LE VALLON DES PLANS - aux Plans sur Bex
LE VALLON DES PLANS - aux Plans sur Bex
LE VALLON DES PLANS - aux Plans sur Bex
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<strong>LE</strong> <strong>VALLON</strong> <strong>DES</strong> <strong>PLANS</strong>
- 1 -<br />
Le Vallon des <strong>Plans</strong><br />
Champ favori du botaniste et du géologue, ressource pour ceux qui, ayant besoin<br />
de trève <strong>aux</strong> labeurs des villes. accourent chaque été aspirer à pleins poumons<br />
l'air pur et se délecter de fraicheur et de verdure, séjour vraiment alpestre,<br />
malgré sa proximité de la plaine...<br />
On comprend que ceux qui l'ont visité s'y affectionnent et ne se décident à le<br />
quitter qu'avec la perspective, l'espoir d'y revenir.<br />
Le charme des <strong>sur</strong>prises, les mille découvertes renouvelées chaque jour, la<br />
variété des sites qu'il faut aller chercher sOi-même pour savoir les apprécier,<br />
voilà ce qui fait la valeur des <strong>Plans</strong> comme centre de promenades. On n'y fait<br />
pas le moindre trajet sans être sous le charme du continuel changement de décor<br />
de cette région unique en son genre: ici une échappée <strong>sur</strong> les hautes montagnes,<br />
une révélation du monde glaciaire, là une gorge resserrée où retentit la voix du<br />
torrent qui s'y brise en cascades, tantôt une pelouse avec ses bosquets de<br />
mélèzes - sites ravissants pour pique-niques - tantôt tout un vaste horizon qui<br />
se développe à l'infini. N'est-ce pas là ce qui engage à donner la palme à ce<br />
vallon, dont l'encadrement est sublime, de préférence à d'autres sites plus<br />
ouverts, qui paraissent peut-être plus brillants au premier abord. N'y est-on<br />
pas en effet sous l'impression que non-seulement on voit les Alpes, mais qu'on<br />
est admis dans leur intimité ?<br />
Le fait que les <strong>Plans</strong> ne sont point un village, mais la vraie montagne, avec<br />
ses gracieux chalets pittoresquement disséminés - ce fait n'est pas étranger<br />
sans doute au souvenir si favorable qurîls laissent à leurs visiteurs.<br />
Température régulière (pas de bise ni de foehn), air vivifiant, eau salubre à<br />
profusion, grande facilité d'accès, rien ne manque pour rendre ce séjour des<br />
plus sains, des plus agréables et des plus attrayants.<br />
(Auguste Wagnon, Autour des <strong>Plans</strong> de<br />
Frenières<br />
Excursions et Escalades)
- 2 -<br />
Une corbeille de fraîche verdure<br />
Si l'on veut avoir du vallon des <strong>Plans</strong> une vue complète et une impression qui ne<br />
s'effacera pas, il faut monter par le sentier de Frenières. Arrivé au point<br />
culminant du sentier, on se trouve <strong>sur</strong> une sorte de promontoire 1 contrefort de<br />
l'alpe de Bovonnaz. Si l'on fait alors quelques pas à droite, on a tout à coup<br />
devant soi l'un des sites les plus imprévus, les plus intimes, les plus harmonieux<br />
qu'il soit possible d'imaginer.<br />
C'est d'abord comme une corbeille de fraiche verdure dont VOUS repaissez vos<br />
regards avides. Le fond de cette corbeille est une petite plaine s'allongeant en<br />
arc de cercle le long des pentes de Bovonnaz, avec une légère inclinaison à<br />
l'orient, du côté de l'Avançan, qui est ainsi rejetê <strong>sur</strong> les rapides forêts de<br />
Savoleyres. (... ) Si vous élevez vos regards au-dessus de ce spectacle paisible<br />
et ras<strong>sur</strong>ant, vous avez les splendeurs et les austérités de la haute montagne;<br />
et d'abord, au nord-est, l'imposante masse du Grand Muveran, si haute<br />
et si bien assise, puis une branche du glacier de Plan-Névé, appuyée au nord'est<br />
<strong>aux</strong> dents aiguës du Scex-Percé; plus loin à l'arrière-plan, la tête du<br />
Grand-Jean, derrière laquelle se cache le glacier de Paneyrossaz; enfin, vers<br />
l'occident, la partie de l'Argentine, dont le sommet figure admirablement un<br />
énorme lion accroupi <strong>sur</strong> le plan incliné, la tête au soleil couchant. La<br />
haute montagne, vue de notre belvédère, n'a rien de trop écrasant, adoucie<br />
qu'eUe est par certaines pentes, certaines croupes vertes dont les lignes sont<br />
moins brisées. Certainement, elle donne à l'ensemble du paysage un caractère<br />
grave qu'il n'aurait pas sans elle, mais eUe est assez reculée pour ne lui rien<br />
communiquer de sauvage et d'inhospitalier.<br />
Le soleil qui vient de <strong>sur</strong>monter les pentes de savoleyres, éclaire et vivifie<br />
toute la scène.<br />
(Louis Favrat, Zigzags d'un botaniste)<br />
par le train:<br />
par la route<br />
par avion:<br />
En projet:<br />
Accès<br />
station C. F. F. BEX <strong>sur</strong> la ligne du Simplon<br />
(arrêt des trains directs)<br />
Automobile postale <strong>Bex</strong> - Les <strong>Plans</strong> s/<strong>Bex</strong> (10 km 2)<br />
ligne postale no 415<br />
Horaire d'été et trois courses aller et retour par<br />
d'hiver jour.<br />
Possibilité d'organiser des courses spéciales pour lesquelles<br />
il faut 25 personnes au moins. Se renseigner au bureau de<br />
poste des <strong>Plans</strong> - tél. (025) 5 33 05.<br />
roule du Simplon jusqu'à <strong>Bex</strong><br />
à 55 km de Lausanne - à 47 km du Col des Masses - à 44 km<br />
du Col du Pillon - il 60 km du tunnel du Grand 5t-Bernard.<br />
Par Aigle (13 km de <strong>Bex</strong>)<br />
Bifurcation à <strong>Bex</strong>, 10,2 km jusqu'<strong>aux</strong> <strong>Plans</strong>.<br />
<strong>Bex</strong> possède une place d'aviation de tourisme.<br />
route carrossable Les <strong>Plans</strong> - Gryon - Villars 5/011on.
- 5 -<br />
Histoire ·et Littérature<br />
C'est au col de la Croix, qui, de la région de Gryon - Villars, conduit <strong>aux</strong> Diablerets,<br />
que l'écrivain C. F. RAMUZ a placé un des épisodes de la Guerre dans<br />
le Haut-Pays. Les derniers remous de la Révolution française avaient provoqué<br />
un sanglant affrontement entre les habitants du Haut-Pays - les indigènes des<br />
Ormonts, ou Ormonans - favorables à l'ancien régime et ceux de la Plaine,<br />
partisans de la Révolution. Un dur combat eut lieu au col de la Croix, en mars<br />
1798. n y eut des morts à La Forclaz, au-dessus du Sépey, à Gryon et à <strong>Bex</strong>.<br />
Des écrivains et des poètes du cru, ou de plus grande audience, ont été inspirés<br />
par les charmes nombreux de cette région.<br />
D'autre part, unautreromandeC.F. RAMUZ IIDerborence", se situe<br />
également dans la région.<br />
On gagne Derborence et son lac par Pont de Nant, La Vare, le Col des Essets,<br />
Anzeindaz, le Pas de Cheville. crest une des très belles excursions de la<br />
région.<br />
Le grand poète vaudois Juste Olivier (1807-1876) a vécu ses dernières années<br />
à Gryon, où son chalet existe encore. Il aimait la retraite de Cergnement, <strong>sur</strong><br />
le chemin d'Anzeindaz, demeurée propriété de ses descendants.<br />
La chanson populaire, la Mi-été de Taveyannaz, a été chantée pour la première<br />
fois à la mi-été de 1869.<br />
C'est mieux apprécier les charmes de cette ré:gion que de connaître les oeuvres<br />
de ceux qui l'aimèrent et exprimèrent leur attachement par des ouvrages qui sont<br />
loin drêtre négligeables.<br />
Elle a inspiré deux jeunes poètes vaudois Frédéric Monneron (1813-1837) et<br />
Henri Durand (1818-1842) tous deux morts prématurément.<br />
Le second a fréquemment séjourné <strong>aux</strong> <strong>Plans</strong>, dans un modeste chalet, situé<br />
non loin de la chapelle catholique, <strong>sur</strong> le chemin qui conduit à Pont-de-Nant,<br />
par les Gorges de l'Avançon.<br />
En juillet 1841, il écrivit, parmi d'autres, ces vers qui chantent le vallon des<br />
<strong>Plans</strong>:<br />
Fragment<br />
"J'ai vu des monts les sommets grandioses<br />
Et du glacier le stérile sillo1l;<br />
Sous les rochers, j'ai cueilli lis et roses,<br />
J'ai bu la crème au chalet du vallon;<br />
Puis du couchant, de ses teintes vermeilles<br />
J'ai vu deux fois les neiges s'animerj<br />
Mais j'étais seul devant tant de merveilles<br />
Tout est si beau: mon coeur voudrait aimer.
tepa, f., gazon, motte<br />
tetse, f., tas de foin qu'on engrange;<br />
tas de bois<br />
tsoton, petit tas de foin, m.<br />
La faune<br />
agasse, f., pie<br />
arandella, f., hirondelle<br />
avelhe, f., abeille<br />
derbon, m., taupe<br />
erbêna, f., lagopède des alpes<br />
grê, m., loir<br />
grellé, m., grillon<br />
isé, m., oiseau<br />
moteletta, f., belette<br />
motset, m., épervier<br />
mouezet, m., musaraigne<br />
peitu, m., putois<br />
poueti, vipère f.<br />
pya, m., pic (Oiseau)<br />
shueta, f., chouette<br />
tarpa, f., mulot<br />
tasson, m., blaireau<br />
tsamoué, m., chamois<br />
tsaouna, m., chat-huant<br />
tsaoue, f. pl., corneilles<br />
torgne, m., étourneau<br />
ratuUva, f., chauve-souris<br />
- 10 -<br />
Les plantes<br />
abondante, f., betterave<br />
ambroellie, f. pl., myrtilles<br />
ampoua, f., framboise<br />
ardzentena, f., alchimille des alpes<br />
avan, m., osier<br />
avêna, f., avoine<br />
bélossé, prunelle sauvage<br />
bernabu, m., barboutzé, salsifis des<br />
prés<br />
basson, m., buisson<br />
botsé, m., pomme sauvage<br />
boveno, f., arrête-boeufs, herbe<br />
bonne à brouter, quand elle est<br />
jeune, devient dangereuse à cause<br />
de ses épines<br />
dzeinaivra, m., genièvre<br />
fraine, m., frêne<br />
koyandru, m., airelle<br />
larze, f., mélèze<br />
noyire, f., grand noyer<br />
ouargna,f., sapin blanc<br />
takouenet, m., tussilage<br />
verkouagna, (verkouina, verkoué),<br />
épinard sauvage<br />
Tiré de Philippe BRIDEL, Glossaire du Patois de la Suisse romande<br />
Recueilli et annoté par Louis Favrat. Mémoires et Documents publiés par la<br />
Société d'histoire de la Suisse romande. Tome XXI - Lausanne 1866.<br />
Bengt HASSELROT, Etude <strong>sur</strong> les dialectes d'Ollon et du district d'Aigle (Vaud).<br />
Librairie E. Droz, Paris 1937.<br />
Toponymie<br />
Essai <strong>sur</strong> l'origine de quelques lieux-dits de la région des <strong>Plans</strong>.<br />
La toponymie est une science délicate. Elle exige une parfaite connaissance de<br />
la linguistique et un scrupule exagéré quant <strong>aux</strong> racines probables. Un piège est<br />
la vraisemblance. Elle risque d'enlever la sévérité avec laquelle on doit accepter<br />
une origine possible.<br />
Pour fouiller l'origine d'un lieu-dit, il convient de connaître les diverses orthographes<br />
par lesquelles il a passé. D'autre part, depuis le moment où le lieu-dit<br />
est entré dans l'histoire, jusqu!à nos jours, les conditions locales ont pu totalement<br />
changer. Un pâturage recouvert de vernes peut,avoir modifié son<br />
aspect, par le défrichement, un pré, où croissait l!ail de montagne, peut en<br />
être complètement dépourvu actuellement, etc.<br />
Nous donnons quand même ces quelques origines, possibles, <strong>sur</strong> quelques<br />
lieux-dits de la région des <strong>Plans</strong>. TI faut les accepter avec beaucoup de réserves.<br />
Rien n'empêche de voir <strong>sur</strong> place si telle proposition se soutient, ce sera un<br />
excellent exercice d'observation.
ARGENTINE :<br />
BERTHEX:<br />
B<strong>LE</strong>TTES:<br />
BOCHAT:<br />
- Il -<br />
ANCRENAZ - in crena : entaille, arête dentelée<br />
ANZEINDAZ: bas latin ancyegium vx, fr. oncierge, droit d'herbage_en<br />
Gruyère, redevance qui se payait en beurre ou autres produits<br />
ARPIL<strong>LE</strong>:<br />
AUSANNAZ:<br />
AVANÇ;ON:<br />
BARBO<strong>LE</strong>USAZ:<br />
BELLALLUEX :<br />
BOELLAIRE:<br />
BOVONNAZ:<br />
CABOTZ:<br />
CHAMPION:<br />
CHATILLON:<br />
CHAUX:<br />
CHESEAUX :<br />
COLLATELS<br />
COUFIN:<br />
CULANT:<br />
DEVENS<br />
DOEY:<br />
DRAUSINAZ:<br />
ENSCEX:<br />
laitiers.<br />
d'argent, a. cause de ses rochers de calcaire urgonien, particulièrement,<br />
brillants au soleil.<br />
petite alpe<br />
en patois Eouvannaz, de avis = mouton, pâturage de moutons.<br />
de ava : eau<br />
la.vx fr. boullon : bourbier, pâturage, pré boueux<br />
tête de, de beau, bel et de : luex, luyi, paroi de rochers,<br />
belle paroi de rochers.<br />
au, patois, bertho, bertha : qui se rompt facilement, sommet<br />
ou saillie de roche, se délitant facilement.<br />
<strong>aux</strong>, du vx fr. blette, variante, de bleste, bloste, sf : motte<br />
de terre, employé jusqu'a. la fin du XVIe siècle, à cause du sol<br />
inégal de ces localités.<br />
Bosset, bas latin boschetum = petit bois, fourré, lieux<br />
buissonneux.<br />
en patois bouë m., intestin, boyau, rappelle l! épisode des<br />
Valaisans et des Vaudois se battant pour des troupe<strong>aux</strong> volés,<br />
et où des vaches furent éventrées, en 1629, proche du Col des<br />
Essets.<br />
de bovis : boeuf, pâturage des boeufs<br />
Pierre, bonne orthographe serait Pierre qu'abotze : pierre<br />
qui penche.<br />
Roc, par métaphore, le roc Champion se dresse fièrement en<br />
avant de la dent de Morcles.<br />
Pointe, dom. de castellum = château, métaphore (?) sommet<br />
escarpé.<br />
les, du bas latin, calma: chaume, signifiant, au moyen âge,<br />
tantôt maison couverte de chaume, tantôt 1, champ de céréales,<br />
2. prairie nue, 3. pâturage élevé en dessus de la région des<br />
arbres.<br />
<strong>aux</strong>, dérivé de catala : ferme qui vient de casa = chaumière.<br />
les, bas latin, collata : colline, petit mont.<br />
bas latin, confinum : limite territoire à la limite des deux<br />
communes.<br />
endroit reculé, dérivé de cul, souvent employé pour désigner<br />
le fond d'un talus<br />
<strong>aux</strong>, en défens, bois et pâturages que le seigneur avait mis il<br />
ban, en défens où il était défendu de couper du bois, de pâturer.<br />
en la, vx fr. dois, latin ducere, conduite d'eau, ruisseau.<br />
allemand dross, dim. drossli, romanche drossa : aulne vert,<br />
aulne nain, pâturage o'Ù les taillis d'aulne abondent.<br />
in saxo, clans le rocher.
ESSETS:<br />
FAVRE<br />
FENA<strong>LE</strong>T:<br />
FRACHIEZ :<br />
FRENIERES:<br />
FRIENCE<br />
GREPT :<br />
GRYON:<br />
JOROGNE<br />
LARZE:<br />
LAVANCHY :<br />
LUIZA<strong>LE</strong>T:<br />
MARTINETS:<br />
MEIL<strong>LE</strong>RET:<br />
MEURET:<br />
MORC<strong>LE</strong>S:<br />
NOMBRIEUX:<br />
ORGEVAUX:<br />
PACHEU<br />
PARS:<br />
PERCIA:<br />
- 12 -<br />
col. des dom. correspondant à aisselle, latin axilla, allusion<br />
<strong>aux</strong> denteLures en scie des rochers, par la même figure qui<br />
fait dire l'aisselle des feuilles, pour l'angle aigu entre la<br />
feuille et la tige.<br />
Dent <strong>aux</strong>, sommet, qui doit son nom <strong>aux</strong> aventures oubliées<br />
de quelque chasseur d'autrefois dont on parlait jadis selon<br />
le vieil usage. on disait le Favre, le Mareillon (Eug. de La<br />
Harpe).<br />
Latin fenile, romanche fanigli : feniL<br />
au Frasse, en latin, fressus : brisé, puis fratzi, frachi :<br />
mettre en pièces, briser, lieu escarpé, terrain qui a tendance<br />
à descendre.<br />
de fraxinus : frêne, collectif fraxinetum : bois de frêne,<br />
patois: fraine, m. : frêne.<br />
en, peut-être du latin frangere : briser, lieu crevassé, proche<br />
d'une crevasse.<br />
Tête à Pierre, ancien nom du pays qui a dû être celui de<br />
quelque chasseur de chamois, au souvenir duquel se rattachait<br />
jadis tel accident aujourd'hui oublié et qui se serait passé <strong>sur</strong><br />
les flancs de cette fière sommité (Eug. de La Harpe).<br />
vx h. alld. grioz = gravier, alld gries = lieu bâti <strong>sur</strong> un terrain<br />
caillouteux.<br />
dérivé de jar, source celtique, joux forêt + suffixe péjoratif<br />
ogne.<br />
la, de larze: mélèze.<br />
le, collectif, endroit exposé <strong>aux</strong> avalanches (ou lavanches)<br />
sources diverses possibles, gaulois, loch; breton. loch;<br />
latin, lacus, toutes la même signification = mare, lac<br />
Pointe des, du patois, martenet = forge, clouterie.<br />
le, bas latin malgeria = pâturage à moutons.<br />
aU l probablement de mirer = regarder, patois meri, tr.,<br />
meme signification, pâturage d'où la vue est étendue.<br />
Dent de, celtique, ure = terrain rompu, brisé, anfractueux,<br />
avec un suffixe murcula, morcula, au pl. morculas.<br />
bas latin umbilicus = nombril, rocher en saillie (?)<br />
horreum = fenil = val, vallon où il y a des fenils à serrer le<br />
fotn.<br />
le, vx fr. passeux, passiour, patois, pashoe, m. passage<br />
ménagé dans une clôture.<br />
les, vx fr. pars = épars, disséminé, dispersé.<br />
Scex, rocher, pierre, tête percée.<br />
PERRIBLANCS: pierriers blancs à cause de la blancheur des blocs de calcaire<br />
urgonien.<br />
PEUFFEIRE : la, patois: poefa, f., poussière, vannure, diminutif de<br />
pousse: poussière avec permutation, s-f, allusion probable<br />
à un terrain léger, s'enlevant facilement en poussière.
Généralités<br />
- 14 -<br />
Géologie<br />
Feu le professeur de géologie à l'Ecole polytechnique fédérale à Zurich,<br />
Alphonse Jeannet disait des vallées de l'Avançon qu'elles constituent "une<br />
région fort compliquées où l'empilement de plusieurs plis superposés a été<br />
démontré pour la première fois dans les Alpes suisses ll •<br />
On y voit de très be<strong>aux</strong> exemples de plis simples, de plis couchés, de renversement<br />
de couches, de cas<strong>sur</strong>es. On y observe des couches variées et nombreuses<br />
allant du Primaire au Tertiaire. Il est assez difficile de se retrouver<br />
dans ce dédale de complications géologiques, en raison <strong>sur</strong>tout de l'ampleur<br />
des phénomènes comparée à l'échelle humaine.<br />
Ce n'est pas en un jour qu'on est arrivé à comprendre la structure de ces<br />
montagnes; il a fallu des générations de géologues:<br />
- Albert HAL<strong>LE</strong>R - Eugène RENEViER<br />
- Jean de CHARPENTiER - H. SCHARDT<br />
- R. STUDER<br />
pour ne parler que des disparus.<br />
On peut étudier ces montagnes à divers points de vue:<br />
1) étude de l'architecture des déformations subies par les roches au cours des<br />
âges, c'est la tectonique.<br />
2) étude des diverses couches superposées, c'est la stratigraphie.<br />
Le vallon des <strong>Plans</strong> et sa région offrent ainsi un champ remarquable pour des<br />
leçons de géologie.<br />
Bibliographie :<br />
Jean de CHARPENTIER<br />
Alphonse JEANNET :<br />
Maurice LUGEON et<br />
Ehe GAGNEBIN<br />
Maurice LUGEON<br />
Maurice LUGEON<br />
Eugène RENEVIER<br />
Essai <strong>sur</strong> les glaciers et <strong>sur</strong> le terrain erratique du<br />
Bassin du Rhône. Lausanne 1841.<br />
Monographie géologique des Tours ctrA"i et des régions<br />
avoisinantes, 2 vol. + 1 carte. Berne et<br />
Zur1ch 1912 - 1918.<br />
L'origine des sources de la chambrette <strong>aux</strong> <strong>Plans</strong><br />
s/<strong>Bex</strong>. Bull. des Lab. de géologie de 1TUniversité<br />
de Lausanne 1928.<br />
Discours prononcé à l'inauguration du monument<br />
Jean de Charpentier, à <strong>Bex</strong>, le 19 juin 1920. Bul1.1921.<br />
Notes et publications scientifiques de Maurice Lugeon,<br />
Lausanne 1927.<br />
Sur la tectonique de la nappe de Morcles et de ses<br />
conséquences. (Extr. des Comptes rendus des<br />
sciences).<br />
Monographie des hautes Alpes vaudoises. Berne et<br />
Lausanne 1890.<br />
Notices géologiques et paléontologiques <strong>sur</strong> les Alpes<br />
vaudoises et les régions environnantes. Lausanne 1864.<br />
Orographie de la partie des Hautes-Alpes calcaires<br />
comprises entre le Rhône et le Rawyl. Lausanne<br />
1880 - 1881.
- 16 -<br />
L'AlG<strong>LE</strong><br />
(Poésie inédite d'Eugène Rambert)<br />
IlSur les rocs j'ai bâti mon aire,<br />
Dédaignant plaines et vallons.<br />
Sur les rocs passe le tonnerre,<br />
Et moi, dans mon vol circulaire,<br />
Je l'entends gronder <strong>sur</strong> les monts.<br />
Mais c'est peu que ce fOC sauvage<br />
Où le chasseur ose gravir;<br />
n me faut des lieux où l'orage,<br />
La nuit, ne vienne pas mugir.<br />
C'est peu que l'alpe désolée<br />
Dont le front n'atteint pas l'azur;<br />
Moi j'atteinds la voûte étoilée;<br />
Moi j'atteincts le ciel vierge et pur! ...<br />
Oui, là-haut de mon aile ardente<br />
Je puis monter en liberté.<br />
Efface-toi, cime brillante,<br />
A l'aigle il faut l'immensité:<br />
TI dit, - et lentement ouvrant ses larges ailes,<br />
L'aigle joyeux et fier s'élève <strong>aux</strong> vastes cieux,<br />
Tandis qu'<strong>aux</strong> frais vallons les jeunes hirondelles<br />
Volent timidement et rasent les flots bleus. Il
- 19 -<br />
BREVE NOTICE HISTORIQUE SUR <strong>LE</strong>S MINES ET SALINES DE BEX<br />
Les Mines de sel du Bouillet sont situées dans la vallée de la Gryonne, <strong>sur</strong> les<br />
territoires de <strong>Bex</strong> et d'Ollon. La portion exploitée actuellement est le massif<br />
montagneux délimité par les cours de l'Avançan et de la Gryonne et <strong>sur</strong> lequel<br />
son t construits les villages de Gryon, Fenalet, Le Chêne, Les Posses et<br />
Arveyes.<br />
Actuellement, plus de quarante kilomètres de galeries souterraines déploient<br />
leurs tentacules d'ombre jusque sous Villars et Chesières.<br />
Origine (1404 à 1684)<br />
C'est à Panex <strong>sur</strong> Ollon, en 1404, que furent découvertes les toutes premières<br />
sources salées du canton de Vaud.<br />
La source du Fondement, en dessous d'Arveyes, fut découverte en 1554 (ou<br />
même avant) et exploitée dans la suite.<br />
Jusqu'en 1685, l'exploitation avait été entreprise par des particuliers, mais<br />
ceux-ci ne s'étaient pas enrichis à ce métier, parce que, d'abord, les sources<br />
se trouvaient trop éloignées des loc<strong>aux</strong> de salination et que, d'autre part, leur<br />
teneur en sel n'était pas considérable.<br />
La source du Fondement parut devoir supporter le gros effort du début. Pour<br />
la couper, un peu plus bas, on 'construisit la galerie No 2 puis la galerie No 3.<br />
C'est à 170 mètres de l'entrée de cette galerie que l'on entreprit la construction<br />
d'un escalier de 458 marches, l'escalier qui arrive au niveau du Goulat,<br />
qu'on appelait alors le lIFondement supérieur". Le manque d'air s'y faisait<br />
violemment sentir et les ouvriers sien trouvaient trop incommodés pour qu'on<br />
puisse continuer le travail dans de telles conditions. On eut alors l'idée de venir<br />
à la rencontre de l'escalier par une galerie partant du Coulat. Les trav<strong>aux</strong><br />
furent commencés en 1686, et ce couloir constitue de nos jours l'entrée principale<br />
du Coulat.<br />
Première période (1684-1816)<br />
Caractéristique: exploitation exclusive des sources salées. De l'escalier, on<br />
creusa de nombreuses galeries, dirigées dans toutes les directions et qui<br />
formèrent le I1Labyrinthe". .<br />
En 1742, les abaissements descendaient au niveau de la galerie inférieure du<br />
Fondement par celle des uInvalides". Mais malheureusement les sources diminuaient<br />
et il ne se trouvait personne pour diriger les trav<strong>aux</strong> des mines. Deux<br />
spécialistes vinrent bien successivement de l'étranger, mais au bout de peu de<br />
temps, l'un, puis l'autre, s'en allèrent sans laisser aucun résultat notoire.<br />
C'est alors que commença pour les mines de <strong>Bex</strong>, une ère nouvelle. En effet,<br />
cette année 1725, avait amené avec elle un jeune homme de quelque trente ans,<br />
Isaac Gamaliel de Rovéréaz, qui prit la direction des salines.<br />
Il fit donc creuser la galerie du Coulat, une nouvelle série d'escaliers qui<br />
aboutirent 150 mètres plus bas, à. la galerie du Bouillet, commencée en 1726.<br />
La galerie du Bouillet facilita considérablement llutilisation des sources d'alors<br />
et fit, en plus, découvrir le roc salé du Bouillet, dans lequel réside la meilleure<br />
exploitation actuelle.
- 20 -<br />
Albert de HAL<strong>LE</strong>R s'occupa des mines pendant six ans, de 1758 à 1764, période<br />
trop brève à la vérité.<br />
Deuxième période (1816 - 1867)<br />
Caractéristique = exploitation de la roche salée et des sources. Jean de<br />
CHARPENTIER.<br />
Jean de CHARPENTIER succéda en 1813 à Struve et garda son poste de directeur<br />
jusqu'à sa mort, en 1855.<br />
Troisième période (1867 - 1917)<br />
Caractéristique : dessalaison <strong>sur</strong> place par ennoyage et sources - Première<br />
compagnie fermière.<br />
Nous ne faisons que citer en passant cette troisième période qui nIa qulun<br />
intérêt historique très relatif. En 1893, le puits du Bouillet fut rejoint par la<br />
galerie de Sublin ou de la Barmaz, qui débouchait à 45 mètres au-dessous de<br />
celle du Bouillet. C'est par là que passe actuellement la conduite d'eau salée<br />
qui alimente les chaudières du Bêvieux.<br />
Quatrième période (1917 à nos jours)<br />
Caractéristique: dessalaison <strong>sur</strong> place et forages mécaniques pour obtenir des<br />
sources.<br />
Le quatrième et dernière période présente naturellement moins de faits historiques<br />
que les précédentes. Mais en revanche, les procédés techniques d'aujourd'hui<br />
sont vraiment remarquables.
- 21 -<br />
INSTRUCTIONS POUR LA<br />
VISITE DE L'USINE DU BEVIEUX ET DE LA MINE DU BOUIL<strong>LE</strong>T<br />
On est prié de s'annoncer par téléphone (5.24.61) deux jours au moins à l'avance,<br />
au Secrétariat de la Société qui groupera les visiteurs au mieux de l'activité<br />
de l'entreprise.<br />
Pour des raisons d'organisation interne, les heures de convocation seront<br />
scrupuleusement respectées; tout retard obligera le renvoi de la visite et toute<br />
absence non excusée deux heures à l'avance, au moins, impliquera la facturation<br />
du débours des préparatifs nécessaires à la visite. (50 % des frais de<br />
visite).<br />
Jours e.t horaire des visites<br />
Usine du Bévieux :<br />
Mine du Bouillet :<br />
Avis important<br />
Ta r i f<br />
tous les jours, heure à convenir<br />
les lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi à 13 h. 30<br />
à l'entrée de la mine du Bouillet<br />
le samedi matin à 09 h. 00<br />
le samedi aprês- midi et le dimanche, les visites sont<br />
faites par les soins du café du Souterrain, au Bouillet,<br />
tél. 5.72.72. Pour ces jours-là, on est également prié<br />
de requérir préalablement l'accord du Secrétariat de<br />
la Société des Mines et Salines de <strong>Bex</strong>.<br />
Les visites n'étantpas un service officiel public, celles-ci<br />
peuvent être différées au gré de la Direction des Mines<br />
et Salines. Sans guide, l'entrée des visiteurs est formellement<br />
interdite dans l'usine comme dans les mines.<br />
Usine du Bévieux entrée libre<br />
Mine du Bouillet 2 francs par personne<br />
Enfants et militaires: demi-tarif<br />
La Direction de la Société Vaudoise<br />
des Mines et Salines de <strong>Bex</strong><br />
tél. (025) 5.24.61
- 23 -<br />
QUELQUES ANTIQUITES ET MONUMENTS HISTORIQUES CLASSES<br />
DE LA REGION <strong>DES</strong> <strong>PLANS</strong><br />
AIG<strong>LE</strong><br />
Château XIIIe s. reconstruit en grande partie après l'incendie de 1476.<br />
Eglise paroissiale (saint-Maurice) Beffroi de 1606, <strong>sur</strong> un rocher roman.<br />
Voûtes de la fin du XVême ou du début du XYlème siècle. Mobilier ancien de<br />
la fin du XYlème ou du début du XVIIème siècle.<br />
Trois cloches à l'Eglise, une de 1430. Deux coupes en argent, à la Cure.<br />
Pont Napoléon 1725.<br />
Le signal de Planteur. Ruines et pavillon de 1708, 581 m d'altitude.<br />
BEX<br />
Bloc monstre, bloc erratique. Au Montet, altitude 520 m.<br />
Pierre - Bessa, bloc erratique, altitude 520 m.<br />
Monument Charpentier - fait d'un bloc erratique.<br />
Cromlech préhistorique. Au Champ Peufier.<br />
Eglise, Nef et Clocher (Saint-Clément) Quatre cloches, 1513 XVIe s. 1641 et 1775.<br />
Chalet de la Patte de l'Ours. A Frenières. Face et toit.<br />
Ruines du Château d'Ergnault. XIIIe s.<br />
Crypte d'une ancienne chapelle. A Frenières (Pré de la Chapelle) Médiévale.<br />
Inscription à l'entrée des Salines, galerie du Bouillet, 1726 et 1822.<br />
GRYON<br />
Bloc erratique. Pierre d'Eplex, <strong>aux</strong> Combes.<br />
Eglise (Saint-Maurice) Premier tiers du XVIe s. Rebâtie en 1719, clocher vers<br />
1500. Deux cloches, 1605 et 1607. A l'Egllse, chatre 1728.<br />
Fontaine couverte devant l'Eglise (1805).<br />
OLLON<br />
Milliaire romain. A l'église.<br />
Eglise (Saint-Victor) Première moitié du XVe s. Remaniée. Clocher reconstruit<br />
en 1828. Quatre cloches, une de 1413 et une de 1692.<br />
Hôtel de Ville, face et toit côté sud.<br />
Enceintes médiévales. A Saint-Triphon.<br />
Ruine de deux chapelles. A Saint-Triphon.<br />
Signal du Lessus.<br />
Fontaine il Saint-Triphon. Donjon à Saint-Triphon.<br />
Les <strong>Plans</strong> s/Frenières comptent encore un certain nombre de chalets et de<br />
granges du X VIIlème siècle et même du XVllème siècle.<br />
li est d'un grand intérêt d'examiner le type de construction de ces habitations.<br />
BIBL10GRAPHIE<br />
Charles Biermann<br />
Charles Grenier<br />
La maison paysanne vaudoise.<br />
Université de Lausanne - Publications de la Faculté des<br />
Lettres IX - 194ô.<br />
Notice <strong>sur</strong> la Tour de Duin.<br />
Imprimerie Oppliger et Jeanrichard.. <strong>Bex</strong> 1900.
- 24 -<br />
Sports<br />
La région des <strong>Plans</strong> offre, au premier chef, de multiples possibilités pour faire<br />
de l'alpinisme à tous les degrés.<br />
Des guides <strong>aux</strong> noms réputés, tels les Marlétaz, les Moreillon, les Veillon ont,<br />
de tout temps, respecté la consigne de fidélité, d'endurance, d'esprit de service<br />
et de sacrifice des guides suisses.<br />
Pour l'hiver, les <strong>Plans</strong> n'ont pas l'équipement touristique dTune station. En<br />
revanche, ils offrent le précieux avantage d'être à l'abri de l'agitation des<br />
grands centres sportifs. A cet égard donc, les <strong>Plans</strong> donnent l'occasion d'un<br />
séjour tranquille, reposant à proximité des stations touristiques remarquablement<br />
équipées que sont Gryon, Villars - Chesières - Arveyes.<br />
On gagne ces stations par le train et par la route, de <strong>Bex</strong>.<br />
SPORTS D'ETE<br />
A tous les plaisirs de l'alpinisme, il y a encore la possibilité de joindre ceux<br />
de la natation grâce <strong>aux</strong> piscines:<br />
Villars s/Ollon - Monthey - Aigle<br />
La patinoire artificielle de Villars est ouverte toute l'année.<br />
Vol à voile à l'aérodrome de BEX.<br />
SPORTS D'HIVER<br />
Al'écart des grandes stations de Villars - Chesières - Arveyes et Gryon, Les<br />
<strong>Plans</strong> offrent pourtant l'avantage d'en être très près.<br />
De la gare de <strong>Bex</strong>, distante de 10 km 2 seulement, le train conduit en 50 minutes<br />
au centre Jlun des plus remarquables terrain de sports hivern<strong>aux</strong> de la Suisse.<br />
Son équipement comprend:<br />
deux téléphériques<br />
douze remonte-pentes<br />
soit un total de vingt kilomètres d'installations mécaniques offrant quarante<br />
kilomètres de piste et permettant le transport de 5. 500 personnes à. l'heurej<br />
deux. patinoires publiques.<br />
Revenir dans la tranquillité des <strong>Plans</strong>, le soir, après une pleine journée sportive<br />
est le gage d'un séjour tonique.<br />
Pour les skieurs exercés à de grandes randonnées en montagne, Les <strong>Plans</strong> sont<br />
indéniablement un centre et particulièrement au printemps: Anzeindaz, le col<br />
des Martinets, le glacier de Plan- Névé sont de merveilleux champs de ski. TI<br />
est possible d'organiser un COurs de ski complet. Faire la demande à<br />
un mois à l'avance, c'est mieux :<br />
M. Martial CHERIX<br />
1881 Frenières s/<strong>Bex</strong><br />
M. Michel RUCHET<br />
1880 <strong>Bex</strong>
- 25 -<br />
Alpinisme<br />
Les itinéraires d'excursion d'un jour, de deux ou<br />
plusieurs jours sont nombreux.<br />
Les types d'excursions vont de la course <strong>sur</strong> les<br />
hauts pâturages, les cols ou his profonds vallons<br />
à l'escalade dans les rochers, varappe comprise,<br />
sans omettre les glaciers.<br />
n est possible d'établir un programme d'excursions en s'adressant au guide<br />
diplômé:<br />
M. Jean-Pierre MAR<strong>LE</strong>TAZ<br />
1881 Les <strong>Plans</strong> s/<strong>Bex</strong><br />
Chalet La Maisonnette<br />
tél. (025) 5.34. 50<br />
et d'organiser avec lui un cours d'alpinisme.<br />
Les périodes les plus favorables sont les mois de mai, juin et septembre.<br />
Tarif des guides, à la journée: 70 francs plus la nourriture et les frais de cabane.<br />
Cabane Rambert<br />
Cabane Plan-Névé:<br />
Cabane La Tourche :<br />
Cabane Anzeindaz* :<br />
Situation des cabanes<br />
Rambert<br />
Plan-Névé<br />
La Tourche<br />
Anzeindaz<br />
* = en hiver,<br />
tarif C. A. S.<br />
Il C.A. S.<br />
Il C.A. S.<br />
Il C.A. S.<br />
80 places<br />
40 places<br />
30 places<br />
30 places<br />
région du Muveran, col du Pacheu, Plan-Névé.<br />
l'Arête Vierge entre le col du Pacheu et la Tête à<br />
Pierre Grept.<br />
les Dents de Morcles<br />
Les Diablerets, le Pas de Cheville, Derborence.<br />
accessible seulement pas les skieurs expérimentés.<br />
Affût<br />
Les classes, les groupements qui désirent mettre au programme de leur séjour<br />
une ou plusieurs journées d'observation en pleine nature en feront la demande<br />
au secrétariat de<br />
PRO JUVENTUTE, Hôtel de Ville, 1003 Lausanne<br />
La demande doit être présentée en retenant le chalet, mais au moins un mois à<br />
l'avance.<br />
Les périodes les plus propices sont les mois d'avril, mai et juin, septembre et<br />
octobre.<br />
Un indigène, fin connaisseur de la faune, accompagnera les hôtes et les conduira<br />
<strong>aux</strong> endroits les plus favorables.<br />
C'est un excellent exercice de patience, d'endurance et une occasion unique de<br />
voir les anim<strong>aux</strong> dans leurs milieux.<br />
Le tarif est celui des guides, à savoir 70 francs pour la journée plus la nourriture,<br />
ainsi que les frais de cabane si l'affût se prolonge d'un ou deux jours.