cuesmes, coup d’eau 10 morts.1760 : le 17 décembre : Au puits de l’Emplumée de Gosselies, un coup d’eau fait 6 morts.1761 : Au Grand Andrieu à Dour le grisou fait ici aussi 8 morts.1761 : La fosse de Burg à Wasmes l’eau fait 21 victimes.1763 : A la grande veine, N°4, d’Elouges, suite au coup de grisou l’incendie se déclare, le feu dure jusqu’en 1775, etfait 8 morts.1768 : A Pâturages, 7 victimes au puits de la grande Chevalière.De 1768 à 1790 : Les fosses de l’Agrappe de Framerie seront victimes de plus de 30 coups de grisou, avec plusieursdizaines de victimes.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 2


1769 : Le puits Avant Garde de Baisieux, L’ACI<strong>DE</strong> CARBONIQUE fait 3 tués.1770 : Le 29 mai : au puits de Petite Picarte à Wasme, l’eau fait 8 morts.1771 : Le 18 mars, l’eau tue 12 personnes au puits de Longterne Trichères à Dour.1771 : au puits Luquet à Elouges le grisou fait encore 10 morts.1774 : Le 19 juin, au charbonnage de Grisoeuil à Pâturages l’eau tue 11 personnes.1775 : Le 22 octobre à la grande Veine à Elouges le grisou fait 12 victimes.1776 : Encore le puits de l’Avant-Garde à Baisieux, coup de grisou 10 morts.1777 : A Longterne Trichères à Dour encore le grisou 10 morts.1779 : Puits Brunehaut à Baisieux le grisou tue 8 personnes.1781 : Puits Grisoeuil à Pâturages un incendie qui ravage le puits fait 6 morts.1784 : A la grande Veine N°4 à Elouges le grisou fait 3 morts.1786 : A la fosse du Renard à Quaregnon l’eau fait 6 victimes.1793 : A Jemappes le 4 juin au puits Vieille Sorcière le grisou tue 8 personnes.1793 : Le 10 juin, puits N°1 du Bahut à Wasmes le grisou encore, 7 morts.1793 : Cette fois le 15 juin, au puits Longterne à Dour toujours le grisou 5 morts.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 3


Epoque française : 1794 à 1814.Suite à la révolution française et leur victoire, du 26 juin 1794 à Fleurus, nous devenons français pour 20 ansLa situation est de plus en plus critique pour nos mines qui se trouvent ainsi à l’arrêt.Quelques puits continuent à travailler.Les nouvelles lois (nationalisations des biens) feront que le sous-sol appartiendra maintenant à l’état, en lieu et placedes Seigneurs. voir Lois 1797 et de 1810.Tous les petits propriétaires doivent se regrouper pour devenir des groupes houillers, puisant avec une grande étenduede sous-sol pour leurs exploitations, devenues industrielles.A Gilly, l’ancien Seigneur du Longbois (le Marquis Desandrouin(s) et compagnies) avaient déjà réuni leurs fosses dès1787 sous le nom des :« Charbonnages des puits Réunis »PS) Le charbonnage de Sacrés François à Dampremy fusionne le 1-1-1851 avec le groupe :« SA des charbonnages Réunis de Charleroi »Le groupe est aussi actionnaire au charbonnage du Gouffre et la SA Hauts Fourneaux de Châtelineau. Extrait : LVCn°25.Je ne détiens aucun document sur les accidents entres 1794 et 1800.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 4


Au 19 ème siècle.Une partie de la province actuelle était avant 1794, Comte de Namur, pour le bassin de Charleroi entre autre.Il y aura plus de 1442 accidents connus pendant le siècle, rien que pour le Hainaut.De 1800 à 1814 il y a 264 victimes, si je site tous les accidents connus en Hainaut.1801 : Châtelet, fosse du Baquet le coup d’eau fait 8 morts.1812 : MINE <strong>DE</strong> HORLOZ à Tilleur, 67 morts par asphyxie. LIEGE.1812 : ANS, FOSSE DU HARDY, le câble se casse et il y a 25 morts. LIEGE.1818 : A la grande veine de Wasme deux coups de grisou font 39 (27)1818 : Au puits Monseigneur à La Bouverie l’eau tue 6 mineurs1819 : Le 9 avril à Wasmes, puits de l’Escouffiaux le grisou tue 91 personnes.1822 : Le 17 avril à Wasmes aux puits Garde de Dieu et grande Veine le grisou tue 11 personnes1822 : Au puits Amercoeur de Jumet encore l’eau qui tue 25 personnes.1824 : Au Faya, à Lodelinsart une poche d’eau tue 10 personnes.1832 : Le 28 juin au charbonnage Trieu-Kaisin à Châtelineau le grisou tue 5 mineurs1833 : Le 26 juin, au puits Petite Forêt à Châtelineau, un incendie se déclare et fait 12 morts1833 : Monceau-Fontaine à Monceau-sur-Sambre, l’eau fait 38 victimes.1834 : Au puits Mécanique à Montigny-sur-Sambre le grisou tue 9 personnes.1835 : Le 18 avril, au Trieu-Kaisin à Châtelineau coup de grisou 15 morts.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 5


1835 : Encore le 6 novembre au Trieu-Kaisin N°3, nouveau coup de grisou 7 morts1836 : Une poche d’eau est trouée au puits Sainte-Victoire de la Bouverie.Les corps des victimes ne furent remontés qu’en 1863 pour une partie des 29 mineurs.Une collecte rapportera la somme de 1264 francs et 72 centimesCette somme fut amputée de 42,74 francs pour les frais de l’huissier COU<strong>DE</strong>R,qui répartira cette somme entre les familles ainsi qu’aux 54 enfants des victimes.Il venait de gagner sa vie sur la mort des mineurs.Le 3 mai 1839 : Au puits Saint-Henry au Bayemont de Jumet 14 morts. En cause la grisou.Le 16 mai 1840 : Au puits Sainte-Marie d’Oignies à Aiseau : 1 (3) mort(s) et 2 blessés des suites d’un coup defeuLe 4 juin 1840 : Le puits Bois des Hamendes à Jumet victime du grisou : 3 morts.Le 7 juillet 1840 : Au Bayemont à Jumet encore 7 morts au puits Saint-Henry.Le 15 juillet 1841 : A la fosse Saint-Lambert de « Gilly réunion » à Gilly, coup de grisou 3 tués (cette fosse estsituée dans le bois de Fleurus !) . Suivant d’autre plan le puits Saint-Lambert est situé entre leshauts du Sart-Allet de Gilly et du Gouffre de Châtelineau. Je ne connais pas le N° du puits !1842 : Le 6 juillet : Au puits Petite Forêt N°10 à Châtelineau, un éboulement tue 7 personnes.1842 : Le 18 décembre : Encore le puits de Petite Forêt à Châtelineau, nouvel éboulement, 4 victimes.Le 12 juin 1843 : Au puits Chauve à Roc à Marchienne-au-Pont, le grisou tue, 5 morts.Le 15 novembre 1843 : Le puits Sainte-Marie de la réunion fait 6 victimes dû au grisou à Mont-sur-Marchienne.Le 8 mars 1845 : Au puits petit Forêt N° 8 à Châtelineau, le grisou tue, 5 victimes.Le 13 mars 1845 : Au puits saint-Augustin de Marchienne le grisou fait aussi 10 morts.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 6


Le 1 er août 1845: Au puits N°5 de Marcinelle Nord la catastrophe fait 11 (16) morts et 2 blessés.« Le Directeur de la fosse Monsieur HEUSCH<strong>EN</strong> est condamné pour imprudence, 3 mois de prisonet 400 francs d’amendes, les porions Pierre et Jean Waselle seront condamnés à 20 francsd’amendes chacun, le 5 janvier 1846. En cause le grisou.Le 5 septembre 1846 : Au puits Sainte-Suzanne de Marchienne, coup de grisou 10 morts.1849 : Encore le puits Sainte-Suzanne de Marchienne, le grisou fait 3 morts.1850 : Le 23 novembre au Gouffre N° 5 un éboulement tue 5 personnes.1850 : A Saint-François de Farciennes un câble casse et tue 12 personnes.1854 : Le 22 janvier toujours le puits Sainte-Suzanne à Marchiennes, encore le grisou , 25 victimes.1854 : Toujours le puits Sainte-Suzanne à Marchiennes, coup d’eau 5 morts.1858 : Marchiennes puits Saint-Henri le câble lâche et fait 3 morts.1859 : Le 7 septembre à Dour un dégagement fait 61 morts au puits Sainte-Catherine.1860 : Le 23 décembre puits Saint-Henri le câble lâche encore et fait 10 (3) ou (13) morts.1864 , le 12 janvier : Au puits n° 3 de Sainte-Victoire de la Bouverie 10 morts suite au coup de grisou, toutes lesvictimes ont moins de 22 ans dont 7 victimes ont moins de 17 ans.Le 12 janvier 1864 : Egalement au puits de l’Agrappe N° 3 à Frameries le minage est en cause et tue 15 personnes.Le 4 décembre 1864 : Puits N° 8 du Trieu-Kaisin à Châtelineau, 6 morts, en cause le câble.Le 22 janvier 1865 : A Châtelineau au Gouffre N° 5, le câble casse et tue 4 personnes.Le 5 mai 1869 : Au Grand Bordia à Gosselies un câble casse, 8 morts.Le 19 octobre 1869: Un coup d’eau fait 28 morts au charbonnage du Gouffre N° 7 de Châtelineau, il fallut plusde trois semaines pour pouvoir ramener les victimes à la surface du puits de mine.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 7


Le 10 octobre 1869 : 28 morts à Jumet au puits Bayemont. Coups de poussière et de grisou.1869 : Au puits Amercoeur à Jumet une explosion fait 4 tués.Le 25 septembre 1871 : 35 morts à Wasmes (puits Vanneaux)Le 5 décembre 1871 ; A Marcinelle Nord N° 6 un câble lâche et fait 21 tués.1871 : Le 9 décembre au même puits (Nord N° 6) le grisou tue 14 personnes.Le 16 décembre 1871 : 10 morts à Marcinelle-Nord. Au puits n°2, ici le grisou est fautif.Le 23 novembre 1872 : Puits Frédéric N° 2 à Dour, il y a 14 morts, en cause le grisou (Grande Machine à Feu)Le 5 décembre 1872 : Au charbonnage Réunis de Charleroi, un câble qui casse et fait 21 morts.1873 : Au N° 8 de Monceau-Fontaine de Forchies le grisou tue 5 mineurs.1875 le 23 mars : Aux Fiesteaux de Couillet un dégagement fait 8 morts.Le 16 décembre 1875 : 112 morts à Frameries (l'Agrappe N° 2. 100 victimes demeuraient à Frameries, lesenterrements avaient lieu par rue et par coron. Le grisou est en cause.Une phrase sur un chariot écrite à la craie indiquait « demain tout sautera » et cela s’est vérifié ?On ne sait pas encore si la catastrophe était due à un acte criminel. Il reste trop de doutes à ce sujet.Le 17 avril 1879 : La veine Epuisoire à - 610 mètres explose et fait 121 morts suite au dégagement à Frameries(l'Agrappe N° 2). Il y eu 89 rescapés dont 5 mineurs sauvés trois jours plus tard.Le 1 avril 1880 : 49 morts au puits du Bois-de-La-haye à l’Aulniat d’Anderlues. 1 heure 45 du matin, l’explosion degrisou se fait entendre dans un rayon de 600 mètres au tour du puits n°3. Une collecte réuni la sommede 59.610 francs que vont se partager les familles des victimes, le Roi Léopold II a versé 1000 francsà titre personnel ainsi que la famille Waroqué.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 8


Le 5 avril 1881 : Vers 1 heure 30 du matin sur la route de Beaumont, les riverains sont éveillés par l’explosiondu puits N° 6 du Nord de Marcinelle. Les bâtiments du charbonnage sont en feu, les pompiersavertis arrivent vers 6 heures du matin et sont maîtres de la situation à 8 heures.(il venaient à l’époque à pied de Charleroi) 16 morts à Marcinelle.Le feu est dû à l’imprudence d’un surveillant qui venait d’allumer sa pipe, le grisou fait le reste. Lesautres mineurs sortent de la mine par le puits n°12.Les corps de deux filles Gallet Juliette et Justine sont sortis les premiers.Les victimes ont de 13 ans à 60 ans. Les sauveteurs conduits par le conducteur des travaux DésiréMarbais retrouveront 88 mineurs bloqués au fonds du puits à moins 400 mètres.Une rue de Marcinelle porte le nom d’un des vieux mineurs et sauveteurs de cette catastropheFrançois Hubinon qui était porion avec 44 ans de fosse lors dû coup de grisou, il reçu la premièrecroix civique de 1 er classe accordée pour cette circonstance.Trois autres personnes reçoivent aussi la même distinction.Un gillicien reçoit la médaille de 2è classe lors de cette catastrophe, il s’agit de Dofny Eugène, ouvrier mineur.Les récompenses seront remises en date du 31 octobre 1882, par arrêté Royale.Le 9 août 1884 : 12 morts à Marcinelle-Nord puits N° 6. Coup de grisou. VOIR AOUT 1956Le 2 octobre 1885 : 15 morts à Hornu (Cie Charbonnages Belges). Le grisou en cause.Le 4 janvier 1887 : 39 morts à Hornu (Cie Charbonnages Belges). Dû au grisou.Le 4 mars 1887 : 113 morts Quaregnon . Puits de La Boule Sainte- Désirée. Coup de poussières.Le 13 novembre 1888 : 32 morts à Dour (Grande Machine à Feu).En 1891 : 21 morts à Dour (Grande Machine à Feu) encore le grisou.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 9


Le 19 septembre 1891 : Au puits N° 8 du Martinet de Monceau-Fontaines à Forchies (mieux connu à Roux), àmoins 320 mètres dans la couche de Follenprise, vers 3 heures du matin 27 ouvriersde la pause de nuit trouvent la mort, suite pense t’on à l’explosion de cartouche dedynamite « Favier ». En cause le minage.L’explosion est due diront les experts à un coup de mine, rien n’est encore prouvé à ce jour.Anderlues encore, le vendredi 11 mars 1892 vers 7 heures 45 du matin: toujours à la fosse n°3 des Aulniats dubois de la Haye la catastrophe fait encore 160 (169) morts et 10 blessés sur les 300 mineursdu puits.Dans les victimes les corps de 7 filles. La plus âgée avaient 16 ans et l’homme le plus âgé en avait 70. Il fallutinonder la mine pour stopper le feu, après le coup de grisou, qui se dirigeait vers le puitsn°2. Le feu du puits durera plus de deux ans et 57 cercueils attendront toujours leur corps qu’ils nerecevront que bien plus tard. Les derniers mineurs furent placés dans leur cercueil au fond du trouet conduits au cimetière directement.C’est là plus importante catastrophe de Belgique avant le Cazier.En 1892 : 17 morts dus au câble cassé à Wasmes (l'Escouffiaux N° 8).Le 15 janvier 1894 : Au puits de la réunion à Falisolle le grisou fait 3 morts.Le 7 avril 1894 : Le Gouffre à Châtelineau aura 4 morts des suite d’un minage raté.Le 12 mai 1894 : Au Trieu-Kaisin à Châtelineau, le minage aussi fait 2 morts.Le 22 mai 1894 : Au puits Masse-Diarbois à Ransart, un éboulement fait 2 victimes.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 10


Le 23 mai 1894 : Au N° 6 du Nord à Marcinelle, 2 tués suite aux éboulements.Le 29 juin 1894, Au Mambourg de Charleroi le minage fait 5 victimes.Le 27 mai 1894 : Encore Anderlues au puits N° 4 Gendebien, suite à un coup de mine (minage), encore 5 (7)victimes qui seront enterrées avec les cercueils qui attendaient toujours leurs victimes dupuits n° 2, ils ont été enterrés face à la tranchée de leurs amis qui n’étaient pas encorebouchée depuis deux ans.Le 13 août 1898 : Au puits Saint-Arthur à Mariemont : 8 morts.Le 25 mai 1898 : Au Crachet de Frameries, le grisou tue encore 26 mineurs.POUR CE SIECLE <strong>LES</strong> CAB<strong>LES</strong> OU COR<strong>DE</strong>S D’EXTRACTION <strong>DE</strong>S PUITSTUERONT PLUS <strong>DE</strong> 110 MINEURSC.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 11


<strong>AU</strong> XX éme Siècle.Le 24 avril 1901 : 19 morts à Wasmes Hornu ( au Grand Buisson N° 3) dus au minage.Le 7 juillet 1905 : A 9 heures 50 du matin, une lampe électrique provoque l’explosion du grisou et fait 16 mortset 3 blessés à Anderlues au puits n°4. les victimes avaient moins de 20 ans.La lampe qui provoque le feu n’était pas réglementaire comme la députation permanente du Hainautle signalait le 17 juin 1904 ?Le 8 août 1906 : Au puits du bois du Cazier de Marcinelle, une cage est envoyée à fond de molette suite à uneerreur humaine. 9 morts.Le 19 janvier 1908 : 10 (18) morts à Quaregnon (Couchant de Flénu puits sans Calotte N° 4 & 5). Ici le minage est encause.1909 le 7 mai : A Courcelles Nord N°8, un éboulement fait 6 victimes.Le 9 juin 1920 : Puits N° 7 du Gouffre à Châtelineau le grisou tue 6 personnes.Le 12 septembre 1920 : Puits de la Forte Taille à Montigny-le-Tilleul, encore le grisou 12 morts.Le 15 décembre 1921 : Au puits Saint-André à Montigny-sur-Sambre, le grisou fait 9 victimes.1921 : Fin octobre ( vers le 24) au puits Deschassis du Mambourg à Charleroi un éboulement fait 6 morts.1921 : Coup de grisou au charbonnage du Midi de Mons à Ciply, 21 morts. Le grisou est encore en fauteA partir de 1922 arrivées massives des étrangers (Polonais et Italiens) pour remplacer les morts de« La guerre de 1914-1918 ? »En réalité il y a de plus en plus de grèves et il manque de la main-d’œuvre.Les arrivants ne sont pas encore syndiqués.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 12


Le 6 juillet 1922 : A Gilly au puits Saint-Xavier, 2 morts dus au grisou.Le 7 mars 1923 : 10 morts à Courcelles Nord N° 8. Coup d’eau.Le 20 août 1923 : Le Martinet puits N°4 à Monceau-sur-Sambre subit un coup de grisou, 5 morts.Voir ci-dessous. Même date et même puits ?1923 : En août au charbonnage de Fontaine-l’évêque au Martinet des accidents feront 6 victimes?Le 14 avril 1924 : Au puits du charbonnage Réunis N°7 à Lodelinsart le grisou tue 3 personnes.Le 24 avril 1924 : Au Cerisier N° 10 de Marcinelle le grisou fait 6 victimes.Le 14 mai 1924 : Encore à Marcinelle mais au puits du Nord N° 12 une cage tue 3 personnes.En 1924 : Le 14 août : 24 (14) morts à Pont de Loup (au puits du Carabiniers N° 3 de Châtelet).Suite au coup de grisou.Le 2 juillet 1925 : Au puits des Piges à Dampremy, 2 victimes dues à la cage défectueuse.1926 le 30 janvier : Au Gouffre N°8 à Châtelineau, le grisou tue 2 personnes.Le 12 mars 1926 : Puits de la Blanchisserie à Charleroi, 4 morts encore le grisou.1926 : A Bas-Longs-Prés à Marchienne, 6 tués par le grisou.Le 15 avril 1927 : 26 tués et 6 morts des suites de leurs blessures à Estinnes-au-Val au Levant de Mons.La Reine Elisabeth s’est rendue sur les lieux. En cause le grisou.Parmi les victimes deux algériens et cinq italiens.Le 7 mars 1930 : 10 morts et 15 blessés (dont six mourrons des suites de leurs blessures) à Marcinelle (Boisdu Cazier) des suites d’un coup de grisou. Plusieurs victimes sont des étrangers.Le 3 avril 1930 : 20 (13) morts directes et deux décès des suites de leurs blessures au puits Longterne-Ferrand N° 1 àElouges au Borinage (S.A. Ouest de Mons). Le grisou est en cause.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 13


Le 30 octobre 1930 : Vers 4 heures 30 du matin, au siège du Epinois à Montigny-le-Tilleul , des charbonnagesde Forte-Taille, un coup de grisou ou de dégagement cause la mort de 5 personnes àmoins 850 mètres.Deux victimes sont polonaises et deux autres italiennes.1932 le 7 février : Au puits de Bas-Long-Prés un coup de grisou fait 16 (17)tués à Marchienne-au-Pont.Le 7 février 1933 : un coup de grisou faits 17 morts et 10 blessés au puits n° 19 de Bas-Long-Prés à Mont-sur-Marchienne (Marchienne-au-Pont est aussi cité) appartenant aux S.A. charbonnage de Monceau-Fontaine.L’enquête fera découvrir qu’ un défaut dans une lampe de mineur est en faute.Pour information à la même date et pour les mêmes causes un accident fait 17 morts à Marcinelle puits de la SAMonceau Fontaine, suivant une autre source.Je pense à une erreur de commune ou de date car je ne détiens aucun document sur l’accident de Marcinelle?PROBABLEM<strong>EN</strong>T LE MEME ACCID<strong>EN</strong>T, RESTE A SAVOIR LA BONNE DATE <strong>ET</strong> LA BONNE COMMUNE ?Marchienne, est la bonne commune, et en 1932 pour l’année, je crois !23 décembre 1933 : Au puits du Mambourg N° 1 à Charleroi, un éboulement fait aussi 3 morts.Les 15 et 17 mai 1934 : 57 morts à Pâturages (au Fief de Lambrechies). Suite double coups de grisou.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 14


Le 1 octobre 1936 : 30 (32) morts à Frameries (puits du Grand Trait de L'Agrappe des charbonnages belges à laBouverie), 8 heures 55, coup de grisou à l’étage 950.Le puits se trouve sur le territoire de la commune de la Bouverie.Les sauveteurs ont été reçus par le Roi le 6 novembre 1936 et ont été décorés.Un des décorés explique au Roi le sauvetage des victimes et dans le journal La Province deMons sous la signature de Cantineau Lucien le récit y est transcrit.Il fallut plus de 10 mois pour remonter les derniers corps et deux victimes sont restées au fond du puits à tout jamais.Le 30 avril 1937 : A 5 heures du matin, eut lieu l’explosion du charbonnage du Mambourg N° 1 de Charleroil’accident est dû à la manutention d’une machine à miner qui déclenche la catastrophe et faitprendre feu le grisou 7 (1) morts et 13 blessés furent découverts mais plusieurs blessésdécéderont par la suite. Entre autres ;Jean Leyssens boute-feu de Gilly 36 ans marié et père de 3 enfants.Evariste Verrecht ouvrier d’entretien marié et père de 3 enfants de Gilly.Le 13 mai 1937 : Au Mambourg N°2, un éboulement fait 2 morts.Le 1 novembre 1939 : 12 morts à Frameries (La Bouverie) (Grand Trait de L'Agrappe).Le 7 février 1940 : 26 morts au puits Parents à Marchienne au pont (Marcinelle est cité aussi comme commune),charbonnage de la S.A. Monceau-Fontaine. Coup de grisou suivi d’un incendie.1943 : A souvret au puits N° 6 du Perier un coup d’eau fait 6 morts.1944 au Nord de Gilly à Fleurus 8 ouvriers (prisonniers Russes) sont tués.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 15


Le 30/31 août 1944 : Le seul coup de grisou du Roton Saint-Catherine à Farçiennes tue 4 personnes. Parmi euune femme, l’ingénieur et son épouse (qui se cachaient, par peur de représailles desallemands) ainsi que le porion et un ouvrier sont tuésLe 7 mai 1946 : Explosion au puits du Sacré-Français de Dampremy, 16 morts.Le 11 mai 1950 : 39 morts à Trazegnies-Piéton, au puits n° 6 des charbonnages de Mariemont-Bascoup, encause le grisou. Voir article du journal NG sud Presse.Le 3 mars : Au Bourbier de Châtelet, le grisou tue 3 personnesLe 17 avril 1952 : 10 morts à Couillet au puits du Pêchon, explosion suite au coup de grisou.Le 17 juin 1952 : 10 morts à Monceau-Fontaine. ? Pas d’autres informations ?? Voir ci-dessusLe 17 juin 1952 : Au Bois des Vallées à Piéton un éboulement fait 2 victimes.Le 13 janvier 1953 : Explosion au puits Marcasse de l’Escouffiaux à Wasme. 20(24) morts.Le 26 septembre 1953 : 12 morts à Quaregnon-Baudour puits de l’Espérance, suite à une cage qui se détache descâbles.1954 le 7 octobre : Au puits du Bois des Vallées à Piéton, encore un éboulement qui fait 2 morts.Le 8 août 1956 :262 morts à Marcinelle au Bois du Cazier suite à l’incendie du puits.La plus grande catastrophe minière de Belgique.C.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 16


1962 le 11 mai : Au petit-Try de Lambusart un éboulement fait 6 morts.Le 3 mai : Au puits N° 2 du Bourbier à Châtelet, un coup d’eau fait 2 morts.Le 7- 8 novembre 1972 : Au puits du Pêchon N° 25 à Couillet, 16 (6) morts suite à un coup de grisou avecdégagement.Eisden, le 8 mars 1984 au puits 52/36 un coup de grisou fait 7 morts.<strong>ET</strong>C, <strong>ET</strong>C,Rien que pour ces quelques… accidents miniers, le nombre de morts est de :La moyenne nationale est de 167 mineurs tués par an entre :1746 et 1990. TOTAL = 244 ans X 167 tués = 40748 tués.Il reste toutes les autres victimes tuées une par une que je n’ai pas encore réuni,dans un répertoire communC.R.D.H.H.N.H.eppignies, Jean-Marie Aubry. 04-2002 17

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!